La biodiversité gravement menacée par les diverses pollutions

Des espèces sitôt découvertes, sitôt menacées

3 janvier 2013

D’une chauve-souris diabolique à une grenouille qui chante comme un oiseau, les scientifiques ont identifié 129 nouvelles espèces dans la région du Grand Mékong en 2011, a indiqué le 18 décembre dernier le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un rapport.

« La bonne nouvelle, ce sont les découvertes. La mauvaise nouvelle, c’est que cela devient de plus en plus difficile dans le monde de la protection et de la durabilité de l’environnement », a commenté Nick Cox, responsable de WWF dans cette zone qui comprend le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, la Birmanie et la province chinoise du Yunnan.

Parmi les 129 espèces découvertes, une chauve-souris au nez en forme de tube, baptisée Belzébuth, qui dépend de la forêt tropicale pour survivre et qui est ainsi particulièrement vulnérable à la déforestation. Et en 40 ans, 30% des forêts du Grand Mékong ont disparu, selon le rapport.

D’autres espèces, comme le python à queue courte en Birmanie, sont mises en péril par la chasse illégale pour leur viande, leur peau ou le commerce d’animaux de compagnie exotiques.

La liste des nouvelles espèces, qui compte surtout des plantes, comprend 21 reptiles et 5 amphibiens, dont une grenouille qui chante et une autre aux yeux noir et blanc qui rappellent le symbole du yin et du yang.

La découverte de cette faune et de cette flore est un témoignage de la biodiversité impressionnante de la région, mais des projets de "développement" inquiétants mettent son avenir en danger, insiste l’ONG.


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