Des gestes pour protéger la Terre

7 juin 2010

• Une douche au lieu d’un bain
Au lieu d’un bain, prenez plutôt une douche ! Utilisez aussi une eau pas trop chaude ! Un bain utilise environ 100 litres d’eau chaude, ce qui correspond à 3 douches rapides.

• La consommation de papier
Au bureau par exemple, elle est démesurée. Pour éviter tout gaspillage, des astuces vous sont données : l’utilisation du recto et du verso pour les photocopies et les impressions ; la réutilisation du papier déjà utilisé comme brouillon ; la lecture du maximum de document sur l’ordinateur et puis faire des copier-coller et se servir du papier recyclé.

• “Faire du bien” à son porte-monnaie
D’autres gestes à pratiquer au quotidien permettent d’une part de limiter les émissions de gaz à effet de serre, et d’autre part de “faire du bien” à son porte-monnaie. Par exemple, la diminution de la température de 1°C chez soi donne jusqu’à 7% d’économies d’énergie, soit 75 euros par an. L’adaptation de la température de l’eau à ses besoins en évitant de faire usage de l’eau trop chaude donne une économie qui peut aller jusqu’à 22 euros par an.

• L’énergie hydraulique…
… comme l’énergie solaire, l’éolienne est une des énergies renouvelables. Sa transformation en électricité a pour avantage de ne pas produire de gaz à effet de serre.

• Fenêtre ouverte au lieu d’un mésusage de la climatisation
En été, mettre de la climatisation dans la voiture ou dans le bureau est très agréable et même indispensable. Mais une mauvaise utilisation de la climatisation contribue “largement aux émissions de gaz à effet de serre”. Certes, il est difficile de s’en passer. Pourtant, il est possible de s’en servir avec intelligence. Par exemple, il est conseillé d’entretenir “correctement le système de climatisation de la voiture et lors du démarrage. Par ailleurs, il est inutile de la mettre à fond. Sur le lieu de travail, ouvrez plutôt les fenêtres”.

• Réduire sa vitesse limite les rejets
En circulant à vitesse réduite, l’usager est prudent, respecte les autres automobilistes et piétons et préserve surtout l’environnement. D’une part, en adoptant ce comportement, il consomme moins de carburant et il rejette moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il réduit ses dépenses de surcroît.

• Faire tourner une machine à laver pleine
Les dépenses liées au lavage correspondent à plus d’un tiers de la consommation d’électricité d’un ménage. Pour un bon usage de la machine à laver par exemple, il est nécessaire de nettoyer régulièrement le filtre. En outre, les basses températures (30 à 40°C) sont préférables aux hautes températures (90°C). La consommation d’énergie est moindre. Faire tourner sa machine uniquement quand elle est pleine est plus économique que 2 lavages à demi-charge.

• Le soleil : une énergie renouvelable non polluante
Pour baisser l’effet de serre, il est nécessaire de recourir aux énergies renouvelables dont le solaire. Le soleil, le vent et l’eau en mouvement sont non polluants, disponibles et illimités dans le temps. Chez soi, nous pouvons installer un chauffe-eau solaire, il existe des aides pour ce type d’aménagement.

• Préserver les énergies fossiles
Les gaz à effet de serre ont une durée de vie très, très longue. Par exemple, jusqu’à 100 ans pour le dioxyde de carbone. Résultat : malgré l’arrêt immédiat de l’émission de ces gaz, le réchauffement se poursuivra sur plusieurs dizaines d’années. En plus d’avoir un impact négatif sur l’effet de serre, la consommation d’énergie est une des principales sources de dégradations de l’environnement (pluies acides, déchets nucléaires, désertifications des sols). De plus, les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) sont des ressources limitées, donc épuisables qu’il convient d’économiser dès cet instant.

• Mieux vaut les aliments biologiques que les surgelés venus de dehors
Nos choix alimentaires ont des conséquences sur l’environnement en général et sur le climat en particulier. Avant de garnir l’assiette, nos aliments doivent être cultivés, transformés et transportés. Moins ces étapes utilisent d’énergie et de matières premières, moins elles sont nocives pour le climat. Les végétaux frais, locaux et issus de l’agriculture biologique valent mieux que les surgelés.

Sources : www.ademe.fr/faisonsvite

"Le Monde diplomatique" L’Atlas 2006 "La planète en danger, Grands défis de l’environnement "


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