
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Des milliers de familles concernées par la rupture d’une canalisation
29 mars 2016, par
Depuis samedi, des milliers de familles sont privées d’eau dans le Sud à cause de la coupure d’une canalisation par un éboulis. Cet incident rappelle la vulnérabilité de la population face à ce type de phénomène.
La Réunion est une île qui détient de nombreux records de pluviométrie. Mais c’est aussi un pays où il existe des périodes de pénurie d’eau. Cela concerne en particulier les mois de sécheresse, où des restrictions ont lieu. Mais il arrive aussi qu’un incident prenne d’importantes proportions. C’est le cas depuis samedi dans le Sud. Plusieurs milliers de familles des communes du Tampon, de Petite île, de Saint-Joseph et de Saint-Pierre sont privée d’eau à cause d’un éboulis sur la canalisation des Hirondelles. 12 mètres de tuyau sont hors d’usage. Les opérations de remplacement prendront plusieurs jours.
Les abonnés touchés sont alimentés par l’eau provenant du captage d’une source. Des kilomètres de conduites amènent ensuite le précieux liquide jusqu’au robinet.
Les captages sont également vulnérables aux fortes pluies. L’eau se charge alors de boue et elle ne peut plus être traitée pour devenir potable. Une autre conséquence des précipitations est la fragilisation de la falaise le long de laquelle sont installés des tuyaux.
Pour pallier à la coupure, des mesures provisoires sont mises en place. Rien qu’au Tampon, la commune installe 28 citernes, et 6 points d’eau potable sont ouverts au public.
D’autres système d’adduction d’eau potable existent. Le premier est celui qui est notamment en service au Port : l’utilisation de la nappe phréatique. Lors de la construction du réseau d’eau potable dans les années 1970, les dirigeants du Port ont choisi de ne pas utiliser l’eau des captages de la rivière des Galets, et ont cherché à valoriser la ressource de la nappe phréatique. Cela permet à l’alimentation en eau de ne pas être interrompue en cas de fortes pluies. Cela limite également la longueur des tuyaux nécessaires à l’acheminement du liquide.
Un autre moyen est de chercher à capter l’eau de pluie qui ruisselle avant qu’elle n’aille dans les ravines puis dans l’océan. C’est le principe d’une des propositions du Parti communiste réunionnais. Il s’agit de construire dans les hauts de l’île des retenues collinaires. Ces installations capteront une partie de la pluie, qui peut constituer la base d’une eau potable. Ce projet permettra également aux agriculteurs d’avoir à proximité une ressource pour irriguer.
Avec la croissance de la population et la généralisation de l’eau potable au robinet, l’accès à cette ressource est un enjeu essentiel. La méthode des captages montre ses limites. L’eau tombe en abondance chaque année, mais une bonne part ruisselle et se perd ensuite dans l’océan. D’où l’importance de mettre en œuvre des moyens pour la recueillir, les retenues collinaires répondent à cette préoccupation.
M.M.
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Messages
29 mars 2016, 06:08, par Andrun
Comment ne pas comprendre que l’eau suit la loi de la gravité, et que pour en avoir, il suffit tout d’abord de la retenir pour la conserver.
Où sont passés tous ces ruisseaux qui font les rivières ?
Où est passée toute l’eau de pluie tombée (douce) depuis ce début de l’année(11 mètres) pour une seule région de l’île, elle a rejoint la mer.
Faut-il que pour cet élément vital, qu’il nous faille toujours payer la note salée.
Enfin, peut-être qu’il nous faudra subir la sécheresse et la famine pour ne pas seulement dire mais tout faire pour que l’eau c’est et soit la vie.
29 mars 2016, 17:30, par Maillot Joseph Luçay
Retenir l’eau de pluie pour l’utiliser à des fins domestiques ou agricoles n’est apparemment pas le premier soucis des réunionnais . Sans doute parce que c’est une solution qui nécessite un investissement relativement important pour être rentable . Il faut réaliser le captage des ravines et conduire l’eau qui coule à l’occasion des grosses pluies vers des bassins naturels ou aménagés à cet effet , mais aussi réaliser les réseau de distribution de cette eau vers les usagers potentiels qu’ils soient industriels , agricoles ou domestiques , et il faut bien le reconnaitre que le relief extrêmement accidenté de notre île , avec des ravines profondes , des pentes abruptes et un sol très rocailleux très perméable, la mise en oeuvre de cette solution n’est pas très évidente et peut être relativement coûteuses sans offrir des garanties de durabilité importante .
L’exemple de la retenue collinaires des herbes blanches de la plaine des cafres est assez éloquente à ce niveau . Cependant cette solution pour l’approvisionnement en eau qui est largement utilisée dans de nombreux pays et particulièrement à l’île Maurice et au Sri Lanka , où la plus grande partie des besoins en eaux, tant agricoles que domestiques sont satisfait à partir de grand réservoirs naturels aménagés pour retenir le plus d’eau possible pendant la saison des pluies afin de permettre à la population de supporter facilement la sécheresse ne devrait pas être négligée .
A Maurice par exemple, une grande partie de l’eau utilisée est fournie par 5 grandes réserves naturelles aménagée pour recueillir le plus possible d’eau pendant la saison des pluies : il s’agit des réservoirs de la Mare aux Vacoas , de tamarins falls ,de la Nicolière , et de la ferme . L’eau de ses réservoirs est distribuées grâce à des canaux à ciels ouverts qui la transporte vers des petites retenues d’où une ou plusieurs pompes prendront le relais l’acheminer sous pression vers des rampes d’irrigations ou des tuyaux d’arrosages installés dans les champs environnant. Grâce à cette technique la plupart des terres agricoles mauriciennes sont irriguées et peuvent recevoir toutes les cultures possibles depuis la cannes à sucre , la banane , les cultures maraichères etcet
A la réunion où on peut cultiver toutes les plantes qui poussent à Maurice , mais également en France métropolitaine , puisque les surfaces agricoles vont du bord de la mer à plus de 2000 m d’altitude , on pourrait avec quelques aménagements disposer également de grandes réserves d’eau, qui pourraient permettre d’augmenter les surface agricoles irriguées et non seulement améliorer le rendement des champs de cannes pour rester dans la compétition internatinonale , mais aussi envisager de s’orienter vers d’autre cultures qui pourraient non seulement assurer au réunionnais une certaine autonomie alimentaire , mais également exporter à contre saison des produits agricoles vers l’Europe .
J’ai proposé déjà à plusieurs reprises dans les journaux locaux et en particulier dans Témoignages d’utiliser le site du Grand Etang pour stocker des centaines de millions de m3 d’eau pendant la saison des pluies et les acheminer ensuite vers le sud de la réunion par un tunnel par tunnel pour compléter l’eau fournie par les bras de Cilaos et le bras de la Plaine . Et comme le grand Etang est situé à plus de 530 m d’altitude d’utiliser la gravitation pour produire de l’énergie électrique sur les périmètres d’irrigation situés entre au dessous de 250 me d’altitude . Avec la perte de de la garantie de la production sucrière par l’union européenne en 2017 , il faudra non seulement améliorer les rendements pour rester compétitif sur le plan international mais là ou cette amélioration n’est pas possible il faudra envisager un remplacement de la canne à sucre par d’autres cultures plus rentables mais peut être aussi plus gourmandes en eau . IL est peut être temps de commencer à songer sérieusement à se doter de grandes réserves d’eau qui permettront la reconversion de la filière canne . Le site du grand étang n’est certainement pas le seul site possible . Il y en a d’autres dans les hauts de saint Suzanne , mais aussi dans les hauts de l’ouest et du sud du coté de la grande chaloupe, de Tévelave, , des Makes ,de la petite France.....
Cela permettra peut être d’empêcher qui agriculteurs qui gagnent à peine le smig avec les prix garantis du sucre de laisser leur terre en friches pour aller s’inscrire comme demandeurs d’emploi .