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Concasseur de la Z.A.C. des Grègues
14 septembre 2004
Depuis trois ans, l’Association pour le respect de l’environnement et du cadre de vie (AREC), représentant environ deux cents riverains, se bat contre les nuisances générées par un concasseur géré par la Sarl Crib, puis par Préfabloc Agrégats. Après avoir épuisé un certain nombre de moyens, certains riverains ont porté plainte au civil. Mais Préfabloc Agrégats a obtenu un nouveau délai de trois mois pour mettre ses installations en conformité avec la réglementation.
L’Association pour le respect de l’environnement et du cadre de vie (AREC) poursuit son combat contre le bruit et la poussière générés par le concasseur installé dans la ZAC des Grègues. Trois ans de démarches, de mobilisation, de rebondissements judiciaires.
Dans un courrier en date du 6 avril 2004, le préfet donnait quatre mois à la société Préfabloc Agrégats, filiale de Préfabloc, pour effectuer les modifications et mettre ainsi l’installation en conformité avec l’arrêté du 17 juin 2003, sous peine de fermeture.
Le délai étant pratiquement expiré, les responsables de l’association ont transmis au préfet, le 2 août 2004, une pétition signée par près de deux cents riverains. C’est qu’à ce jour, rien n’aurait été fait, selon les responsables de l’association : la barrière végétale n’aurait pas été réalisée ; les brumisateurs, au nombre de vingt-deux, seraient inexistants - deux ou trois fonctionneraient de temps en temps.
Pire, l’installation aurait été modifiée sans autorisation. Un talus de sept mètres de haut, qui empêchait la prise au vent et l’envol de la poussière, aurait été rasé et l’installation qui devrait être "enterrée" est aujourd’hui bien visible.
Devant cette situation, les riverains, encouragés par l’association qui ne peut le faire elle même, n’étant pas agréée, ont déposé plainte au civil.
Un moyen pour faire réagir les autorités responsables. Car, comme le souligne Stéphane Foglia, un des responsables de l’association, "nous avons toujours espoir que le préfet fasse respecter les règles qu’il a lui-même édictées".
Émilie Valmorex, fille du patron et salariée de Préfabloc, affirme que Préfabloc Agrégats a obtenu de la Préfecture un nouveau délai de trois mois pour régler les problèmes de pollution du concasseur de la ZAC des Grègues. Elle affirme que des brumisateurs, commandés par un programmateur qui les déclenche toutes les cinq minutes, ont été mis en place pour un coût de 5.000 euros et qu’une barrière de bambou devrait être plantée avant un mois. Par ailleurs, il sera fait appel à une société de contrôle du bruit pour trouver des solutions permettant d’améliorer la situation.
"Il ne faut pas en demander trop", dit Émilie Valmorex. "C’est un investissement lourd pour notre société. Nous devons aussi penser à la survie de l’entreprise, tout en essayant de trouver des solutions".
Elle estime que la société Préfabloc Agrégats "est ouverte au dialogue" et appelle de ses vœux une rencontre avec les responsables de l’association, la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) et la Préfecture "afin d’arriver à un règlement à l’amiable", regrettant que les responsables de l’AREC "n’aient jamais cherché à nous rencontrer".
Manifestement deux logiques s’affrontent. Mais les impératifs de santé publique peuvent-ils s’accommoder de nuisances (voir encadré) qui portent atteinte à la santé de plusieurs dizaines de familles ? C’est là toute la question. D’autant que dans le même quartier se posent les problèmes d’un dépôt de bouteilles de gaz qui ne semble pas conforme aux dispositions régissant la zone artisanale, et d’une unité de fabrication de pierres artificielles. De nouvelles batailles en perspective pour l’AREC.
Correspondant
Trois années de lutte
L’AREC a été constituée le 15 mai 2001 pour lutter contre les nuisances du concasseur installé sur simple autorisation de la municipalité, alors qu’il relevait de la procédure d’installation classée pour l’environnement (I.C.P.E.). La municipalité de Saint-Joseph a d’ailleurs été condamnée par le tribunal administratif "à dresser constat du permis de construire".
Fin 2002 - 2003, l’entreprise dépose une demande d’autorisation en vue de doubler la puissance des installations de concassage. Le concasseur est cédé à Préfabloc le 7 mars 2003. Le projet, soumis à enquête publique, débouche sur une autorisation préfectorale en date du 17 juin 2003. Cette autorisation fixe une première date butoir pour la mise en conformité de l’installation au 31 décembre 2003.
Dans une lettre au préfet en date du 5 février 2004, l’association écrit, "depuis lors (2001 - NDR), rien n’a été fait, ni par vos services, ni par le maire, pour contraindre l’entreprise à se conformer aux prescriptions légales en matière d’urbanisme (de la compétence du maire - NDR) et d’environnement".
Dans sa réponse, en date du 6 avril 2004, la Préfecture note qu’elle donne un délai de quatre mois à l’entreprise pour respecter les prescriptions de son arrêté du 17 juin 2003 : arrosage de pistes, capotage des jetées des transporteurs, brumisation des concasseurs et des cribles, rehaussement du mur du site de l’exploitation.
"Mi pran de la ventoline pou respiré..."
Il y a un brin de désespoir dans les propos des riverains de la ZAC des Grègues. "Mi fèrm mon fénèt dopi banna i fé la pousièr. Mi rouv pi épi mi sort pi non pi", se plaint Suzanne Malet, 78 ans, qui habite là depuis la fin des années cinquante. Mais en dépit de ces précautions, ses poumons n’ont pas été épargnés. "Mi pran de la ventoline pou respiré", note-t-elle. Elle n’est pas la seule. Un des ses arrière-petits-enfants souffre également de sinusite chronique.
Sa voisine, Marie-Claude Morel, ne décolère pas non plus. "Nous ne pouvons plus ouvrir une fenêtre". Comme ses voisins, elle s’est installée là bien avant le concasseur, pensant jouir d’une retraite bien méritée à la campagne. Elle est d’autant plus en colère que l’on a présenté l’aménagement de cette zone d’activités comme une zone artisanale exempte de problèmes de nuisances.
Elle s’en prend également aux camions qui ne respectent pas le plan de circulation mis en place. "On a continuellement ce genre de camions", remarque-t-elle en voyant passer un poids-lourd. Et le pire, c’est que, d’après elle, ces camions empruntent la rue Vincent-Bordais, interdite aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, alors qu’ils devraient passer par la rue Jean-Cocteau. "Ils perdent leur chargement (sable, gravier...) ; on ne peut plus marcher en sécurité sur le bord de la route".
Les habitants du quartier s’inquiètent de la proximité d’un dépôt de bouteilles de gaz alors que le règlement de la ZAC stipule que les installations destinées à l’entreposage ou au stockage ne sont permises dans la ZAC qu’"à condition qu’elles soient destinées à une activité exercée sur place". D’autant qu’au début de l’année, un incendie a éclaté et on ne sait pas bien s’il était dû à un incident sur les tapis roulants du concasseur ou à un embrasement de vieux pneus.
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