Désenclaver La Rivière : une urgence

9 mars 2007

En 2030, La Réunion pourrait compter plus d’un million d’habitants. En 2020, le Sud compterait 342.500 habitants. C’est en s’appuyant sur ces chiffres qu’Yvon Bellon, Conseiller général, demande de désenclaver les Hauts de l’île, et plus précisément La Rivière, avant qu’il ne soit trop tard, avant que le littoral ne soit complètement asphyxié.

Selon Yvon Bello, ce désenclavement des Hauts du Sud de l’île passerait tout d’abord par la création d’une liaison routière fiable et sécurisée entre les Lianes à Saint-Joseph et jusqu’à Grand Fond Saint-Leu. Elle serait raccordée à la future route des Tamarins, ce qui permettrait une meilleure circulation de Saint-Paul jusqu’à Saint-Joseph.
Dans ce sens, la construction d’un pont entre la commune de l’Entre Deux et la future commune de La Rivière est indispensable. Ce pont viendrait en prolongement de celui qui est déjà en service à l’Entre Deux.
« C’est une revendication constante des Riviérois depuis longtemps », assure Yvon Bello, et ce dernier dénonce l’inaction du Maire de Saint-Louis à ce sujet.
A travers ces deux chantiers, le littoral et à la ville de Saint-Louis ne seront plus pris d’assaut et les embouteillages seront moindre importance.
Il est vrai qu’aujourd’hui, un habitant de La Rivière doit obligatoirement passer par Saint-louis pour aller à l’Etang-Salé, ou à Saint-Joseph. Ce serait plus simple de créer une route à mi-hauteur.
A terme, ces équipements routiers permettraient de relancer l’activité économique rurale des Hauts. De nouvelles zones d’activités pourront être créées, le tourisme vert aurait également toute sa place dans ce nouvel aménagement.
Ce sont des centaines d’emplois qui peuvent être créées, et d’autres, être consolidées.
Enfin, dans l’objectif de faire de La Rivière la 25ème commune, ce quartier serait définitivement désenclavé et pourrait profiter du développement de toute la zone des Hauts.
Dans l’immédiat, « il est donc important de s’associer aux réflexions du syndicat mixte proposé par Paul Vergès, pour la construction de ponts et l’endiguement des ravines ».
Et cela, pour ne plus revenir sur les mêmes situations après chaque cyclone.

SP


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