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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
À cinq jours du scrutin, un enseignement de la crise au Japon
15 mars 2011, par
Pendant que le monde se met à contester l’utilisation du nucléaire comme source énergie mais également le pétrole et le charbon, à La Réunion, l’UMP et Didier Robert ont donné un coup d’arrêt aux énergies renouvelables. Ces dernières sont pourtant sans risque pour la population et l’environnement. Cette décision condamne la population à utiliser des énergies fossiles polluantes et dangereuses.
La Réunion aurait pu être une île en plein développement et toujours en avance dans le domaine des énergies renouvelables, notamment avec les énergies éolienne, photovoltaïque, géothermique, maritime présentes. Celles-ci ne posent aucun problème de danger en cas d’accident d’exploitation. À cette sécurité environnementale s’ajoutent les créations d’emploi à La Réunion. Mais, Didier Robert et l’UMP ont décidé de donner un coup d’arrêt à tous ces projets. C’est la destruction de l’avenir de La Réunion.
Depuis 1999 et le mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025, notre pays avait suivi un chemin qui pouvait inspirer d’autres îles confrontées au même défi. L’ancienne équipe de la Région avait développé des outils pour ces objectifs, et les premiers résultats positifs ont commencé à arriver.
En effet, notre île était saluée par les autorités sur les avancées en matière de développement et de prévention des mesures d’atténuation liées aux changements climatiques. Mais aujourd’hui, toute cette avancée a été détruite, sans explication. Toutes ces énergies renouvelables permettent d’éviter l’utilisation d’énergie fossile, comme le pétrole, qui est une denrée rare, couteuse et polluante.
La catastrophe au Japon pousse l’opinion publique à relancer le débat sur le thème de la nécessaire transition énergétique des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Or, tout comme le Japon, La Réunion est sujette à des catastrophes naturelles (cyclones, houles…), dont la violence va s’intensifier au cours des années. C’est la conséquence du changement climatique.
Or, la catastrophe qui touche une centrale nucléaire rappelle que le risque zéro n’existe pas. Manifestement, les concepteurs de cet ouvrage n’avaient pas prévu qu’il soit confronté à un phénomène naturel d’une telle ampleur. Car depuis que les séismes sont mesurés, le Japon n’avait connu pareil tremblement de terre.
En cas d’accident, les énergies renouvelables prévues dans l’autonomie énergétique ne menacent pas la santé de la population. La chute d’une éolienne ou le court circuit d’une batterie n’oblige pas à l’évacuation de villes entières. Le photovoltaïque, la géothermie et l’exploitation de l’énergie des mers sont sans danger. Par contre, une fuite de carburant dans une centrale thermique peut avoir d’importantes conséquences sur l’environnement.
La protection de la population est un des aspects importants de la stratégie d’autonomie énergétique. Mais c’est ce droit à la protection que l’UMP a décidé d’enlever avec la complicité de Didier Robert à la Région.
La catastrophe au Japon et ses conséquences clarifient encore plus le choix des électeurs dans cinq jours.
Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy et de Didier Robert, tous les projets du développement durable (PRERURE, Tram Train…) ont été détruits, c’est pour cette raison que le 20 mars prochain, la population sanctionnera les responsables politiques qui mettent en danger les Réunionnais.
Céline Tabou
Pas de risque zéro
Nouveau Tchernobyl au Japon ?
Le Japon vient de subir un séisme de 8,8 sur l’échelle de Richter et des tsunamis ont détruit des milliers d’habitations, routes et infrastructures. Ces catastrophes naturelles ont été suivies de séismes de magnitude moindre, cependant le plus inquiétant reste la catastrophe nucléaire, suivie heure par heure au Japon et dans le monde.
A la suite du violent séisme, une explosion s‘était produite sur le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima Daiichi, samedi 12 mars. Par la suite, le réacteur n°2 a perdu ses fonctions de refroidissement et deux jours plus tard, le 14 mars, une déflagration s’est produite au niveau du réacteur n°3 de cette même centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. C’est désormais la crainte d’une catastrophe comparable à celle de Tchernobyl, à savoir la fusion des réacteurs. Ce sont surtout les pannes constatées sur les réacteurs n°1 et n°3 qui ont entraîné une explosion du bâtiment abritant chacun des réacteurs.
A l’heure du bouclage, la télévision publique NHK, a confirmé la fusion du cœur du réacteur n°2 à Fukushima 1, les cartouches de combustible nucléaire de ce réacteur n°2 se trouveraient de nouveau à l’air libre à la suite de la baisse du niveau d’eau, selon l’agence de presse Kyodo. Le risque est que les combustibles pourraient entrer en surchauffe et fondre, entraînant de possibles fuites radioactives si le caisson qui les protège était endommagé a indiqué "L’Express". C’est pour cette raison que le gouvernement a demandé l’envoi d’une équipe d’experts de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).
En 2005, le Japon comptait 55 réacteurs nucléaires répartis sur 17 centrales en activité, faisaient du pays, le 3ème producteur d’électricité nucléaire au monde. La question se pose de savoir si les autorités japonaises avaient elles prévus de tels risques lorsque les centrales ont été construites. En effet, le Japon est une île et une zone sismique dense, ses infrastructures (temples, supermarché, administration) sont construites de sorte à faire face aux risques naturels, comme les tremblements de terre. Mais, les autorités n’avaient pas prévu un séisme d’une telle force (8,8 sur échelle de Richter). En dépit de toute prévention, il n’existe pas de risque zéro avec l’énergie nucléaire.
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