
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
26 septembre 2012
La Cour de cassation a confirmé aujourd’hui la responsabilité de Total et des trois autres condamnés dans l’affaire du naufrage de l’Erika. La nouvelle a été accueilli avec joie du côtés des parties civiles qui soulignent un « signe envoyé aux pollueurs ».
« Une victoire totale », « une décision historique » et « un arrêt qui va faire jurisprudence ». Les parties civiles ont honoré avec lyrisme cette victoire contre les pollueurs. C’est « un très grand jour pour tous les défenseurs de l’environnement », s’est exclamée Corinne Lepage, avocate de dix communes du littoral.
Les juges ont confirmé dans un rapport de 300 pages, la responsabilité total du groupe pétrolier Total et de trois autres condamnés en 2010 dans l’affaire du naufrage de l’Erika en 1999, qui avait souillé 400 km de côtes.
Un surprise et un soulagement pour les parties civiles, car le 24 mai dernier, l’avocat général de la Cour de cassation Didier Boccon-Gibod avait recommandé une annulation de la condamnation de Total, au motif que la justice française n’était pas compétente. Le navire avait en effet sombré en dehors des eaux territoriales françaises, en Zone économique exclusive (ZEE). Cette recommandation n’a donc pas été suivie.
L’avocat général avait de même remis en cause l’indemnisation du "préjudice écologique", accordé en première instance et en appel à plusieurs collectivités et associations (comme la Ligue de Protection des Oiseaux), indépendamment de tout dommage économique.
Un réquisitoire qui n’a donc pas été suivi par les juges, qui sont même allés plus loin que la Cour d’appel, en estimant que Total « avait commis une telle faute (...) et vu sa responsabilité retenue par la chambre criminelle qui l’a condamné à réparer les conséquences du dommage solidairement avec ses coprévenus ». L’enjeu de la décision de la Cour de cassation n’était pas financier, puisque Total s’est déjà acquitté des sommes qu’il devait (171 millions, Rina ayant versé les 30 millions restants), précisant que ces versements étaient "définitifs".
Une jurisprudence Erika
« C’est une victoire totale et une décision inespérée, s’est félicité Jacques Auxiette, président de la région Pays de la Loire. Une autre décision aurait été très mal vécue dans la région. Car la pollution elle, était bien réelle. Il y avait un réel risque de perte de confiance dans la justice ».
Pour Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) « On trace l’avenir. On ne pourra plus polluer comme par le passé ». « La mer n’est pas un zone de non droit, n’est pas une zone d’impunité. Demain nous savons que les navires poubelles seront sanctionnés de la manière la plus dure », a renchéri Bruno Retailleau, président du Conseil général de Vendée.
Jacky Bonnemains le président et porte-parole de l’association pour la défense de l’environnement Robin des bois, partie civiles s’est dit lui aussi « entièrement satisfait, c’est un excellent arrêt, qui va complètement à l’encontre des conclusions complètement abracadabrantes et alarmistes de l’avocat général ».
L’association Greenpeace s’est dit « soulagée » par cette décision, car, estime-t-elle, « si la Cour de cassation avait cassé les condamnations, cela serait revenu à distribuer un permis de polluer à tous les pétroliers ».
La ministre de l’Ecologie a tenu, lors des questions au gouvernement, a « remercié l’engagement » des parties civiles et des associations. Delphine Batho a par ailleurs confirmé que le gouvernement allait tirer « les leçons » de cette affaire et « inscrire dans le code civil » cette jurisprudence.
De son côté, Daniel Soulez Larivière, l’avocat de Total, a déclaré qu’il allait déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)