
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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L’intérêt général doit passer avant celui des actionnaires des marchands d’eau potable
13 janvier, par
La crise climatique a installé la sécheresse à La Réunion. Cela rend la ressource en eau encore plus précieuse. L’artificialisation des sols sous forme de routes et de parking empêche l’infiltration de l’eau pour alimenter les nappes phréatiques, ce qui réduit la ressource. La généralisation de la récupération de l’eau de pluie permettrait de rendre les familles moins dépendantes des sociétés vendant l’eau potable tout en préservant la ressource. Mais ceci va à l’encontre de la domination des grandes sociétés françaises sur le marché de l’eau potable. En effet, l’eau de pluie ne peut être facturée par ces sociétés, elle ne passe pas par le compteur.
La gestion de l’eau à La Réunion est marquée par des défis : l’entretien du réseau d’adduction d’eau potable où plus de 30 % de l’eau est perdue à cause des fuites et la surconsommation dans un contexte de sécheresse persistante, conséquence de la crise climatique.
Lorsque la pluie tombe, elle n’est pas récupérée. L’artificialisation des sols sous forme de routes et de parking empêche l’infiltration de l’eau pour alimenter les nappes phréatiques. Cette quantité considérable d’eau est perdue, elle finit dans la mer
Parmi les solutions envisageables pour éviter que des Réunionnais doivent supporter des coupures d’eau, la récupération des eaux pluviales est une alternative crédible. Cependant, son adoption reste limitée, en partie en raison de la domination de grandes sociétés françaises sur le marché de l’eau potable, qui en tirent des profits substantiels.
La distribution de l’eau potable à La Réunion et l’assainissement sont majoritairement contrôlés par des filiales d’entreprises françaises. Ces sociétés ont établi un monopole sur la fourniture de l’eau, transformant cette ressource vitale en une marchandise source de profits. Grâce aux aides publiques et aux recettes des factures d’eau payées par les Réunionnais, ces sociétés peuvent investir des centaines de millions d’euros dans des infrastructures coûteuses pour potabiliser l’eau et l’assainir avant la rejeter à la mer. Les bénéfices générés sont rapatriés vers la France. C’est une illustration du néocolonialisme français qui est le régime actuel à La Réunion.
Malgré les avantages évidents de la collecte des eaux de pluie, notamment en termes d’autonomie de la population et de réduction de la pression sur les ressources en eau potable, cette pratique demeure marginale à La Réunion. Plusieurs facteurs expliquent cette situation.
Tout d’abord, les grandes entreprises de distribution d’eau ont intérêt à maintenir leur clientèle dépendante de leur service marchand. Elles n’ont pas intérêt à soutenir activement les initiatives visant à encourager l’autonomie des familles en matière de consommation de l’eau. En effet, l’eau de pluie ne peut être facturée, car elle ne passe pas par le compteur qui sert à établir la facture d’eau.
Ensuite, des réglementations au service de ces grandes entreprises limitent l’utilisation de l’eau de pluie, en prétextant des raisons sanitaires. Par exemple, il est déconseillé d’utiliser l’eau de pluie pour laver le sol à l’intérieur de la maison, ou pour évacuer les déchets dans les toilettes !
Enfin, les pouvoirs publics n’en font pas une priorité. Dans un pays où plus de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, les équipements de récupération d’eau de pluie coûtent chers. Ils sont absents des nombreux immeubles d’habitat collectif et ce n’est pas aux locataires des sociétés françaises de HLM de payer ce service par une augmentation du loyer. La Caisse des dépôts et consignation et Action logement devrait investir une partie de leurs bénéfices rapatriés en France pour installer des récupérateurs d’eau de pluie dans les immeubles.
Dans les maisons individuelles, le coût du système de récupération et de la citerne de stockage est au-dessus des moyens de beaucoup.
Pour réduire la dépendance vis-à-vis de grandes sociétés étrangères à La Réunion et mieux gérer la ressource en eau, plusieurs actions pourraient être envisagées.
Des aides financières importantes, des formations et des campagnes de sensibilisation pourraient inciter les familles à adopter des dispositifs de collecte des eaux de pluie. Soutenir les entreprises réunionnaises spécialisées dans ce secteur favoriserait la création d’emplois à La Réunion et réduirait la dépendance aux acteurs extérieurs. Ces aides pourraient être prélevées sur les fonds publics considérables subventionnant les investissements des vendeurs d’eau potable à La Réunion.
La récupération des eaux de pluies offre une opportunité de diminuer la dépendance de La Réunion tout en préservant la ressource en eau menacée par la surconsommation.
Enfin, il est évident qu’une priorité doit être la réduction de cette surconsommation. Rappelons que sur la moyenne de 180 litres d’eau potable par jour et par personne consommés à La Réunion.
Mais ceci va à l’encontre de la domination des grandes sociétés françaises sur le marché de l’eau potable. L’intérêt des actionnaires passe encore malheureusement avant l’intérêt général.
M.M.
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Messages
14 janvier, 08:15, par Cédric FONTAINE
Bonjour,
Je lis dans votre article que la récupération des eaux de pluie est déconseillée pour le lavage du sol et l’alimentation des chasses d’eau. Pourtant, l’arrêté et le décret du 12/07/2024 qui encadrent cette pratique autorise sans aucune contrainte particulière ces usages. Le lave-linge peut aussi être alimenté en eau de pluie. Lorsque l’on pense récupération des eaux de pluie, il faut aussi sortir de la maison individuelle pour alimenter les sanitaires des bureaux et établissements scolaires, le lavage automobile en concession ou centre automobile, le lavage des rues, .....les usages sont multiples. Il est à noter que le développement à grande échelle de cette pratique contribue à limiter le ruissellement lors d’épisodes de pluie intenses.
En tant que bureau d’étude spécialisé dans ce domaine, j’ai mis à disposition du grand public un outil de dimensionnement d’installation de récupération des eaux de pluie : www.la-banquise.com
En tant que formateur, je ne peux qu’encourager les professionnels, installeurs et maître d’œuvre à se former sur cette thématique.
Cordialement.