
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Sauvons le plus grand récif corallien du monde
11 mars 2015
Tandis qu’approche le jour de la décision du statut de la Grande Barrière de corail, le WWF et l’Australian Marine Conservation Society (AMCS) annoncent que le gouvernement australien devrait légiférer sur une interdiction de tout dépôt des boues de dragage à échelle industrielle sur ce site fragile inscrit au patrimoine de l’Unesco.
L’année dernière, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco s’était avoué inquiet de la pratique qui consiste à déposer des millions de tonnes de boues de dragage dans les eaux du récif. En juin, le comité décidera ou non de classer la Grande Barrière de corail sur la liste du patrimoine mondial en péril.
« Le gouvernement fédéral australien va devoir faire un effort en matière de protection de la Grande Barrière. S’il ne signe pas d’engagements majeurs, parmi lesquels des lois interdisant le dépôt des boues de dragage, le classement du récif au patrimoine mondial de l’Unesco est menacé » a déclaré le directeur du WWF Dermot O’Gorman.
Le mois dernier, le gouvernement fédéral australien a exprimé à l’Unesco ses craintes quant à l’avenir de l’écosystème de la Grande Barrière. D’ici la fin du mois, on s’attend à ce que le gouvernement présente à l’Unesco les actions qu’il envisage d’entreprendre afin d’inverser cette tendance.
Dans un courrier commun adressé à l’Unesco, le WWF et l’AMCS déclarent que « la Grande Barrière fait face à des menaces majeures à sa survie à long terme » et qu’ « à ce jour, la réponse de l’Australie à cette sombre réalité a été plus qu’inadéquate ».
Un recensement gouvernemental officiel publié l’année dernière a montré que de très nombreuses espèces vivant aux abords du récif, comme les coraux, les prairies marines et les dugongs, mammifères rares sont en danger et font désormais partie des espèces menacées. Dans les deux tiers méridionaux de la Grande Barrière de corail, la population de dugongs a lourdement souffert : elle est passée de 3000 individus en 1987 à seulement 600 en 2011.
Ce recensement a également indiqué que les tortues marines étaient elles aussi victimes de cette détérioration. Le récif abrite six des sept espèces de tortues marines existant sur notre planète ; trois d’entre elles sont menacées ou en danger critique d’extinction.
Comme l’a publié un analyste du WWF en janvier dernier, le dragage et le dépôt des fonds marins liés à la croissance d’immenses unités portuaires a eu des impacts dévastateurs sur la Grande Barrière. « Le dragage et le dépôt des boues détruit le corail, les prairies marines et les habitats du plancher océanique. Ses conséquences sur la vie marine sont immenses », indique son rapport.
Plus de 120 000 personnes ont signé la pétition du WWF qui demande à l’Australie de cesser la destruction industrielle de cet écosystème marin très riche.
En plus de légiférer sur l’interdiction fédérale de tout dépôt de boues de dragage dans les eaux de la Grande Barrière de corail classées au patrimoine mondial de l’Unesco, le WWF demande au gouvernement australien :
- d’éviter tout dragage inutile sur le site de la Grande barrière de corail classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et de minimiser l’impact du dragage d’entretien.
- d’inverser le déclin de la qualité des eaux dans les 10 ans à venir grâce à des réformes et des investissements majeurs pour réduire la pollution terrestre et rétablir les bassins versants.
- de tenir ses engagements en tant que partie à la Convention du patrimoine mondial en entretenant et en protégeant pleinement la valeur universelle exceptionnelle de la Grande Barrière.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)