« La Terre nourricière est prise de fièvre », a alerté le Secrétaire général António Guterres dans un message pour la Journée internationale de la Terre.
« Nous savons la cause de cette maladie : les émissions de gaz à effet de serre que l’humanité rejette dans l’atmosphère, et qui proviennent essentiellement des combustibles fossiles. Nous en connaissons les symptômes : les incendies de forêt, les inondations et les chaleurs, qui font des ravages, des vies perdues et des moyens de subsistance anéantis. Et nous connaissons le remède : réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre et accélérer l’adaptation pour nous protéger – et protéger la nature – des catastrophes climatiques », ajoute-t-il.
Énergies renouvelables et mesures d’adaptation
Selon le chef de l’ONU, tout le monde gagne « à prendre le chemin de la guérison ».
Il relève que « les énergies renouvelables sont moins chères, plus saines et plus sûres que les combustibles fossiles » et que « les mesures d’adaptation sont essentielles pour créer des économies solides et des sociétés plus sûres, aujourd’hui et demain ».
Le Secrétaire général rappelle que cette année tous les pays doivent établir de nouveaux plans d’action nationaux pour le climat compatibles avec l’objectif de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius, « qui sera primordial pour éviter la pire des catastrophes climatiques ».
Selon lui, il s’agit d’une occasion unique de profiter des avantages de l’énergie propre et il invite tous les pays à la saisir, le G20 montrant la voie à suivre.
« Nous devons également agir pour lutter contre la pollution, freiner l’appauvrissement de la biodiversité et fournir les fonds dont les pays ont besoin pour protéger notre planète », ajoute-t-il.
Pas une menace abstraite
De son côté, le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, insiste sur le fait que la triple crise planétaire du climat, de la biodiversité et de la pollution « ne constitue pas une menace abstraite ».
« Ce qui a changé, c’est notre connaissance des dégâts qu’elle cause à nos écosystèmes, à nos moyens de subsistance et à nos droits humains. Nous devons passer à une économie durable, et non à une économie qui exploite, pollue et gaspille », ajoute M. Türk dans un message sur le réseau social X.
Protéger les forêts du bassin du Congo
A l’occasion de la Journée de la Terre nourricière, le bureau de l’Unicef en République démocratique du Congo (RDC) raconte comment des Enfants Reporters se mobilisent pour protéger les forêts du bassin du Congo, une vaste région qui s’étend sur six pays, dont la RDC.
Les communautés autochtones vivent en symbiose avec la nature depuis des générations. Pour elles, la forêt est bien plus qu’un simple cadre de vie : elle est une source de nourriture, d’eau de médicaments et de matériaux essentiels au quotidien.
Mais aujourd’hui, cet équilibre est menacé. La déforestation massive, les changements climatiques et la perte de biodiversité mettent en péril cet écosystème vital.
Face à cette menace croissante, des enfants congolais tirent la sonnette d’alarme pour appeler à la protection urgente de la forêt.
À Mbandaka, capitale de la province de l’Equateur, un groupe d’Enfants Reporters formés par l’Unicef utilise ainsi la radio, la vidéo et des reportages de terrain pour sensibiliser les citoyens autour d’un message simple, mais crucial : il est temps d’agir, avant qu’il ne soit trop tard.
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