
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Premières Assises de la Croissance verte
4 octobre 2018
En collaboration avec l’Association des Villes et des Collectivités de l’Océan Indien (AVCOI) et la ville de Saint-Pierre, ILEVA et la ville de La Possession organisaient hier à l’IUT de Saint-Pierre la 1ère édition des Assises de la Croissance Verte. Ces rencontres rassemblent des élus locaux représentant les îles de Madagascar, Maurice, Mayotte, des Comores, des Seychelles et de La Réunion. L’objectif est de tracer la feuille de route qui permettra, demain, d’optimiser le traitement des déchets entre les différents pays de l’Océan Indien et d’organiser l’émergence d’une économie circulaire.
Selon les organisateurs, cette 1ère édition des Assises de la Croissance Verte s’inscrit dans le droit fil des engagements internationaux pris en faveur des changements climatiques et du développement durable. A l’instar des autres régions du monde, les îles de l’Océan Indien qui compteront 35 millions d’habitants en 2025, 40 millions en 2030, sont confrontées à un triple défi : celui de concilier démographie, économie et écologie.
Dans le contexte insulaire qui lie nos territoires, la préservation de nos espaces et la gestion des déchets représentent à la fois une contrainte supplémentaire et une formidable opportunité. Une contrainte parce que les disparités géographiques, économiques et surtout réglementaires sont réelles. Une opportunité parce que la volonté politique et le besoin d’avancer, ensemble, dans la même direction, est forte.
Depuis l’émergence du concept l’économie circulaire pose comme postulat que « nos déchets sont des ressources » dont il est possible de tirer une véritable valeur. Se basant sur ce principe, les organisateurs de ces premières Assises de la Croissance Verte dans l’Océan Indien visent trois objectifs à court terme :
Produire un état des lieux : actualiser le bilan 2014 sur la gestion, le traitement et la valorisation des déchets publié dans un rapport établi par la Commission de l’Océan Indien (COI) et l’Agence Française de Développement (AFD).
Mutualiser problématiques et solutions : identifier un ensemble de projets de coopération régionale sur la base du diagnostic communément partagé et favoriser l’émergence de filières de recyclage qui contribueront à nourrir le modèle de l’économie solidaire régional.
Mettre en oeuvre des solutions communes : tracer une feuille de route commune afin de développer une synergie positive et de construire, étape après étape, les contours d’une coopération efficace vecteur de développement solidaire et durable des îles insulaires de l’Océan Indien
La production de déchets valorisables dans l’Océan Indien est estimée à près de 550 000 tonnes par an selon les chiffres publiés par la COI en 2014. Les papiers/cartons – 290 000 tonnes – représentent plus de la moitié de ces volumes. Les plastiques pèsent 134 000 tonnes, les métaux 100 000 tonnes et les pneus un peu moins de 20 000 tonnes.
La production de déchets dangereux est estimée, pour sa part, à 35 000 tonnes. Les huiles minérales usagées - 15 000 tonnes – représentent les volumes les plus importants. Les autres produits affichent des tonnages moins élevés (7 000 tonnes pour les batteries de voiture, 5 700 pour les piles et accumulateurs, 1 500 pour les lampes et néons…).
L’étude publiée en 2014 par la Commission de l’Océan Indien sur le secteur des déchets se caractérise par des disparités économiques, politiques et culturelles entre les cinq îles. Ces disparités pèsent aujourd’hui sur le développement de stratégies communes.
La gestion des déchets dans les cinq îles de l’Océan Indien n’obéit pas aux mêmes règles. La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux a bien été ratifiée par les cinq membres de la COI mais elle ne règle pas toutes les questions. Alors que Maurice et les Comores ont ratifié la Convention de Bamako de 1998 interdisant l’importation de déchets dangereux en Afrique, Les Seychelles n’ont pas signé ce texte. Les règles particulières à cette catégorie de déchets paralysent également leur gestion à l’échelle régionale. Contrainte par la réglementation française et européenne, La Réunion ne peut exporter ses déchets dangereux que vers des pays appartenant à l’OCDE.
Au même titre que l’harmonisation des règles entre les états voisins, la question des coûts de traitement des déchets se trouve aujourd’hui au cœur des discussions. En raison de la faiblesse des gisements, les états insulaires ne parviennent pas à optimiser écoomiquement le traitement de leurs déchets. L’exportation ou l’importation de volumes d’un territoire à un autre afin de favoriser le développement de nouvelles filières et d’optimiser les installations de traitement constitue, de ce fait, une priorité. La quasi-totalité des déchets valorisables sont exportés vers l’Asie et à l’exception de La Réunion la majorité des déchets dangereux ne sont pas traités.
Le rapport de la COI pointe clairement « l’inadéquation entre les stratégies des différents opérateurs maritimes et les acteurs de l’économie régionale ». Concentré entre les mains des majors, le fret maritime dans la zone demeure très élevé comparé aux tarifs pratiqués vers l’Asie ou l’Inde. Cette dépendance maritime pèse négativement aujourd’hui sur les échanges commerciaux dans la zone et ne favorise pas l’importation ou l’exportation de déchets.
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