Ravine du Butor à Saint-Denis...

...inondée de cadavres de poissons

17 août 2006

Spectacle terrible, hier en début de journée à la ravine du Butor à Saint-Denis, non loin du cimetière de l’Est. Une multitude de cadavres de poissons flottaient au niveau du bassin. Ils étaient là au milieu d’une quantité de déchets dont des bouteilles en plastique, surnageant dans une eau boueuse et stagnante, là, alignés l’un à côté de l’autre sur le côté ou sur le dos, les gueules grandes ouvertes vers le ciel.

Qui alerter ?

Devant un tel tableau, le premier réflexe est d’alerter sans attendre la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) à Saint-Denis, c’est ce que nous avons fait. Les responsables apprennent par notre intermédiaire la nouvelle, mais ne peuvent pas intervenir sur le site. Même son de cloche du côté du Service Environnement de la Mairie de Saint-Denis et de la Brigade Nature située dans la cour de la DIREN. Un autre appel est alors donné à la Direction Départementale de l’Équipement à Saint-Denis. Une secrétaire transmet le message à un des responsables. On est en communication avec lui. Il écoute et nous oriente vers l’Agence Nord de la DDE à la rue Léopold Rambaud à Saint-Denis. Elle se trouve à proximité de la Ravine du Butor. Première sonnerie, deuxième sonnerie etc. Personne pour répondre.

Ce n’est pas la première fois !

Les interlocuteurs, contactés hier, semblaient apprendre la nouvelle, mais ne semblaient pas surpris. Ce n’est pas la première fois que l’on découvre des cadavres de poissons à cet endroit. Certains affirment que l’on y déverse des produits dangereux. D’autres disent que le réseau d’assainissement des eaux de la ville de la capitale est à revoir. Cependant, on note que pour signaler ce genre de situation, il est très difficile d’être en contact avec le bon interlocuteur.
L’ensemble des Réunionnais - petits et grands - récemment, ont participé à la Semaine du développement durable. L’accent a été surtout mis sur la préservation de la faune et de la flore de l’île. Qu’en est-il aujourd’hui de toutes ces promesses ?

Jean-Fabrice Nativel


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