
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
9 janvier 2008
Ici, pas d’OGM. Personne ne pouvait rater ce slogan du leader altermondialiste José Bové qui fait sa grève de la faim au sein des locaux du Ministère des sans logis, rue de la Banque à Paris. Le berger du Larzac veut que la France s’active pour assurer d’une clause de sauvegarde européenne interdisant la culture des OGM.
Il n’était pas à Millau, ou sur les plateaux du Larzac, pas même en train de protester contre le béton de l’imposant viaduc. José Bové était à Paris, sous la Tour Eiffel, faisant savoir aux Français sa volonté de faire une grève de la faim, pour que l’on cesse avec les OGM. Plus de 20 grévistes de la faim suivent le leader altermondialiste dans son combat. Ils sont tous dans les locaux du Ministère des sans logis, rue de la Banque à Paris. J. Bové n’est pas avachi, encore tenaillé par la faim, mais plutôt en train de donner un entretien de presse. D’autres journalistes attendent patiemment leur tour. « Enfin, de l’action ! », me confie un confrère. Entre le fauchage de maïs transgénique et la grève de la faim, on peut dire que José Bové est un militant de l’extrême, qui va jusqu’au bout de ses choix.
Pourquoi faire ?
« Pour quoi au juste ? une grève de la faim, c’est bien, mais je ne sais même pas pourquoi », lance un sans-logis aux journalistes. Il faut dire qu’après tous les discours, les phrases à sensation données lors du Grenelle de l’environnement, ainsi qu’à la fin de celle-ci, marqué on s’en souvient par un discours présidentiel manifestement au diapason avec les recommandations de la Confédération Paysanne... Bref ! On s’attendait presque à voir Sarkozy descendre lui-même dans les champs pour sarcler le maïs transgénique. Aujourd’hui, il attend les conclusions du Comité scientifique qui devrait statuer le 11 janvier prochain. Pour le leader de la Confédéraion Paysanne, il faut jouer le jeu de la cohérence entre le discours et les actes. « On ne peut pas dire telle chose et faire son contraire », déclare José Bové, notant que le gouvernement n’a que geler la vente aux producteurs jusqu’au 9 janvier. Il faut tout simplement interdire les OGM, mais le fait est que l’Union européenne permet la culture du maïs OGM Monsanto 810. Le 15 janvier prochain, le Sénat doit examiner un projet de loi qui vise à donner un cadre plus transparent sur l’utilisation des OGM. On comprend donc que cette action est d’actualité, mais est-ce que cela aura un véritable impact sur le choix gouvernemental ? « Je ne suis pas un fanatique de la grève de la faim, mais on ne voit pas d’autres solutions aujourd’hui. Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ? Séquestrer un Ministre ? », lance José Bové, qui note que selon un sondage de RMC « entre 59 et 60% des auditeurs soutenaient cette grève de la faim ». Est-ce un sondage sérieux après tout ?
En attendant la clause de sauvegarde
« Geste d’utilité publique », selon une sénatrice Verte du Nord, Marie-Christine Blandin. Sûrement ! Peut-être que cela incitera les politiques à plus de cohérence, à un respect scrupuleux des conclusions du Grenelle de l’environnement. D’autres crient à la manipulation, à la démagogie pure et simple, à l’instrumentalisation médiatique. José Bové, comme tant d’autres, veulent que l’esprit du Grenelle de l’environnement soit préservé. Entre temps, le leader de la Confédération Paysanne a promis de poursuivre son action, jusqu’à ce que La France assure d’une clause de sauvegarde européenne interdisant la culture des OGM. Quant aux récentes déclarations de Nicolas Sarkozy lors de son grand oral à la presse hier, José Bové déclarait à nos confrères de l’AFP rester prudent. « La clause de sauvegarde était un engagement et d’une certaine manière le Président de la République le confirme puisqu’il a parlé du respect des engagements du Grenelle », a indiqué à l’AFP M. Bové, en grève de la faim depuis près d’une semaine. Les grévistes sont suivis par des médecins, dont 3 spécialistes qui ont suivi des grévistes d’Action directe et de RESF.
Bbj
« Le meilleur moyen de faire respecter les conclusions du Grenelle »
« Je suis gréviste de la faim, pour le droit des peuples à re-semer leur propre semence, parce que les OGM sont des semences non fertiles, pour que le Gouvernement respecte ses engagements tenus lors du Grenelle de l’environnement, pour que les députés et les sénateurs se posent les vraies questions sur les dangers de l’OGM. Je place mon action dans la lignée de la philosophie gandhienne, parce que l’on a tout essayé, on a informé, discuté, on a fauché. La grève de la faim, c’est aujourd’hui le meilleur moyen de faire respecter les conclusions du Grenelle. »
Or, a ajouté José Bové, « la question de fond qu’on a posé, c’est la question de la parole donnée et qui doit être respectée. Je suis très circonspect ». « Le fait que le président de la République lui-même évoque la question de la clause de sauvegarde, montre que cette question qui motive notre grève de la faim est une question importante puisque c’était un engagement du Grenelle », a estimé José Bové. Il a indiqué avoir « du mal à imaginer que la Haute autorité puisse décider que le Mon810 ne pose aucun problème vu tous les rapports qui existent et qui démontrent l’inverse ». Le Comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM doit se prononcer mercredi ou jeudi sur le Mon810, seul OGM cultivé en France. Le président de la République Nicolas Sarkozy s’est déclaré prêt à « recourir à la clause de sauvegarde » sur les OGM, s’il y a des « doutes sérieux » sur ceux qui sont cultivés en France, a-t-il déclaré mardi lors de sa première conférence de presse à l’Elysée depuis son élection.
Bbj
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