
C’était un 30 juin
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9 mars 2007
Aujourd’hui, la situation est redevenue à peu près normale sur la commune du Tampon. Mais on peut dire que le cyclone Gamède aura laissé des traces, notamment sur le réseau de distribution d’eau. A ce sujet, le travail des équipes de terrain présentes afin de remettre en service le réseau et permettre un réapprovisionnement des foyers est à souligner.
Pour aider les Tamponnais à panser les plaies liées à Gamède et en complément de la demande de la déclaration d’état de catastrophe naturelle, Didier Robert a mis en place une “Cellule d’indemnisation Gamède” dans chaque mairie annexe, afin d’enregistrer les demandes des personnes non assurées et donc bénéficiant du dispositif CMFS (Comité Ministériel du Fonds de Secours). Un bilan pourra être dressé dans les prochaines semaines, afin de déterminer le montant global et les différents types de travaux à effectuer.
Déterminer les projets prioritaires
Concernant les infrastructures et équipements non assurables de la commune, les dégâts se chiffrent à près de 40 millions d’euros, principalement sur les réseaux de distribution d’eau et d’électricité. Les voiries ont été également bien endommagées. A ce jour, l’ensemble du réseau routier est praticable, à part une voie qui le serait moins.
La participation active de la commune dans l’ensemble de ces travaux à effectuer va donc nécessiter de faire un choix. « Il nous sera impossible de tout faire. Certains projets d’investissement seront privilégiés par rapport à d’autres », souligne Didier Robert. A l’heure actuelle, impossible de dire quels projets seront abandonnés. Mais la priorité sera donnée à l’eau, c’est-à-dire améliorer le réseau de captage et de distribution. Selon Pascal Hoarau, ingénieur à la commune du Tampon en charge de l’eau, « le réseau de distribution date d’une trentaine d’années, et on peut dire qu’il est encore suffisant par rapport à la demande. Ce qui pose problème, c’est la sécurisation de ce réseau qui se trouve sur la falaise, et à chaque fois qu’il y a des éboulis, cela endommage le réseau ».
C’est dans cette optique que Didier Robert a initié la création d’une Commission d’Instance de l’Eau regroupant tous les acteurs du dispositif de captage et de distribution, ainsi que tous les usagers.
Avec plus de 1.000 permis de construire autorisés chaque année, la Ville du Tampon se doit de remettre à jour et de sécuriser son réseau de distribution.
C’est un enjeu pour toute La Réunion
24 millions d’euros sont d’ores et déjà prévus pour la modernisation et le renforcement des réseaux. Mais la commune attend des aides du Département, Etat, Région, Europe.
Il est devenu urgent que les différents acteurs publics s’engagent financièrement à rééquilibrer le Sud par rapport au Nord.
Le Maire du Tampon prend l’exemple de la commune de Saint-Paul qui a bénéficié du basculement des eaux d’Est en Ouest, financé par l’Europe, et tout cela gratuitement. « Ce cyclone Gamède a mis en lumière le déséquilibre Nord-Sud que je n’ai cessé de dénoncer », assure Didier Robert, tout comme de nombreux hommes politiques du Sud.
L’élu du Tampon est également pour une interconnexion entre les réseaux des villes, pour un prix unique de l’eau, cela doit être l’affaire de toute La Réunion. On a déjà entendu ces propos, non ? Le Maire du Tampon serait-il donc d’accord avec les propositions d’Elie Hoarau ?
Tout comme pour la création d’une liaison rapide entre Saint-Pierre et le Tampon, et une route de moyenne altitude reliant Saint-Louis et Saint-Joseph. « Et pour toutes ces raisons, il me semble essentiel de réaliser, dans les meilleurs délais, une grande Communauté d’agglomérations du Sud », ajoute Didier Robert pour couronner son discours.
Pour le premier magistrat de cette commune des Hauts, il faut tirer les leçons de ce cyclone et ne plus refaire les mêmes erreurs. Des décisions ont donc été prises dans ce sens en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de prévention des risques.
Sophie Périabe
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