
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
10 ans après le tsunami
27 décembre 2014, par
En 2004, un tsunami a provoqué la mort de près de 230.000 victimes et affecté 14 pays de l’océan Indien. Ce 26 décembre, des milliers de personnes ont commémoré les défunts à partir d’Aceh, première région touchée par les vagues du tsunami, puis en Thaïlande.
Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,3 s’est produit à 7 h 58 (heure locale) au large de l’île indonésienne de Sumatra, à 30 kilomètres de profondeur, provoquant des vagues dévastatrices sur les côtes du Sri Lanka et de la Thaïlande, allant jusqu’en Afrique. Ce phénomène naturel est le plus important de la planète depuis 1960 et aura duré du 26 décembre au 31 janvier 2005.
À moins d’un an de la Conférence mondiale sur le Climat prévue à Paris, le rappel de cette catastrophe naturelle prouve à nouveau la nécessité de l’anticipation et de l’adaptation face aux changements climatiques. En effet, ces changements climatiques entraînent des phénomènes naturels plus intenses.
Le chiffre officiel des décès confirmés dans l’ensemble de l’océan Indien fait état de 230.000 morts, dès 2009. Cependant, dix ans après, plus de 45 000 disparus, portant le bilan global à plus de 275.000 victimes. Une vague de plus de 17 mètres a dévasté tout le littoral, rayant de la carte des villes entières en quelques secondes et faisant plus de 1,7 million de sans-abri.
Dans certaines de ces zones, la vie n’a toujours pas repris un cours normal et les habitants se plaignent de la lenteur de la reconstruction. Dans la seule province indonésienne d’Aceh, où le tsunami a mis fin à un vieux conflit séparatiste, près de 167.000 personnes ont trouvé la mort. Les autres pays les plus touchés sont le Sri Lanka, avec plus de 35.000, l’Inde avec plus de 17 000 et la Thaïlande, qui compte plus de 8 000 morts et disparus.
Suite à la catastrophe, 3,5 milliards de dollars de dons ont été octroyés aux pays touchés par la communauté internationale. Ce financement international a permis aux organisations humanitaires de répondre rapidement aux besoins et de couvrir les coûts de l’aide, à la fois au niveau de l’urgence et du relèvement sur le long terme.
Pour François Grünewald, évaluateur de l’action des ONG au sein de l’URD (Urgence, réhabilitation, développement), l’élan de générosité s’explique par plusieurs facteurs : « C’était d’abord une catastrophe naturelle, dont la cause n’était pas à chercher dans des raisons politiques compliquées ».
« Ensuite, les médias ont couvert l’événement pendant une période longue, montrant des victimes occidentales, principalement des touristes en Thaïlande. Enfin, le tsunami a eu lieu pendant une période de fêtes, entre Noël et le jour de l’An, ce qui a amplifié l’émotion », a-t-il indiqué au journal La Croix.
A Aceh, « c’est comme si les âmes des disparus étaient encore avec nous », a déclaré le gouverneur de la province Zaini Abdullah, ancienne figure du conflit séparatiste, lors de la cérémonie. Les commémorations ont débuté jeudi soir, à la Grande Mosquée d’Aceh, l’un des rares bâtiments épargnés par les eaux. « C’est parce qu’il s’agit de la maison d’Allah », a assuré l’imam Azman Ismail auprès de l’agence de presse Reuters.
Au Sri Lanka, les proches et familles des victimes se sont rendues sur les tombes des disparus à Hambantota, où 677 familles ont été déplacées après que le tsunami a balayé leurs villages. En raison de fortes pluies, les cérémonies de commémoration ont été annulées ce vendredi. Le raz-de-marée y avait fait près de 40.000 morts ou disparus.
Tuan Ilyas Idrees, pêcheur ayant perdu 10 membres de sa famille, est venu se recueillir sur la tombe de sa mère près d’une mosquée. Ce dernier a déclaré à Reuters, « j’ai couru vers ma maison pour sauver ma mère et les autres, mais en à peine cinq minutes, elle avait disparu ». « Nous avons enterré des centaines de corps ici » a-t-il indiqué.
En Thaïlande, des cérémonies ont été organisées à Ban Nam Khem, un village de pêcheurs du Sud, où 2.000 touristes étrangers sont décédés. En Inde, environ 700 personnes brandissaient fleurs et banderoles, marchant depuis la plage sur la côte de l’Etat indien du Tamil Nadu jusqu’à un monument aux morts en granite, en passant par un lieu de pèlerinage chrétien.
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