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Selon une nouvelle étude du Centre de développement de l’OCDE
18 octobre 2016
Les coûts économique et humain de la pollution de l’air en Afrique sont en augmentation rapide, selon une nouvelle étude du Centre de développement de l’OCDE sur le Coût de la pollution atmosphérique en Afrique. Déjà à l’heure actuelle, ils surpassent les coûts liés à l’assainissement inadéquat ou à l’insuffisance pondérale infantile. En l’absence de mesures publiques audacieuses en matière d’urbanisation de l’Afrique, ces coûts pourraient exploser.
Construit sur la méthodologie de l’OCDE d’évaluation des Conséquences économiques de la pollution de l’air extérieur pour les pays de l’OCDE, la Chine et l’Inde, le document fournit de nouvelles données empiriques essentielles sur le coût économique de l’impact de la pollution atmosphérique sur les vies humaines pour les pays africains.
Entre 1990 et 2013, le nombre total de décès annuels dus à la pollution de l’air extérieur - la pollution par les particules ambiantes, surtout causée par le transport routier, la production d’électricité ou l’industrie - ont augmenté de 36 % pour atteindre environ 250 000. Au cours de la même période de temps, les décès dus à la pollution de l’air par les ménages - causés par l’utilisation des formes d’énergie domestique polluantes - ont augmenté de 18 %, à partir d’une base plus élevée, dépassant le nombre de 450 000.
Pour l’Afrique dans son ensemble, le coût économique estimé de ces décès prématurés est d’environ 215 milliards de dollars pour la pollution de l’air extérieur en 2013, et autour de 232 milliards de dollars pour la pollution de l’air des ménages. Et ce en dépit de l’industrialisation lente, et même de la désindustrialisation dans de nombreux pays.
Bien que l’étude souligne le manque d’informations précises sur la composition exacte des sources de pollution de l’air en Afrique, elle relève que son impact dévastateur a augmenté en tandem avec l’urbanisation constante et rapide du continent, une mégatendance appelée à s’intensifier au cours de ce siècle et qui rend la nécessité de mesures audacieuses pour faire face et inverser l’impact de la pollution de l’air d’autant plus urgente. Ceci suggère que les moyens actuels de transport et de production d’énergie dans les villes africaines ne sont pas soutenables. Des modèles alternatifs à ceux importés des économies industrialisées, tels que la dépendance à l’automobile individuelle, sont nécessaires. Les nouvelles données renforcent également les appels à une régulation plus efficace des niveaux de toxicité des combustibles importés.
L’étude souligne également qu’alors que les « industrialisateurs précoces », tels que de nombreuses économies de l’OCDE, ont été confrontés aux défis de l’industrialisation et de la protection de l’environnement - y compris la lutte contre la pollution de l’air – de façon séquentielle, les pays africains sont obligés d’y faire face de manière simultanée. Cela rend le défi de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) d’autant plus ardue.
Enfin, la nature transfrontalière de la pollution de l’air et sa contribution négative au changement climatique planétaire appelle une action internationale coordonnée pour lutter contre la pollution de l’air en Afrique. Le Nouvel Agenda Urbain discuté cette semaine à Quito, en Équateur lors de la Conférence Habitat III des Nations Unies (17-20 Octobre 2016) présente une occasion de favoriser une telle action collective.
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