
Mayotte : une loi de refondation sans ambition ni justice sociale
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25 août 2006
Symbole des paradoxes des temps modernes, l’eau est à la fois courante et rare... La sécheresse de cet été, en métropole, nous l’a encore rappelé. Plusieurs départements ont même eu droit cette année à des restrictions. Jean-Marie Pelt nous propose un temps d’arrêt sur ce fichu et si sérieux problème de robinet...
L’eau est au cœur des grands problèmes écologiques contemporains. D’un point de vue quantitatif, l’eau douce disponible représente moins de 1% de l’eau stockée dans les océans, les banquises et les glaciers. Elle est très inégalement répartie à la surface du globe. L’Amazonie regorge d’eau douce : 15% des ressources pour 0,3% de la population mondiale. Tandis que l’Asie (et notamment le Proche et le Moyen-Orient) ont des bilans gravement déficitaires : 30% des ressources pour 60% de la population mondiale. Dès à présent, un terrien sur trois subit une pénurie d’eau, une situation que risquent d’aggraver le réchauffement climatique et le déboisement massif des forêts tropicales. Avec pour conséquence "d’aridifier" davantage encore des régions entières, comme l’ensemble du bassin méditerranéen. L’agriculture à elle seule consomme 70% de l’eau douce, l’industrie 20% et les usages domestiques 10% seulement.
Sans doute arrive-t-on au terme d’une période où les irrigations massives consommant d’énormes quantités d’eau s’orienteront vers les irrigations aux gouttes à gouttes, nettement moins dispendieuses, comme le font déjà bon nombre d’agriculteurs aux États-Unis et en Israël, notamment. Et l’on imagine déjà la fin du maïs pour les pays occidentaux dont les cultures sont extraordinairement dispendieuses en eau. Bref, dans le futur, les conflits pour l’eau risquent de se multiplier. Sait-on que Gaza est alimentée en eau par Israël qui lui-même bénéficie des eaux du Golan, sources de tensions avec le Liban et la Syrie ? Quant au dessalement de l’eau de mer, ses coûts actuels ne sont supportables que pour les pays du Golfe. Ailleurs, ils sont prohibitifs.
Des risques sanitaires
Aux risques de pénuries et de conflits s’ajoutent les risques sanitaires liés à la consommation d’eau contaminée. Cette pollution ancienne et massive des eaux dans les pays du Sud est la source de multiples maladies. Elles font 7 millions de morts chaque année dont 2 millions d’enfants de moins de 5 ans : un effroyable désastre sanitaire. L’ONU s’est engagée à réduire de moitié le nombre des habitants des pays du Sud vivant sans eau potable à l’horizon 2015. Il conviendrait pour cela d’investir chaque année 180 milliards de dollars. Mais ce programme dit du millénium n’a pas jusqu’ici tenu ses promesses, et son financement est très en deçà de ces objectifs ambitieux.
Quant aux pays du Nord, ils ne sont pas épargnés eux non plus. 90% des eaux de surface et environ 60% des nappes souterraines sont pollués par des pesticides. La France est particulièrement laxiste dans la gestion de ces produits dont notre agriculture est exceptionnellement gourmande et nous place dans le peloton de tête des consommateurs. Il serait urgent de s’inspirer des pays d’Europe du Nord comme le Danemark ou la Suède qui, en 10 ans, ont réduit de moitié leur consommation de pesticides. Or, on connaît aujourd’hui l’impact de ces molécules sur la santé (cancers, perturbations de l’équilibre hormonal, pathologies diverses). On ne peut donc que se prononcer pour une politique audacieuse de réduction des pesticides. Les agriculteurs dûment informés l’accepteraient sans doute, mais le gouvernement est-il prêt à s’engager ?
Jean-Marie Pelt est Président de l’Institut européen d’écologie et professeur émérite de l’Université de Metz.
(Sources : L’Expansion)
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