
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
26 septembre 2007
Savez-vous au moins ce que contient votre verre d’eau ? N’allez pas jusqu’à boire toutes les affirmations les plus alarmistes. Notre eau est de qualité, même si on peut toujours faire mieux. L’eau est une denrée rare que nous devons savoir préserver.
Récemment, l’Office de l’Eau remettait son bulletin hydrologique pour les mois de juin, juillet et août 2007. Premièrement, l’instance remarque que les précipitations du mois de juillet 2007 ont permis de ralentir la phase de tarissement, dans laquelle s’étaient engagées les principales nappes de l’île. L’Ouest et le Sud peuvent même se satisfaire de quelques épisodes significatifs de réalimentation de leurs nappes d’eaux souterraines.
Le niveau d’eau est normal sur l’île, peut-être à l’exception des nappes, inférieures et libres, de la plaine des Galets. Une situation de déficit statistique est attendue pour la nappe moyenne de la plaine des Galets, les nappes du Gol et de Pierrefonds en fin d’année, sauf épisodes significatifs de précipitations. Mais, d’une tendance générale, même si le tarissement se poursuit, les niveaux piezzométriques des principales nappes de l’île sont surnuméraires, et devraient rester au-dessus des normales saisonnières.
Pour autant, il risque fort d’y avoir des restrictions d’eaux. Peut-être que nous saurons enfin faire cas des petits gestes citoyens, visant à économiser une ressource cruciale. L’eau deviendra, à l’échelle mondiale, une denrée rare, certainement la cause de guerres, lit-on. Notre île ne peut se priver d’une véritable politique de l’eau pour la préserver, d’autant que nous filons vers le million d’habitants. Certes, le politique ne peut pas faire tomber la pluie. Pour autant, chaque responsable politique devrait se sentir impliqué dans la protection de nos réserves en eaux. Et n’allons pas mettre encore sur la table le gaspillage inconsidéré occasionné par le basculement de l’eau d’Est en Ouest. 400 litres d’eaux potables sont rejetés à la nature, chaque seconde. Nous ne le répèterons jamais assez.
L’eau réunionnaise est-elle vraiment de qualité ?
Oui, notre eau est de bonne qualité. Mais cela dépend de l’endroit où nous la buvons. Pour les eaux en surface, nos rivières, nos cours d’eau, il faut émettre des réserves déjà. Les taux en nitrate et en phosphore total sont certes estimés plus ou moins normaux pour les eaux superficielles, mais l’Office de l’Eau ne cache pas quelques anomalies, certainement passagères, pour les eaux souterraines. Quatre systèmes aquifères sont particulièrement touchés par une contamination en nitrate. Il s’agit des nappes de Saint-Denis, de la Côte Ouest dans le secteur Nord de La Saline-Hermitage, de Coco-Pierrefonds et de la côte Sud.
On apprend aussi que La Réunion n’est pas totalement prémunie de l’infiltration de pesticides dans son sol. Ah bon ? Les secteurs avals de la Rivière Sainte-Suzanne, au niveau du radier de la N2002, et de la Rivière Saint-Étienne, au niveau du pont de la RN1, affichent une contamination par des pesticides. Dans les deux cas, la substance retrouvée est l’atrazine déséthyl, interdit d’utilisation depuis 2003. Lors de sa récente visite, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche prônait une agriculture raisonnée, voire même biologique. Espérons que nous n’atteindrons pas les records enregistrés aux Antilles !
Par ailleurs, l’analyse de certains cours d’eau a relevé la présence des bactéries Escherichia Coli, considérées comme germe de pollution fécale, due aux effluents d’origine domestique, agricoles d’élevage, de rejets d’eaux usées (fuites de réseaux, rejets de stations d’épuration, rejets directs). Notez que dans l’Ouest, la ravine Saint-Gilles, au lieu-dit Verrou, présente une contamination très élevée, avec la teneur en bactéries, « la plus importante mesurée durant cette période », précise l’Office de l’Eau.
Il y a aussi le problème des phénomènes de salinisation qui affectent les forages implantés dans l’Ouest et le Sud-Ouest. Bref, peut-on vraiment parler d’eau de qualité ? Il reste encore beaucoup à faire.
Bbj
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