
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
18 août 2009, par
Les ressources en eau potable se raréfient. Près de 2000 experts, réunis jusqu’au 22 août à Stockholm pour la semaine mondiale de l’eau, vont débattre des moyens de répondre à ce défi. La pénurie d’eau devrait s’accroître d’ici 2025 selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). En 2030, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones où la demande en eau dépasse les ressources disponibles.
L’accès à l’eau douce devient chaque année plus difficile en raison d’une demande croissante et de l’impact des changements climatiques, a averti à Genève la porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Veronique Taveau.
Environ un milliard de personnes, dont la moitié vivent en Asie, n’ont pas accès à de l’eau potable. Conséquence funeste : chaque jour, 4500 enfants meurent avant leur 5e anniversaire de diarrhées dues au manque d’eau propre et d’hygiène (1,6 million de décès par an). Il s’agit de la seconde cause de mortalité enfantine dans le monde. Un enfant meurt toutes les 20 secondes par manque d’eau potable, d’assainissement ou d’hygiène, indique l’Unicef dans un communiqué.
Un enfant né dans les pays riches consomme de 30 à 50 fois plus d’eau qu’un enfant né dans les pays en développement. La rareté de l’eau douce a triplé ces 50 dernières années en raison de l’accroissement de la population mondiale.
Sur la planète, 97% des ressources en eau sont salées et seulement 3% consommables, dont les trois quarts sont gelées. L’agriculture utilise elle 70% des ressources en eau douce, l’industrie 22% et l’utilisation domestique en représente le 8%.
La pénurie d’eau devrait s’accroître de 50% d’ici 2025 dans les pays en développement et de 18% dans les pays développés, selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). En 2030, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones où le stress hydrique est élevé.
Programme WaSH
L’Unicef appelle les gouvernements à intégrer le programme WaSH (Water, Sanitation, Hygiene) dans leur agenda.
L’Unicef profite de la semaine mondiale de l’eau (16-22 août) -qui réunit, dès dimanche, à Stockholm, des experts du monde entier, pour défendre son approche intégrée WaSH basée sur l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement, mais aussi sur la promotion de l’hygiène grâce à l’eau.
L’organisation veut convaincre les gouvernements d’intégrer le programme WaSH dans les politiques nationales car elle estime que l’eau a un impact important sur la survie des enfants et sur leur développement. Elle appelle également les gouvernements à tenir compte des disparités entre villes et campagnes ou entre riches et pauvres.
Sanjiv Dinama
Inde
Une chute dramatique des réserves d’eau souterraines.
Selon des études en six ans, de 2002 à 2008, les réserves souterraines de trois Etats du Nord de l’Inde, le Pendjab, le Rajasthan et l’Haryana avec la capitale Delhi, se sont réduites de 109 milliards de mètres cubes. On comprend mieux l’importance du problème en réalisant qu’il s’agit de l’équivalent de 10% des réserves du pays tout entier.
Des satellites qui ont mesuré, six ans durant, les variations de gravité dans la région et ont ainsi pu établir la chute dramatique des réserves d’eau souterraines. Avec des conséquences, qui pourraient à terme devenir dramatiques pour les 114 millions d’habitants de la région : baisse importante de la production agricole et pénuries de plus en plus fréquentes d’eau courante.
Baisse des précipitations
Les sécheresses ont tendance à devenir de plus en plus fréquentes. Cette année, on déplorait ainsi à la fin juillet une baisse de près de 20% des précipitations, avec une pointe de 40% dans les Etats du nord.
Au réchauffement climatique s’ajoute le fait que l’Inde est confrontée à une surexploitation de ses nappes phréatiques. L’agriculture consomme ainsi plus de 80% des réserves d’eau douce. Et la situation a pris une ampleur nouvelle avec l’industrialisation, qui a eu des effets pervers, notamment dans l’Etat de l’Uttar Pradesh.
Mais le pire est peut-être encore à venir, lorsque les méfaits de la surexploitation des ressources et le réchauffement climatique combineront pleinement leurs effets.
S.D
L’eau est un bien commun, précieux et fragile, à protéger absolument. A La Réunion, nous devons gérer l’autosuffisance de nos ressources en eau au meilleur coût et sans gaspillage. Il faut développer une culture de l’eau. Ce respect de l’eau doit être vivifié dans tout le système éducatif, depuis la maternelle jusqu’à l’université. Le respect de l’eau et son économie doivent être au centre de nos préoccupations.
Le principal moyen de respecter l’eau est l’interconnexion des réseaux. Il faut mettre aux normes les réseaux afin de diminuer au maximum les pertes.
Il faut également accorder une grande importance aux traitements des eaux usées en vue de leur réutilisation après assainissement et épuration, notamment pour des usages d’arrosage, de nettoyage ou d’irrigation. Un des projets importants est la récupération des eaux de la centrale hydraulique de la Rivière de l’Est dont 500.000 mètres cubes sont rejetés chaque jour à la mer en raison de son implantation sur le littoral.
S.D
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