
Mal-do-mèr dann sarèt
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Encore des températures plus élevées que la normale
14 mai 2018, par
Des flamboyants en fleurs, et des longanis en vente, ces phénomènes inhabituels pour la saison ont déjà eu lieu l’an dernier. Interrogé à ce sujet par Antenne Réunion le 9 mai dernier, Jacques Ecormier de Météo France indiquait que la température a augmenté début mai. Il annonçait aussi que le thermomètre affichera des valeurs plus élevées que la normale en juin. Il précisait que depuis le début de l’année, la température moyenne est supérieure de 0,4 degré à la normale.
L’année 2018 à La Réunion s’annonce donc comme très chaude, ce qui suit la tendance observée ces dernières années. C’est un phénomène mondial, expliqué par l’impact du réchauffement climatique, une conséquence de l’expansion du capitalisme. L’étude des relevés de température correspond en effet à l’utilisation toujours plus grande du charbon et du pétrole au service de la croissance d’une économie capitaliste. Or, la combustion du pétrole et du charbon pour produire de l’énergie a pour effet des émissions de gaz à effet de serre. Ils s’accumulent dans l’atmosphère et font monter la température.
Une des principales conséquences de ce réchauffement est le dérèglement du cycle de l’eau. Lors de sa conférence tenue à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Paul Vergès, Pierre Larrouturou avait souligné les perturbations conséquences de ce derèglement.
Cela se traduit notamment par des sécheresses, des pluies plus intenses, la perturbation des courants océaniques par l’arrivée massive d’eau douce causée par la fonte des glaces.
Pour La Réunion, les températures plus chaudes ont notamment pour effet d’augmenter les besoins en eau. Mais cette ressource est limitée. Et même si notre île a connu un début d’année arrosé, il fait suite à plusieurs autres marqués par d’importants déficits. Cela a dessiné une nouvelle géographie de La Réunion. Alors que l’Est était traditionnellement excédentaire, ce n’est plus le cas. Ce qui remet en cause le plus grand investissement de ces 20 dernières années à La Réunion. Le basculement des eaux de l’Est vers l’Ouest s’appuyait sur une ressource en abondance dans l’Est, pour alimenter une région plus sèche.
Ce qui veut dire que tôt ou tard vont surgir des conflits d’usage au sujet d’une eau indispensable à la vie, car pendant que le volume disponible stagne voire régresse, la population continue d’augmenter et si le mode de consommation reste le même, alors se pose la question de savoir si la demande pourra être satisfaite.
Dans notre région, la ville du Cap envisage un rationnement drastique. Pour les habitants de cette mégapole de 4 millions d’habitants, la menace est la fin de la fourniture d’eau au robinet, et l’obligation de se fournir dans une des 200 fontaines publiques. Le rationnement actuel est fixé à 50 litres d’eau par jour et par personne.
Aussi, voir les flamboyants continuer à fleurir, ou des fruits qui ne sont pas de saison dans les marchés à de quoi inquiéter. Cela confirme l’ampleur du réchauffement climatique, et indique que La Réunion continue d’aller droit dans le mur, c’est-à-dire vers une grave crise de l’eau. A moins qu’une nouvelle politique se mette en place pour un autre mode de consommation de l’eau, et pour la recherche de nouvelles ressources.
Les regards se tournent notamment vers la centrale hydroélectrique de la Rivière de l’Est à Sainte-Rose, qui rejette à la mer tous les jours des milliers de mètres cubes d’eau douce qui n’ont eu comme seul usage de faire tourner des turbines. Cela pose également le problème d’une eau potabilisée à grand frais pour n’être utilisée qu’une fois avant d’être traitée à nouveau par une station d’épuration avant d’être rejetée à la mer. L’eau issue de cet équipement devrait être réutilisée pour des usages qui ne mettent pas la santé en péril, comme l’arrosage des espaces verts, ou répondre aux besoins de l’industrie.
La proposition du PCR de stocker l’eau de pluie dans des retenues collinaires va également dans le sens de limiter au maximum le gaspillage d’une ressource indispensable à la vie. Une ressource qui sera toujours plus limitée, car la montée du niveau de la mer va réduire le volume d’eau douce dans les nappes phréatiques du littoral.
M.M.
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Messages
14 mai 2018, 14:05, par Maillot Joseph Lucay
Il y a encore des zones mal distribuées en eau à la Réunion , mais ce n’est pas l’eau qui nous manque. Notre île bat les records de pluviométrie mondiaux dans certains endroits , notamment à Takamaka , et pendant la période cyclonique et de grosses pluies il tombe suffisamment d’eau pour couvrir tous nos besoins, domestiques industriels et agricoles si nous mettons tout en oeuvre pour la stocker soit dans des retenues naturelles comme le grand étang de Saint Benoit , soit dans des retenues artificielles comme celle des herbes blanches à la Plaine de Cafres . Les sites qui son propices à la construction de ces retenues artificielles ou l’aménagement de retenues naturelles sont nombreux et si nous voulons mettre les moyens nous pouvons nous mettre à l’abri de la pénurie d’eau.malheureusement ce n’est pas encore le cas dans certains secteur de l’île .
Et comme nous ne sommes pas très loin de certains pays ou le manque d’eau potable commence à se faire sentir cruellement , il nous suffirait d’aménager un dispositif de collecte des 7m3 d’eau par seconde que nous rejetons à la mer à la sortie de l’usine hydroélectrique de Sainte rose auxquels on pourrait ajouter également l’eau rejetée à la mer par les autres usines hydroélectriques pour réduire sensiblement le déficit de notre balance commerciale . j’ai déjà proposé cette idée depuis près de 20 ans . mais apparemment il n’y a que l’exportation de sucre de canne qui intéresse nos industriels .Pourtant l’eau potable est déjà devenue l’or bleu de notre planète dans de nombreux pays. Pourquoi ce n’est pas encore le cas à la Réunion ? on peut se le demander . en tout cas il serait temps d’y remédier .
A quand la création d’une société d’économie mixte pour la commercialisation internationale de l’or bleu de a Réunion ?