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Développement durable
19 avril 2012, par
Lors de l’éco-meeting tenu le 5 avril pendant la Semaine du Développement durable, des projets innovants et écolos ont été mis à l’honneur. Voici la présentation faite par Marianne Locate, architecte, au sujet des éco-quartiers.
Le concept des éco-quartiers est apparu en Europe du Nord vers le milieu des années 90. Dès le début, l’objectif est de faire correspondre l’espace de vie, l’écologie et les besoins sociaux des habitants. Fruit, au début, d’initiative privée, la gestion du développement du quartier se penche aussi bien sur le tri des ordures, la gestion des énergies que la gestion des flux automobiles.
Les premiers éco-quartiers basés sur plusieurs types de construction ou d’aménagement ont tous en commun d’être construits selon des principes écologiques d’économie d’énergie, de gestion des déchets, de mise en valeur et protection des espaces verts, de rationalisation des flux et de mixité sociale. Pour les différents types, on peut citer à titre d’exemple Kronsberg à Hanovre, la ville d’Helsinski qui applique les préconisations de l’Agenda 21, le quartier du Vauban à Fribourg souvent cité comme l’une des principales réussites en la matière et le Bedzed dans le Sud de Londres. Ces exemples démontrent que l’éco-quartier ne peut être issu d’un modèle type, mais qu’il est le résultat de questionnements, des contraintes et des réponses apportées. Ils demeurent liés à une forme d’expérimentation urbaine concertée.
L’éco-quartier, développement durable et construction
La création d’un éco-quartier repose sur 4 piliers principaux : l’humain, l’environnement, l’économie et la gouvernance.
L’humain, par la valorisation des habitants et des modes de vie, et la mixité sociale, le développement des équipements et des lieux de vie collectifs, est au centre. L’éco-quartier n’est pas uniquement une zone de résidence, il se doit d’abriter les équipements utiles à ses habitants tels que des pôles administratifs, commerces, crèches, transports en commun, etc.
Lors de la construction ou de la réhabilitation dans le cas d’une refonte d’un quartier, l’éco-quartier commence par une gestion responsable du chantier, le respect des critères environnementaux tant au niveau de la construction, du choix des matériaux, la gestion de l’énergie, de l’eau et des transports. Les matériaux locaux seront préférés. L’efficacité énergétique implique l’utilisation des énergies renouvelables, solaire, éolienne, géothermique, et la construction de bâtiments économes utilisant par exemple une ventilation naturelle, débords de toitures, etc. La gestion de l’eau repose sur l’éducation de ses habitants et la gestion des eaux pluviales.
L’économie demeure un élément fondamental d’un éco-quartier tant dans sa construction que dans son fonctionnement. Si la construction engendre un surcoût compris entre 10 et 20%, elle doit être perçue comme un investissement sur le fonctionnement, grâce aux économies d’énergie, d’entretien des réseaux…
La gouvernance est l’expression la plus récente dans le débat du développement durable qui recouvre la notion du bien gouverner.
Les éco-quartiers ou construire pour les habitants
L’éco-quartier est donc par principe un quartier vivant, agréable, non polluant, c’est un lieu de vie et d’échange, construit dans le respect de l’environnement à l’avantage de ses habitants.
Pour faciliter l’implantation d’éco-quartiers, il existe un panel d’outils qu’il convient d’adapter aux exigences du lieu, aux réalités locales dans leur dimension sociale, culturelle, économique, voire historique. En premier lieu, une plateforme d’échanges sera créée pour mettre en place un débat rassemblant la ville et les services ; les concepteurs du plan d’urbanisme, des espaces publics ; les promoteurs, bailleurs sociaux et groupes d’autopromotion ; la structure en charge des initiatives citoyennes et les intervenants qualifiés selon les thèmes abordés. Cette organisation permettra de définir de manière partagée les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs de la collectivité, facilitera la communication et la création d’outils adaptés.
Des exemples réunionnais d’éco-quartier
Lors de la présentation des éco-quartiers faite lors de l’éco-meeting par Marianne Locate, architecte, 2 exemples de projets d’éco-quartiers réunionnais ont été exposés.
La Réunion a connu un développement urbain anarchique, souvent inadapté à la réalité tropicale. Elle connait cependant un développement à la pointe du progrès en matière d’énergies renouvelables, 1 foyer sur 4 par exemple est équipé de chauffe-eau solaire.
La commune de Bras-Panon comprenant l’importance de voir son développement tourné vers le durable s’est engagée à faire de sa ville une ville "jardin". A cet effet, elle a plusieurs projets : le quartier solaire de la Rivière du Mât, l’Eco-village dans les Hauts de Bellevue, la réhabilitation de logements sociaux avec installation de chauffe-eaux solaires, de la micro-hydraulique, de la biomasse et des éoliennes. La commune est soutenue dans ce programme par l’ARER (Agence régionale de l’énergie Réunion) qui accompagne et partage son savoir-faire en matière d’analyses et d’outils. Par la somme des actions, la ville tend vers l’amélioration de la vie de ses habitants.
Le site de Beauséjour, avec ses 77 hectares à aménager et ses nombreux atouts, reste un enjeu remarquable. Le projet de la ZAC de Beauséjour est créé en 2006, et dès 2007, le projet s’est engagé vers une logique d’éco-quartier. Deux démarches s’y sont installées dès 2008. Une AEU (Approche environnementale de l’urbanisme) en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dont l’accent sera mis sur les transports et une préfiguration Labo21 qui doit favoriser l’émergence d’une nouvelle gouvernance du projet au niveau local. Le quartier en périphérie de Saint-Denis se propose d’aider à l’intégration des quartiers environnants pour l’heure isolés. L’opération favorisera les transports en commun, un traitement paysager du site, la mixité sociale, les services et commerces nécessaires à la vie d’un quartier.
CF
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