
C’était un 30 juin
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Plaine des Sables
30 septembre 2008
A quoi joue exactement l’association citoyenne de Saint-Pierre lorsqu’elle se lance dans une croisade visant à faire croire que le retrait du périmètre de la plaine des sables empêcheraient le classement de La Réunion au patrimoine mondial de l’humanité ?
Le conseiller régional Philippe Berne rappelait dans ces colonnes (voir Témoignages du jeudi 25 septembre) les échanges à ce sujet avec l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), l’organisme qui instruit le dossier.
Mais comment ne pas rappeler aussi que la croisade de ces écologistes tardifs pour « la préservation d’un site unique, merveille de La Réunion » serait plus crédible si elle ne faisait pas abstraction de l’existence d’une route forestière de près de 20 km, traversant notamment la Plaine des Sables, et couverte depuis 2004 jusqu’au pas des Sables d’un revêtement de scories ?
Les traces d’une présence humaine dans ce site a déjà plus de 50 ans, les travaux ayant débuté en 1957. Le rouleau compresseur qui servit au "saccage", sur près de 50 ha, des champs de lapilli et de myosotis de Bourbon - entre autres - est aujourd’hui exhibé comme une œuvre d’art (voir photo), recouvert d’un rouge flamboyant, couleur locale exige !
La construction de cette route forestière a duré plus de dix ans, par étapes - du Nez de Bœuf (1959) au cratère Commerson (1966) puis au pas des sables, d’où elle descend dans la Plaine des sables et serpente entre le demi-Piton et le piton Chisny, jusqu’au Pas de Bellecombe (1968), le tout accessible en voiture, bus et autres véhicules à pollution garantie.
Et sans remonter à Mathusalem Debré, a-t-on entendu nos écologistes de Saint-Pierre protester en 2004 lorsque la Région a financé le revêtement sur 16 km de la portion reliant le Nez de Bœuf au Pas des sables ? Deux retenues collinaires (de 1.500 et 2.000 m3 d’eau) font déjà partie du dispositif installé au titre de la lutte contre les incendies. Et il serait criminel d’en faire une troisième ?
Alain Gérente nous apprend même (http://www.alaingerente.com) que cette route fut le théâtre, en 1961, du plus important embouteillage de l’histoire automobile de La Réunion ! Tout le tapage fait par l’ACSP autour du "site unique" que représenterait à leurs yeux la Plaine des Sables est, de ce fait, assez incompréhensible pour quiconque veut examiner la situation d’un point de vue objectif et global - en tenant compte, bien sûr, de la protection de la nature, de l’intérêt et du respect à avoir pour ce site, mais aussi du développement touristique et énergétique de l’île. Du reste, lorsqu’on connaît l’attachement des Réunionnais pour le volcan, le fait de constater que moins de 0,7% d’entre nous a suivi l’action pétitionnaire de l’ACSP montre qu’il y a pour le moins une incompréhension, voire une désapprobation devant le recours à certains arguments.
En effet, les quelque 10.000 signatures dont se prévaut l’association ne sont-elles pas elles aussi sujettes à caution ? D’une part parce qu’elles comptent une bonne moitié de touristes, auxquels on ne peut pas reprocher de ne pas connaître sur le bout des doigts les dossiers de La Réunion - mais de fait, et de bonne foi, ils ont pu passer à côté de la véritable problématique. Et ce, d’autant plus que des citoyens réunionnais, même lorsqu’ils sont avertis de ces questions, admettent avoir été entraînés à la signature sur des arguments fallacieux. Les 5.000 Réunionnais qui ont signé la pétition de l’ACSP l’ont fait en croyant que les pétitionnaires s’opposaient à l’installation d’une centrale géothermique dans la plaine des Sables. Si c’était vrai, l’ACSP pourrait être taxée d’incompétence pour ne pas avoir enlevé plus de signatures...
A quoi rime, en outre, d’essayer de faire croire à l’intégrité d’un site parcouru chaque année par des milliers de visiteurs ? Et en ce cas, n’est-il pas plus logique de retirer ce périmètre du dossier de candidature, à partir du moment où on ne peut pas faire la preuve de son intégrité ?
P. David
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