CINOR : réduction des déchets

L’humain au cœur des défis

24 novembre 2008

Un aspect de la bataille environnementale passe notamment par la réduction des déchets à la source ainsi que la création et la construction de filière économique locale visant à donner une seconde vie aux déchets. Ces deux défis identifiés comme siens par la CINOR ont conduit cette institution à tracer des perspectives qui ne seront véritablement porteuses que sur la base d’une démarche partenariale appelée à s’élargir au-delà de la mission d’échanges d’expériences qui s’est achevée vendredi dans l’île. Une démarche exaltant aussi la participation citoyenne afin de tendre vers l’objectif final visé : le développement durable au service de l’épanouissement humain. Explications :

L’Economie, la Solidarité et l’Environnement au service du développement durable. C’est cette responsabilité vis-à-vis notamment des populations les plus fragiles que la présidente de la CINOR a tenu à réaffirmer vendredi, lors d’un échange avec les journalistes.
Une rencontre qui ponctuait la mission d’échanges d’expériences et des savoir-faire menée dans le cadre d’un partenariat associant le Conseil général, le TCO, la CIREST, ainsi que des intervenants extérieurs (voir encadré).

... le renforcement du tri... », entre autres, sont des axes complémentaires d’actions identifiés dans le cadre de cette mission d’échanges d’expériences.

Un partenariat que l’élue souhaite davantage élargir afin de faire avancer le vaste chantier lié au développement durable.
Un chantier reposant sur trois piliers fondamentaux que sont l’économie, le social, l’environnement et qui vient de s’enrichir de nouvelles pierres, à travers les pistes dégagées dans le cadre de cette mission d’échanges d’expériences, avec l’identification d’axes complémentaires d’actions que sont « la réduction des déchets à enfouir, réduction à la source, renforcement du tri, valorisation en matière des encombrants, mais aussi et surtout, grâce à la création et la construction de filière économique locale, donner une deuxième vie à nos déchets ».
Autrement dit, plus que jamais, la CINOR entend s’inscrire dans une démarche partenariale renforcée et élargie intégrant, par ailleurs, « la dimension sociale et solidaire adaptée à La Réunion et à ses habitants ». Une démarche volontariste et commune qui pourrait être scellée par « la création d’un établissement public de coopération ou d’un outil technique commun ».
Des outils indispensables à mettre en œuvre pour relever tous les défis qui s’offrent et qui vont se poser avec encore plus d’acuité sans véritable plan global de développement harmonieux, solidaire et durable.
« Car s’il est un sujet extrêmement important aux yeux de la CINOR, c’est bien celui du traitement, de la valorisation des déchets, de l’environnement et du développement durable » a souligné, en substance, la présidente. Avant d’indiquer que la CINOR souhaite « construire un plan d’actions pluriannuel (2009/2014) eu égard aux enjeux fondamentaux et aux objectifs fixés, intégrant une approche d’insertion sociale », résolument tournée vers la participation citoyenne de chacun. La présidente de la CINOR a renouvelé son appel pour une plus grande appropriation par tous de tous ces gestes et comportements individuels, nécessaires à l’avancement de la bataille collective. Un appel, en somme, à un redoublement de vigilance et de responsabilisation qui est venu rappeler que la politique globale liée au développement durable et menée par la CINOR est avant tout centrée sur l’humain et son épanouissement global.
D’où l’association dans cette bataille de ces trois volets : « l’économie, la solidarité et l’environnement ».


La mission

Ont participé à cette mission, outre la CINOR, le Conseil général, le TCO, la CIREST, l’ADEME, le Département, ainsi que des intervenants extérieurs tels que Jean-Yves Doisy (directeur général adjoint du groupe Vitamine T, directeur de Envie), Nicolas Soret (directeur Développement du groupe Vitamine T et président du Syndicat Mixte Etudes et Valorisation Déchets Ménagers et Assimilés, spécialiste de la thématique de la valorisation des déchets).


Veiller « aux trois piliers » du développement durable

Jacques Lovinsky, vice-président de la Commission Environnement à la CINOR souligne que l’être humain figure au centre du développement durable.
Puisque l’objectif final, c’est l’épanouissement global de la personne humaine. Donc à ce titre, parler du développement durable, c’est, indique l’élu,
rappeler, avec force, la question de la satisfaction des besoins humains sur tous les plans.
D’où, poursuit-il, la nécessité de ne pas « technocratiser cette notion » : « Il s’agit d’un d’une manière d’être, de vivre, profondément ancrée chez les Réunionnais » (...). Raison pour laquelle de veiller « aux trois piliers que sont le social, l’économique, et l’environnement, il faut rajouter la participation citoyenn ». Une démarche qui permette de répondre avant tout aux besoins des plus démunis, objectif de ce vaste chantier qu’est le développement durable. Lequel jetterait les bases pour la construction d’un nouveau modèle de société, seule alternative pour un mieux-être général et un mieux-vivre ensemble.


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