
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Trois exemples édifiants
20 août 2015
Dossier réalisé par Georges Gauvin, sur la base d’informations recherchées sur Internet.
Un Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est un organisme (une plante, un animal, une bactérie, un virus) dans lequel on a introduit artificiellement un ou plusieurs gènes, soit inconnus de l’espèce à laquelle appartient cet organisme, soit appartenant à l’espèce mais ayant subi plusieurs manipulations génétiques. L’introduction de ces gènes conduit à la production de protéines qui attribuent de nouveaux caractères à l’organisme génétiquement modifié.
Invitée de la radio RTL en février 2014, Céline Duroc, directrice adjointe de l’Association générale des producteurs de maïs, défendait le maïs MON810 face à José Bové : « L’intérêt du MON810, c’est de lutter contre un papillon […] On n’a pas besoin de passer plusieurs fois avec un insecticide dans le champ car c’est au moment où l’insecte mange le maïs qu’il s’infecte lui-même. Il n’y a donc pas, par ce maïs, de transfert dans l’environnement de l’insecticide. »
Sont-ils dangereux pour la santé ? Pour l’environnement ?
C’est la question qui divise pro et anti-OGM. Aucune enquête visant à prouver la dangerosité des OGM n’a actuellement été réalisée sur l’homme. En revanche, en septembre 2012, la revue américaine Food and Chemical Toxicology publiait une étude réalisée par une équipe française sur des rats, visant à démontrer les effets d’une consommation prolongée d’OGM.
Dans la plus grande discrétion, l’équipe dirigée par Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire et chercheur à l’Institut de biologie fondamentale et appliquée (IBFA) de l’université de Caen, a nourri des rats avec du maïs MON810 de Monsanto résistant au pesticide Round Up également commercialisé par l’entreprise américaine.
Deux cents rats ont été observés pendant deux ans sur plus de cent paramètres, certains alimentés avec du maïs OGM, d’autres non. Bilan : les rats nourris au maïs OGM développent deux à trois fois plus de tumeurs que les autres.
Menée conjointement par l’Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l’Institut de l’Ecologie et de l’Evolution, une étude russe-non encore publiée – a duré deux ans, avec pour cobayes des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d’une manière classique les petits mammifères, à l’exception près que certains d’entre eux, avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) résistant à un herbicide.
Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués : le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a, quant à lui, suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième.
A la fin de cette première phase, l’ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L’étude s’est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et, dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont, elles aussi, eu des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n’ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel.
Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n’a eu que 40 petits, dont 25 % sont morts. Et, pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total, dont 20 % sont finalement morts.
Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l’étude, ont eu, dans leur menu, une part importante de soja OGM, n’étaient plus capables de se reproduire… Mais une autre surprise de taille a été observée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils… dans la bouche, un phénomène d’une extrême rareté.
Quelle conclusion en tirer même si les cobayes en l’occurrence n’ont pas été des humains ? Il faudrait au moins appliquer le principe de précaution et cesser de distribuer cette semence de maïs transgénique. Or, il n’en est rien et les groupes de pression arrivent non seulement à développer leurs cultures OGM mais, en outre, arrivent à éviter la publication des études qui leur sont défavorables.
Dans ce domaine, comme dans d’autres, on peut constater que l’humanité court à sa perte, le cœur joyeux et le compte bancaire bien garni.
Cinq mille hectares de culture de soja transgénique-soja génétiquement modifié pour résister au Round-up alors que les mauvaises herbes sont censées périr au contact de l’herbicide de Monsanto – ont été abandonnés par les agriculteurs en Géorgie, et 50.000 autres sont gravement menacés par une mauvaise herbe impossible à éliminer, tandis que le phénomène s’étend à d’autres états. La cause : un gène de résistance aux herbicides ayant apparemment fait le grand bond entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, une plante à la fois indésirable et envahissante…
En 2004, un agriculteur de Macon, au centre de la Géorgie (à l’est des Etats-Unis), applique à ses cultures de soja un traitement herbicide au Round-up, comme il en a l’habitude. Curieusement, il remarque que certaines pousses d’amarantes (amarante réfléchie, ou Amarantus retroflexus L.), une plante parasite, n’en semblent pas incommodées… Pourtant, ce produit est élaboré à partir de glyphosphate, qui est à la fois l’herbicide le plus puissant et le plus utilisé aux Etats-Unis.
Depuis, la situation a empiré. Actuellement, et rien qu’en Géorgie, 50.000 hectares sont atteints et nombre d’agriculteurs ont été contraints d’arracher leurs mauvaises herbes à la main… quand c’est possible, considérant l’étendue des cultures. A l’épicentre du phénomène, 5.000 hectares ont été tout simplement abandonnés.
Conseil de Monsanto : associer au round-up d’autres herbicides. Réaction des agriculteurs : abandon de la culture du soja génétiquement modifié et retour au au soja conventionnel.
Quelle conclusion tirer de ces trois expériences ? Il faudrait au moins appliquer le principe de précaution et cesser de distribuer ces semences OGM. Or, il n’en est rien et les groupes de pression arrivent non seulement à développer leurs cultures OGM mais, en outre, arrivent à éviter la publication des études qui leur sont défavorables.
Dans ce domaine, comme dans d’autres, on peut constater que l’humanité court à sa perte, le cœur joyeux et le compte bancaire bien garni.
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