
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Avant, pendant et après le cyclone
2 mars 2007
Malgré les dégâts infligés par le dernier cyclone, la vie reprend son cours et La Réunion se releve. L’efficacité du travail des agents des services publics est une nouvelle fois à saluer.
Dimanche matin, au lendemain du premier pasage de Gamède, La Réunion est sérieusement éprouvée. Plus de 110.000 foyers sont privés d’électricité, des dizaines de milliers, d’eau, quant aux communications, elles sont très difficiles. Un pont de la Rivière Saint-Etienne est emporté, le second est ébranlé, ce qui rend impossible toute liaison routière entre l’Ouest et le Sud. Pour les télécommunications, la situation est aussi tendue. L’ouvrage d’art entraîné par les flots était aussi utilisé par le réseau téléphonique, et une grande partie des relais de téléphone mobile est muette.
Mobilisation
À partir de la première levée de l’alerte rouge, les agents de tous les réseaux publics se mobilisent. Grâce à leur travail, la route de La Montagne reste praticable malgré les intempéries. Sur le réseau électrique, les agents d’EDF dépannent rapidement plus de 70.000 foyers alors que le cyclone est encore menaçant. Sur le front de la distribution de l’eau, même si, hier, plus de 110.000 foyers ne pouvaient pas encore voir couler le précieux liquide à leur robinet, les agents font de leur mieux pour un retour à la normale dès que possible. Quant aux télécommunications, la situation était quasiment redevenue normale hier pour plus de 9 abonnés sur 10.
Parmi tous ces réseaux, il en est un qui conditionne le bon fonctionnement de 2 autres. Il s’agit de l’électricité. Sans électricité, les pompes qui font fonctionner des infrastructures de distribution d’eau potable sont arrêtées. Sans courant électrique, les relais de téléphone et de radio tombent en panne. Il est à souligner que ces réparations urgentes sur le réseau électrique sont effectuées par les travailleurs d’une entreprise publique, EDF. Une entreprise qui garantit aux Réunionnais un service de cette qualité pour le même prix payé par l’usager qu’en France.
Le cyclone : un révélateur
A ceux qui défendent un modèle où seul le libéralisme est synonyme de performance, le travail des agents d’EDF prouve qu’une entreprise publique est largement capable de répondre à la demande des usagers, même dans les situations les plus urgentes.
C’est aussi ce que montrent les agents de la DDE, des collectivités qui, depuis dimanche, se relaient pour maintenir le réseau routier pratiquable. Au-delà, le passage du cyclone est là pour rappeler l’importance de tous les services publics et le travail essentiel accompli par tous les agents, certes rémunérés pour le faire, mais agissant dans le cadre d’une mission au service de la population.
Un travail indispensable pour que reprennent toutes les activités, et que La Réunion se relève.
Manuel Marchal
Services publics : des emplois à créer pour le respect de l’égalité
Si la mobilisation des agents des services publics à chaque épisode cyclonique est à souligner, il est important de ne pas perdre de vue que sur le plan des effectifs, La Réunion souffre d’une pénurie d’emplois, notamment dans les services publics.
Dans les faits, le sous-effectif se manifeste par une dégradation du service auquel ont droit les usagers, ainsi que par une précarité plus grande pour les agents. Non seulement ces derniers doivent assurer une charge de travail plus importante que leurs collègues de Métropole, mais le manque de postes de titulaires attribués à La Réunion conduit à une généralisation de l’emploi précaire, mal payé et sans garantie du lendemain.
Dans la lutte menée pour que les Réunionnais puissent avoir droit aux mêmes services publics que tous les citoyens de la République, le rattrapage des effectifs est une revendication à satisfaire. Un rattrapage d’autant plus nécessaire qu’il est un moyen de faire reculer le chômage massif qui touche injustement plus de 30% de la population active, dont 1 jeune sur 2.
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