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RIO+20 : « L’AVENIR QUE NOUS VOULONS »
Difficile de concilier des points de vue si différents
20 juin 2012
Comme toute conférence internationale sur un problème de fond, celle de Rio voit se confronter des points de vue divergents. D’un côté, le monde occidental qui pense préserver au mieux des acquis qui poussent la majorité de la population du monde dans la pauvreté, de l’autre, le monde en développement qui aspire à pouvoir bénéficier du respect des droits humains pour tous. C’est toute la difficulté à aboutir à une responsabilité commune, mais différenciée pour faire face aux problèmes du monde.
Dans une interview publiée hier par "Le Point.fr", Jairam Ramesh, Ministre du Développement rural de l’Inde, explique la position du deuxième pays le plus peuplé au monde, plus de 1 milliard d’habitants.
Interrogé d’abord sur le concept d’écologiste, le ministre rappelle ceci : « Dans une Inde qui fait face à un énorme défi de développement, on ne peut pas être un fondamentaliste de l’environnement. Nous avons besoin d’une croissance économique plus rapide et c’est notre priorité absolue. On ne peut pas freiner la croissance. Nous avons besoin d’électricité, de routes, d’autoroutes, d’usines. Il s’agit de trouver un équilibre entre environnement et développement ».
Et de souligner « une formidable sensibilité environnementale en Inde », notamment grâce aux luttes des femmes. « Avec le mouvement "Chipko", dans les années 70, les femmes enlaçaient les arbres pour empêcher la déforestation... Aujourd’hui, nous avons une société civile très active ».
Se pose alors la question de la pression des activités humaines sur l’environnement. « Le modèle américain fonctionne sur l’idée suivante : "Profite aujourd’hui et paie plus tard". Moi, je crois à : "Profite aujourd’hui et protège aujourd’hui". Nous pouvons faire les deux ! ».
Il ajoute qu’en Inde, le développement durable fait partie du 12ème plan quinquennal lancé en avril dernier. Cela constitue pour lui une différence fondamentale avec l’actuelle première puissance économique : « Il y a un pays dont la stratégie de développement n’est pas ancrée dans le développement durable : ce sont les États-Unis. Que ce soit en matière de consommation ou d’urbanisation, les États-Unis ont la pire économie au monde dans ce domaine. Le développement durable n’est pas réservé aux pays en voie de développement, mais concerne tous les pays, dont l’Europe et les États-Unis ».
L’application du modèle des États-Unis en Inde, « ce serait la recette parfaite du désastre ».
Donnant la position de l’Inde dans le contexte du Sommet de Rio, le ministre indien explique que les choix des pays doivent être en accord avec leurs priorités économiques, et pour l’Inde, actuellement, la priorité est donnée au développement économique.
« Quant aux pays occidentaux, voici ce que nous leur disons : ne nous donnez pas de leçons ! Vous ne représentez que 4% de la population mondiale, et les États-Unis sont responsables de 24% des émissions de gaz à effet de serre. L’Inde, soit 16% de la population mondiale, en est responsable à 4,5% », ajoute le ministre du Développement rural.
Croissance verte ? « Oui, il faudrait remplacer le PIB par une croissance verte qui intègre la protection des moyens de subsistance, la création d’emplois et la nécessité d’une consommation qui ne soit pas destructrice de l’environnement. On ne peut pas réussir le développement durable par l’austérité. Par ailleurs, il y a des écarts de consommation entre le Nord et le Sud, mais aussi à l’intérieur même de l’Inde. Je pense qu’il faudrait mener une réflexion sur nos styles de vie. Et se souvenir de ce que Gandhi disait : "Le monde est assez grand pour satisfaire nos besoins, mais sera toujours trop petit pour l’avidité de certains” ». Il estime que les villages ne peuvent plus fonctionner sans contact avec l’extérieur, ils doivent être intégrés au marché économique, « c’est aussi un moyen de rompre les barrières de castes et de sexe ». À cela s’ajoute le besoin de consommer : « Chacun a droit à son panier minimum de consommation. Il y a 300 millions de gens en Inde qui n’ont pas accès à l’électricité ». |
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