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Archipel des Glorieuses
23 février 2013
Les 20 membres du Conseil de gestion du Parc naturel marin des Glorieuses sont nommés pour cinq ans par arrêté interpréfectoral. Ils ont élu hier leur président pour 5 ans et fixeront le calendrier de la mise en œuvre du projet. Le préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, et le préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises, participent aux travaux du Conseil de gestion en tant que commissaires du gouvernement.
Le Décret n°2012-245 portant création du Parc naturel marin des Glorieuses a été signé le 22 février 2012. Il est paru dans le Journal Officiel de la République française n°46 du 23 février 2012. Administrativement, l’archipel des Glorieuses fait partie du district des îles Éparses de la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Le Parc naturel marin des Glorieuses accueille un récif précieux de 17 km de long et d’une superficie de 165 km2. Il sert de zone refuge à de nombreuses espèces menacées : tortues marines, mammifères marins, requins et raies, oiseaux marins. Sa création correspond à un engagement du Grenelle de la Mer qui avait conclu à la nécessité de mieux protéger ces îles lointaines de l’océan Indien.
Situé à l’entrée du canal du Mozambique dans l’océan Indien, le Parc naturel marin des Glorieuses s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive. Il couvre plus de 43.000 km2.
Avec le Parc naturel marin de Mayotte, dont il est contigu, la France se dote d’une aire marine protégée de plus de 110.000 km2, la plus grande créée à ce jour.
Les deux parcs naturels marins de Mayotte et des Glorieuses fonctionneront avec des moyens communs, ce qui permettra d’assurer une cohérence technique aussi bien dans la rédaction des plans de gestion que dans les actions des deux parcs. Cependant, compte tenu des particularités administratives de chacune de ces zones, les Conseils de gestion seront distincts.
Le Conseil de gestion du Parc naturel marin est composé de 20 membres représentants de l’État, des organisations professionnelles, notamment de pêcheurs, d’associations de protection de l’environnement et d’experts. Il devra élaborer le plan de gestion du parc selon les quatre orientations de gestion présentées dans le décret :
- Protéger le patrimoine naturel, particulièrement les tortues, les récifs coralliens et les mammifères marins, notamment par une surveillance maritime adaptée aux enjeux et par la sensibilisation des acteurs et des usagers ;
- Faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêche durable ;
- Faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique pouvant intégrer des observatoires pour contribuer à l’amélioration des connaissances ;
- Encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un éco-tourisme respectant le caractère préservé de cet espace.
L’archipel des Glorieuses Situé à l’entrée du canal du Mozambique, un des hauts lieux mondiaux de la biodiversité marine, l’archipel des Glorieuses est composé de deux îles principales : la Grande Glorieuse et l’île du Lys. Il compte également les Roches vertes, l’île au Crabe et au Sud-Ouest, le banc corallien du Geyser. Avec 7 km2 de terres émergées, les Glorieuses font bénéficier la France d’une zone économique exclusive de 43.610 km2. Géographiquement proche de Madagascar, de Mayotte, des Comores, d’Aldabra, de Cosmolédo (Seychelles) et de plusieurs bancs récifaux et monts sous-marins. L’archipel des Glorieuses est à la croisée de courants océaniques et est principalement constitué d’un banc de sable et d’une plateforme de corail qui affleurent et s’étendent sur 17 km de long. Un total approximatif d’un millier d’espèces a été à ce jour recensé sur les îles principales des Glorieuses et environ 600 sur le banc du Geyser. Ces nombres sont très probablement sous-estimés, car ces zones sont peu inventoriées. On peut noter la présence de 48 espèces de coraux, une communauté qui est cependant relativement peu développée, en comparaison par exemple avec celle de Mayotte. Une biodiversité quasi intacte Au-delà de la richesse et la diversité relatives des espèces et des habitats, ce qui caractérise les Glorieuses — et plus généralement les îles Éparses —, c’est l’environnement préservé. L’archipel ne compte pas d’habitants si ce n’est une présence militaire et quelques scientifiques (station météorologique notamment). Plusieurs indices montrent que les communautés marines de cet archipel sont très peu soumises à l’influence de l’Homme. Les récifs coralliens (29,6 km2) en cours d’étude montrent un état de conservation presque intact, ce qui fait de ces espaces des stations de référence au niveau mondial. Les études sur les espèces de poissons carnivores témoignent notamment d’un peuplement quasiment vierge d’exploitation et de perturbation. Toutefois, depuis 15 ans, ces espèces montrent des signes de déclin. Articuler pêche et préservation La menace principale qui pèse sur ces écosystèmes, relativement bien protégés des impacts anthropiques par leur isolement, est liée aux activités de pêche illégale et incontrôlée. Le Parc naturel marin (PNM), outil de gestion destiné à protéger la ZEE (Art. L. 334 3. du Code de l’environnement), a donc été choisi pour répondre à cet enjeu de gestion de la pêche. Cette pêche concerne les eaux territoriales de l’île du Lys, le banc du Geyser, mais aussi le banc de la Zélée, dans le PNM de Mayotte contigu, créé par décret le 18 janvier 2010. Cette problématique commune nécessitera une gestion concertée et mutualisée entre Mayotte et les Glorieuses. Les espèces emblématiques L’archipel des Glorieuses accueille temporairement ou de manière permanente un nombre important d’espèces emblématiques parmi les cétacés (baleines à bosse), requins pélagiques (grand requin blanc et requin-baleine), poissons (poisson-napoléon), oiseaux marins (sternes fuligineuses, frégates), crustacés (crabe des cocotiers), mollusques (bénitier géant, huitre perlière à lèvre noire) et tortues marines (tortue verte et imbriquée). Certains groupes très emblématiques restent encore à inventorier comme les cétacés (présence suspectée de 16 espèces au moins) et les requins. |
Prochaine étape : le plan de gestion Le plan de gestion fixe les objectifs du Parc à 15 ans. Le Conseil de gestion, qui bénéficie de l’appui technique de l’équipe du parc, élaborera ce plan dans les années à suivre selon les quatre orientations de gestion définies dans le décret de création du Parc : - Protéger le patrimoine naturel, particulièrement les tortues, les récifs coralliens et les mammifères marins, notamment par une surveillance maritime adaptée aux enjeux et par la sensibilisation des acteurs et des usagers ; - Faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêches durables (côtière et hauturière) ; - Faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique pouvant intégrer des observatoires pour contribuer à l’amélioration des connaissances ; - Encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un éco-tourisme respectant le caractère préservé de cet espace. |
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