Océan Indien : longtemps malmenée, La Réunion offre aujourd’hui l’un des meilleurs exemples de préservation des écosystèmes indigènes au sein d’une île océanique.
Plus au Nord, au large de l’Afrique de l’Est, il est une île verdoyante sertie d’une barrière corallienne de 140 kilomètres : Mayotte. Elle possède l’un des plus beaux lagons du monde, abritant 22 espèces de mammifères marins, comme les baleines à bosse qui y mettent bas, ou les dauphins à bosse, à long bec ou tacheté.
Autour de Madagascar, s’éparpillent les îles Éparses, qui s’ouvrent peu à peu aux scientifiques.

Terres australes françaises : Kerguelen, Crozet, Amsterdam et Saint-Paul, archipels subantarctiques ; Terre Adélie, en Antarctique oriental : ces terres éloignées et inhospitalières, lieux d’une réserve naturelle de plus de deux millions d’hectares, où l’homme se sent minuscule, sont de splendides havres de vie, notamment pour les manchots royaux ou empereurs et les éléphants de mer.

Océan Pacifique : en Polynésie française, à Tahiti, aux Marquises, scientifiques et défenseurs de la biodiversité se battent contre des “envahisseurs”, tel le miconia, un arbre qui fait des ravages, ou la fourmi de feu, classée parmi les 100 espèces les plus envahissantes de la planète. Au chapitre des solutions : la prévention et de nombreuses actions de terrain. Celles-ci, menées avec les habitants, permettent, dans un autre domaine, de sauver des oiseaux terrestres endémiques en danger critique d’extinction.
De son côté, l’archipel de Nouvelle-Calédonie œuvre pour préserver ses tortues marines, ses dugongs - mammifères marins -, sa forêt sèche et la qualité de vie des habitants. Son lagon, le plus grand du monde, va être inscrit au patrimoine mondial de l’humanité.
À Wallis-et-Futuna, la gestion durable des ressources naturelles repose autant sur les règles coutumières que sur le nouveau code de l’environnement local.

Caraïbes-Guyane : Guadeloupe, Martinique, avec leurs fonds sous-marins, leurs savanes d’altitude, leurs faune et flore foisonnantes, sont, à coup sûr, deux bijoux de la biodiversité tropicale française. En Guyane, les richesses de la forêt primaire sont exceptionnelles, mais celle-ci est livrée aux chercheurs d’or illégaux et aux exploitants légaux, peu soucieux de leur impact sur l’environnement ou les populations locales.

Atlantique Nord : de Saint-Pierre-et-Miquelon, ce bout de terre perdu aux confins de l’Atlantique et emmitouflé dans sa brume, émane un charme discret dû en grande partie à ses paysages, ses milieux naturels et... ses baleines à bosse, les stars de l’archipel.

(Sources : News Press et WWF)