Avec la SREPEN et l’ONF

La chasse à la fougère australienne est ouverte

8 septembre 2004

Une opération d’éradication de Cyathea Cooperi sera lancée mardi prochain aux Makes, dans le cadre de la campagne de sensibilisation aux méfaits de cette plante envahissante.

Les spécialistes parlent d’une véritable peste végétale ! Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation lancée le 5 mars 2004, la SREPEN (Société réunionnaise pour l’étude et la protection de l’environnement) organise avec l’ONF (Office national des forêts) une opération d’éradication de la fougère australienne Cyathea Cooperi, mardi prochain 14 septembre aux Makes.
Grâce au soutien financier de l’Europe et de la DIREN (direction régionale de l’environnement) Réunion, la SREPEN a pu concrétiser un projet de sensibilisation par la réalisation de deux outils.
Le premier est une affiche intitulée : "Cette fougère n’est pas celle que vous croyez".
Le deuxième outil est une brochure d’une dizaine de pages présentant :

- les fougères arborescentes de la forêt réunionnaise ;

- la menace, que représente la fougère introduite dénommée Cyathea Cooperi ;

- comment mieux connaître et différencier ces quatre fougères arborescentes présentes sur l’île et surtout comment réagir (conseils pour intervenir dans les jardins et limiter la diffusion de Cyathea Cooperi) ;

- d’une série de 10 panneaux souples (même contenu que la brochure.
La campagne de sensibilisation et d’information s’est d’abord traduite par des expositions à diverses manifestations (Flore et Halle, SDD...).

"Aujourd’hui, il est temps de passer à une phase plus active impliquant notamment les services publics", affirme la SREPEN.
C’est dans ce cadre qu’une action est prévue avec l’ONF. En effet, des fougères sont plantées dans les jardins des particuliers et les espaces publics ; on les trouve également dans le domaine forestier. L’ONF a décidé de réagir : il entreprend une véritable campagne d’éradication de la fougère australienne.
"La médiatisation de cette opération vise à faire valeur d’exemple vis-à-vis de la population. En effet, comment inciter le grand public à réagir face à cette fougère si les services de l’État ou les collectivités ne le font pas ?" demande la SREPEN.


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