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Lutte contre le réchauffement climatique
28 mars 2013
La CINOR a lancé hier son Plan Climat Energie Territorial (PCET) pour la lutte contre le réchauffement climatique. Maurice Gironcel, son président, M. Beutin, directeur de l’ADEME, étaient présents, ainsi que bon nombre d’habitants pour cette journée de participation à des plans d’actions. L’objectif était de sensibiliser la population et d’établir un plan d’actions.
Tous les territoires, quelle que soit leur dimension, ont la possibilité de jouer un rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique. C’est pour cette raison que toutes les Communautés de communes ou communes de plus de 50.000 habitants ont l’obligation d’adopter un Plan Climat-Energie Territorial (PCET) avant le 31 décembre 2012.
La CINOR et la Ville de Saint-Denis réunissent respectivement plus de 50.000 habitants chacune. Elles ont décidé de mettre en commun les moyens pour l’élaboration des deux PCET. Un PCET est une démarche de développement durable et responsable axée spécifiquement sur la lutte contre les changements climatiques. Dans ce cadre, la CINOR a organisé hier une concertation publique, suivie d’ateliers thématiques ouverts à tous les citoyens. Il s’agissait d’élaborer ensemble des actions destinées à lutter contre les causes du réchauffement climatique et à s’adapter à ses conséquences.
Agir aujourd’hui pour demain
C’est la concentration des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) qui est responsable du réchauffement climatique. Conséquence directe des activités humaines, cette concentration de GES ne cesse d’augmenter partout où l’industrie et les transports polluants se développent.
La Réunion ne fait pas exception à la règle, et voit ses émissions de GES augmenter de façon exponentielle. Depuis 2012, la CINOR (Communauté Intercommunale du Nord de La Réunion), regroupant les communes de Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, s’est engagée dans l’élaboration de son PCET : Plan Climat Energie Territorial. Le PCET est destiné à : réduire les émissions de GES ; adapter le territoire aux changements climatiques en cours ou à venir ; développer les énergies renouvelables.
Il convient donc de produire, consommer, bâtir, aménager, se déplacer... vivre autrement, et agir maintenant. La CINOR appelle donc la population à s’exprimer pour prendre connaissance de la situation, et réaliser ensemble un plan d’actions.
Un phénomène mondial à La Réunion Depuis plusieurs années, nous assistons à un phénomène mondial aux conséquences bien réelles, même à La Réunion : le réchauffement climatique. Dans le monde, les savants sont de plus en plus inquiets : les activités humaines sont la première cause de ce bouleversement, ces dernières étant à l’origine de l’augmentation de la concentration des gaz effet de serre dans l’atmosphère. Certains indicateurs prouvent que cette crise est en marche, et incitent les scientifiques à donner l’alerte : - augmentation de la fréquence des vagues de chaleur ; - diminution de la surface et de l’épaisseur des glaciers et fonte de la banquise ; - augmentation des fréquences des tempêtes, inondations, canicules ; - niveau général de la mer ayant augmenté de 20 cm au cours du XXème siècle ; - cycle de l’eau perturbé, pouvant entraîner des sécheresses prolongées ; - modifications de la végétation (dates de floraison,...) ; - déplacement d’espèces animales ; - arrivée de plus en plus précoce des baleines à bosse sur les côtes réunionnaises. Certains de ces indicateurs sont visibles à La Réunion depuis plusieurs années. Cependant, le développement actuel du territoire, en réponse à la hausse constante de notre population, ne va pas dans le sens d’une réduction des activités humaines (notamment construction, production et déplacements) et ne permet donc pas d’envisager la réduction immédiate des émissions des gaz à effet de serre sur l’île. |
La CINOR dépendante à 95% des énergies fossiles Connaître le besoin en énergie actuel de la CINOR, c’est essentiel dans le cadre du diagnostic climat. Il permet de projeter son évolution pour les 20 prochaines années et d’identifier les enjeux énergétiques du territoire. Aujourd’hui, l’île importe 87,4% de ses ressources : transports, électricité, cuisson... La CINOR est dépendante à l’importation d’énergie fossile (à 95%). La plus grande source d’énergie renouvelable potentielle est la bagasse, que l’on retrouve essentiellement à Sainte-Marie. Les transports Le secteur le plus émetteur sur le territoire de la CINOR est clairement celui du transport avec 87% des émissions, à travers le routier (52%), l’aérien (46%) et le maritime (0,01%), si l’on intègre tous les modes de transports sur le territoire (données 2009 ARER). La CINOR, en tant que collectivité, gère le réseau de transport urbain sur son territoire sous le nom de CITALIS, ainsi que les transports scolaires. Elle assure également la collecte des déchets. Ces missions de services publics génèrent les plus importantes émissions de GES de l’intercommunalité, soit 45%. L’électricité A La Réunion, l’électricité que nous consommons est produite principalement à partir de charbon dans les centrales thermiques de Bois-Rouge et du Gol... la part des énergies renouvelables reste encore faible. Les administrés de la CINOR consomment de l’électricité et contribuent ainsi à hauteur de 48% aux rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Parmi les 3 communes de l’intercommunalité, la commune de Saint-Denis est la plus peuplée et, par conséquent, la plus grande consommatrice d’électricité, que ce soit au niveau des administrés ou au niveau des services publics. En effet, 45% des émissions des GES de Mairie de Saint-Denis sont liés à la consommation d’électricité pour assurer l’éclairage public et l’adduction en eau potable aux administrés. Les équipements et les bâtiments La construction des bâtiments et les différentes étapes de la vie des équipements (fabrication, utilisation, destruction), comme les véhicules, les ordinateurs... sont à l’origine de 46% des émissions de GES de Saint-Denis, soit le premier poste d’émissions de la commune. Pour la CINOR, ce poste représente 21% des émissions de GES et a comme origine principale la construction des voiries, la gestion des déchets et les bâtiments et équipements culturels. |
Comment agir ? De nombreuses actions sont actuellement en cours, mais certaines doivent encore faire l’objet de réflexion : - Sensibiliser les administrés sur les émissions de GES liées aux déplacements travail-domicile ; - Sensibiliser sur des actions proposées dans le nouveau Plan de Déplacement Urbain de la CINOR ; - Inciter au covoiturage et à l’utilisation de transports en commun ; - Réaliser un Plan de Déplacement Professionnel pour les agents communaux ; - Réaliser une étude sur le carburant des véhicules (hybride, électrique) ; - Optimisation des circuits des transports en commun et des collectes de déchets (études des fréquentations des lignes de bus...). Dans notre vie quotidienne Depuis longtemps, bon nombre d’actions sont possibles : - Remplacer les chauffe-eau électriques par des chauffe-eau solaires, - Remplacer les appareils de classes énergivores par des appareils économes en énergie : faire le choix d’appareils de classe A, A+ ou A++ pour le gros électroménager et la climatisation, - Remplacer les lampes à incandescence par des lampes basses consommations ou par des LED (diodes électroluminescentes), - Suppression des veilles d’appareils, par le biais d’installation de prises coupe-veille : Un appareil en veille consomme également de l’énergie. Repenser le bâti Selon les professionnels de l’énergie, le poids du bâtiment à La Réunion pèse environ 85% de la demande en électricité. Depuis mai 2010, il existe une réglementation thermique spécifique aux DOM, la RTAA-DOM qui s’applique uniquement sur les logements neufs. Cette obligation réglementaire permet, par exemple, de systématiser la mise en œuvre de chauffe-eau solaire. |
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