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L’été le plus chaud jamais enregistré
17 mai, par
La Réunion est en première ligne du réchauffement climatique. Le dernier été 2024-2025 vient de battre tous les records de chaleur enregistrés depuis plus de cinquante ans. À l’échelle locale, les seuils fixés par l’Accord de Paris – en particulier celui des 1,5°C de réchauffement global à éviter – sont déjà dépassés. Ce constat alarmant confirme une réalité de plus en plus tangible : celle de la "crise climatique", ce point de bascule où les conséquences du dérèglement deviennent critiques pour les populations et les écosystèmes. Le cyclone Chido à Mayotte a rappelé que les pauvres dont les plus vulnérables et constituent l’essentiel des victimes. La lutte contre la pauvreté est donc une des priorités pour protéger la population des effets de la crise climatique.
Selon Météo France Réunion, l’été austral 2024-2025 a été exceptionnel par son intensité. La température moyenne a dépassé de +1,3°C la normale climatologique (1991-2020), un écart déjà significatif. Mais ce sont surtout les extrêmes qui frappent : +1,1°C pour les températures minimales, +1,5°C pour les maximales. Des niveaux jamais atteints sur l’île depuis plus d’un demi-siècle. Ces valeurs dépassent même celles enregistrées lors de la saison chaude 2018-2019, qui avait déjà marqué les esprits par son intensité.
Sécheresse et cyclones dévastateurs
Outre les températures, le déficit pluviométrique est un autre signe alarmant. Avec un manque global de précipitations de 28 % sur l’ensemble de l’île, la saison a été l’une des plus sèches de ces dernières décennies. Certaines zones, comme l’intérieur de l’île, Salazie, l’Est et le Nord-Est, enregistrent des déficits sévères. Ces déséquilibres accentuent les tensions sur les ressources en eau, fragilisent l’agriculture, et préparent le terrain à des phénomènes extrêmes comme les incendies ou l’érosion.
Un climat tropical bouleversé
Ce nouvel épisode confirme une tendance déjà amorcée : La Réunion se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale. Le contexte insulaire, la proximité de l’équateur et la vulnérabilité des milieux tropicaux amplifient les effets du changement climatique. Ce réchauffement localisé, supérieur à +2,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, signe une entrée brutale dans l’ère des impacts irréversibles.
Cyclones plus puissants, sécheresses plus fréquentes
Le climat réunionnais ne se contente plus de dériver : il bascule. Avec un océan Indien de plus en plus chaud, les cyclones deviennent plus puissants et imprévisibles. Parallèlement, les périodes de sécheresse s’allongent, réduisant la capacité de recharge des nappes phréatiques et affaiblissant les milieux naturels. Ces évolutions menacent directement les populations, notamment les plus vulnérables, et exigent une réponse d’ampleur.
Protéger la population : un impératif
L’heure n’est plus aux constats mais à l’action. Ce dépassement du seuil des 2,5°C appelle des mesures de protection fortes pour les habitants de l’île : renforcement de la gestion de l’eau, sécurisation des infrastructures face aux tempêtes, accompagnement des agriculteurs dans l’adaptation, développement de la végétation urbaine pour limiter les effets d’îlots de chaleur.
La crise climatique : un signal d’alarme
L’expression "crise climatique" prend ici tout son sens. Elle symbolise le point critique où les dérèglements s’accélèrent et les effets se cumulent. À La Réunion, ce point semble déjà franchi. Ce n’est plus une question de prévisions, mais de réalité observable. L’île est un microcosme du dérèglement global. Elle illustre de manière concrète ce que d’autres territoires pourraient bientôt vivre.
Le cyclone Chido à Mayotte a rappelé que les plus pauvres dont les plus vulnérables et constituent l’essentiel des victimes. La lutte contre la pauvreté est donc une des priorités pour protéger la population des effets de la crise climatique.
M.M.
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