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Sécheresse aux États-Unis, en Russie, au Brésil et en Australie
2 août 2012, par
Avec le changement climatique, les baisses de récolte chez les plus grands exportateurs de céréales sont un phénomène qui risque d’être plus fréquent. Cela complique encore un des principaux défis du monde : faire respecter le droit à l’alimentation.
Cette année, plusieurs sécheresses touchent en même temps les États-Unis, la Russie, le Brésil et l’Australie. Ce groupe de pays fait partie des plus importants exportateurs de céréales du monde. Dans le monde, la situation est tellement tendue qu’aussitôt, les prix de ses produits augmentent. Cela aura des répercussions partout.
La tension s’explique en particulier par la hausse de la population mondiale et par l’extension du mode de consommation occidental. Pour réduire les pénuries, la hausse de la production doit être plus importante que celle de la population, mais la pression est encore plus forte du fait de changements sociaux dans les pays les plus peuplés du monde.
Passer d’une alimentation quasiment végétarienne à une autre composée de viande impose d’augmenter considérablement la production de céréales qui nourrira le bétail. C’est ce qu’explique le rapport "Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2011-2012". Ce même rapport note que la hausse de production agricole mondiale plafonnera à 1,7% par an au cours de la décennie à venir alors qu’elle était auparavant de 2%. Avec 2% de hausse par an, la famine continue à toucher des régions du monde, qu’en sera-t-il avec 1,7% par an et une population mondiale plus nombreuse ?
Exode rural
À ce défi déjà important s’ajoute qui accentue la difficulté : les effets du changement climatique. La vague de sécheresse chez les plus grands exportateurs de céréales peut se reproduire de manière plus fréquente. Cette crise se rapproche et l’expérience montre que l’accélération est aujourd’hui irréversible.
En moins de 10 ans, des pays tels que le Bangladesh ont connu une dégradation du climat que leurs habitants n’auraient jamais pu imaginer. Les saisons donnaient le rythme de l’agriculture. Elles ne sont plus régulières. Le niveau de la mer monte, ce qui pollue les réserves en eau douce du sous-sol. La conséquence, ce sont des millions d’agriculteurs qui choisissent de s’exiler vers les villes dans l’espoir d’une vie meilleure. Ils grossissent alors les bidonvilles, car le pays n’a pas eu le temps de construire les logements nécessaires pour faire face à cet afflux de population.
Émeutes de la faim
Si exceptionnelles aujourd’hui, ces sécheresses deviennent plus fréquentes, les conséquences seront dramatiques pour le monde. La baisse de production entraîne une tension sur la demande. Toute hausse des prix a des effets désastreux dans des pays où la population consacre 60 à 80% de ses revenus à l’alimentation. La moindre étincelle peut alors déclencher les émeutes de la faim.
Comment le monde arrivera-t-il à adapter son agriculture à la crise environnementale qui s’accélère ?
M.M.
Il y a un an, la Somalie
C’était le 20 juillet 2011, les Nations Unies annonçaient la famine en Somalie méridionale. Six mois de crise allaient provoquer la mort de milliers d’êtres humains et nécessiter un vaste programme d’aide humanitaire. Puis, le 3 février 2012, la fin de la crise était officiellement déclarée. |
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Messages
11 août 2012, 10:11, par José Diaz
Pourtant, les médias se focalisent (à l’insu de leur plein gré ?) sur des anachronismes (JO) ou des faits divers. L’analyse contextuelle des sécheresses est passée à la trappe. Quand on évoque ces phénomènes, c’est une vision ponctuelle sans observation d’une tendance lourde. Conséquence : au lieu de réfléchir aux actions à mener sur le long terme, on laisse encore la spéculation sur les matières alimentaires enrichir des criminels en col blanc.
Nous assistons aujourd’hui à une conjonction de crises, environnementale, sociale, économique etc. qui, si elle n’est pas inédite (elle a marqué d’autres fins de civilisation), n’avait jusqu’à présent jamais revêtu un caractère aussi global ni irréversible.
Nous scions avec entrain la branche sur laquelle nous sommes assis, comme disait Brecht.