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Liste rouge des espèces menacées
27 juillet 2010, par
La faune de La Réunion est hautement menacée. C’est la conclusion des analyses menées par l’UICN, avec le Muséum national d’histoire naturelle et les associations locales. Les oiseaux, les mammifères terrestres et marins, les reptiles terrestres et les tortues marines, les poissons et macro-crustacés d’eau douce, les papillons de jour, libellules, demoiselles et phasmes... Au total, 165 espèces de la faune réunionnaise ont été passées au crible pour mesurer leur degré de menace.
Une quarantaine d’experts ont contribué à cette liste rouge des espèces menacées à La Réunion, une liste rendue publique ce mois-ci. Les espèces menacées de disparition à La Réunion sont classées en trois catégories : les plus menacés "en danger critique d’extinction", puis viennent les espèces "en danger" et "vulnérables". Pour les groupes qui comprennent au moins une vingtaine d’espèces (papillon de jour, libellules et demoiselles, poissons d’eau douce, et oiseaux), 22 espèces sont réparties dans ces trois catégories et 12 dans la catégorie "quasi menacée", qui pourraient donc être en danger en l’absence de mesures de conservation spécifiques. Les mammifères, tortues et reptiles ne sont pas épargnés non plus. Tour d’horizon de quelques espèces menacées d’extinctions.
La roussette noire
La roussette noire ou renard volant de Maurice avait disparu de l’île entre 1772 et 1801, en raison de la chasse et de la déforestation. Mais en 2007, une petite population de roussettes noires a été découverte dans l’Est. L’espèce, de retour dans l’île, s’est cependant installée dans une ravine, à proximité d’habitations. L’élagage, la création de sentiers et le défrichement sont autant d’activités qui perturbent la roussette noire. L’espèce est donc classée en "danger critique d’extinction". Un plan de conservation est en cours d’élaboration pour mieux connaître et protéger la roussette noire de retour chez nous. L’espèce endémique des Mascareignes est la plus menacée des chauve-souris de l’île.
La baleine à bosse
La baleine à bosse est "vulnérable". De juin à octobre, elle vient se reproduire dans l’océan Indien, et les femelles viennent mettre bas. Elles se rapprochent ainsi des zones côtières de La Réunion, dans des eaux peu profondes, et se reposent des prédateurs. Mais les baleines à bosse sont de plus en plus sollicitées par les plaisanciers et les activités d’observation, ce qui s’ajoute à la dégradation de l’habitat côtier avec les projets d’aménagements littoraux et marins. Une charte pour une observation responsable des baleines à bosse a été mise en place en 2009.
La tortue verte
La tortue verte est "en danger". Elle est l’une des cinq espèces de tortues marines présentes dans les eaux de La Réunion, sur tout le littoral. Cet animal qui se nourrit d’algues rouges à l’âge adulte est menacée aujourd’hui par la réduction des lieux de ponte, occasionné par l’urbanisation et la fréquentation touristique des plages, et les rares oeufs recouvertes de sable sont victimes des rats et des chiens. En mer, ce sont les collisions avec les bateaux et les filets de pêche qui causent la perte des tortues. A noter que la tortue verte était consommées pour sa chair et ses oeufs dans les années 1980, une pratique aujourd’hui interdite, mais les actes de braconnage existent. Pour protéger cette espèce, des plages sont réhabilitées depuis 1999 à Saint-Leu, un travail de collaboration avec les pêcheurs est entrepris et la réserve naturelle marine a été créée en 2007.
Le Gecko vert de Manapany
Le gecko vert de manapany est en grand danger d’extinction. Il ne vit que sur une bande littorale de 11km, entre Saint-Joseph et Grand-Bois sur les vacoas, mais parfois aussi sur les lataniers rouges, maniocs marron, les cocotiers, les chocas verts... Le petit lézard vert, blanc et rouge est aujourd’hui confronté à la destruction de son habitat. En cause, les pestes végétales, comme le faux-poivrier, mais également l’urbanisation et la construction de routes. Pour lui permettre de continuer à vivre dans son habitat, un plan national d’action est en cours d’élaboration. Ce gecko est en effet unique au monde.
Le Pétrel noir de Bourbon
Espèce endémique de l’île, l’un des plus rares oiseaux marins au monde, il niche sur les massifs montagneux de l’île, mais ses nids n’ont toujours pas été localisés. Les scientifiques estiment qu’ils restent moins d’une cinquantaine de couples de Pétrel de Bourbon. Les rats et les chats menacent les oeufs et les oisillons dans leur nid, et même les adultes. Les jeunes Pétrel noir qui prennent leur envol pour la première fois vers la mer sont désorientés par les éclairages des villes. Les oiseaux s’échouent et sont incapables de redécoller. Campagne de sensibilisation, sauvetage par la SEOR (société d’études ornithologiques de La Réunion) sont mis en oeuvre pour tenter de sauver l’espèce et un plan d’actions est à l’étude.
Le busard de Maillard
Plus connu sous le nom de papangue, le busard de Maillard est le seul rapace de l’île, endémique. Il est classé dans la catégorie des espèces en danger. Pas plus de 200 couples subsistent sur tout le territoire, nichant entre 500 et 1000 mètres d’altitude. L’espèce est protégée depuis 1989, mais les menaces persistent. Le papangue se nourrit de petits oiseaux, de lézard, de musaraignes et de rats. Elle est donc victime des raticides utilisés contre ces rongeurs. De plus, le papangue est la cible de tir au fusil, en raison de la réputation de "tueur de poule". Les collisions avec les lignes électriques et la dégradation de son habitat sont aussi des causes de la disparition de l’espèce. Un plan de restauration du papangue existe depuis 2008 et la SEOR se charge de soigner et relâcher les oiseaux victimes de braconnage.
La chevrette australe
La chevrette australe est "vulnérale". L’espèce vit à la fois dans les rivières de l’île et dans la mer.
« Les adultes vivent et se reproduisent en rivière, puis les larves migrent en mer pour y grandir, avant de regagner les eaux douces pour achever leur croissance », explique l’UICN. C’est précisément ce passage entre les deux milieux qui est entravé par les barrages, et les aménagements des cours d’eau qui dégrade les zones de reproduction et de nurseries.
Le papillon La Pâture
Ce magnifique papillon noir et bleu métallique intense pour les mâles, ailes brunes et tacheté de jaunes pour les femelles, est endémique de la Réunion et il est en danger. Les mâles parcourent l’ensemble de l’île à la recherche de nourriture et de partenaires sexuelles, les femelles sont moins visibles. Les chenilles vertes se nourrissent de "liane patte poule", d’agrumes et de rutacées, essentiellement sur quelques zones peu dégradées de basse altitude. Le papillon La Pâture est protégé depuis 1993 au niveau national.
Le phasme de palmiste rouge
Le phasme du palmiste rouge est une espèce endémique découverte en 2000. Il s’agit d’un insecte de couleur vert pâle, puis brun rouge à l’âge adulte, nocturne et sans ailes. Il vit comme son nom l’indique sur le palmiste rouge dans les zones côtières, pour se nourrir et pondre. On sait pourtant que le palmiste rouge est un palmier de la forêt primaire en voie de disparition en raison du braconnage pour les choux de palmiste. Les cultures de palmistes ne peuvent remplacer les habitats des phasmes en sous-bois ou en bordure de forêt. La seule solution serait de restaurer le palmiste rouge dans son milieu naturel, en forêt.
Des espèces "quasi menacées"
Si aucune mesure de conservation n’est prise, d’autres espèces risquent de grossir la liste des espèces menacées de disparition, comme la libellule endémique Hemicordulia atrovirens, ou encore le cabot bouche-ronde, ce poisson endémique de La Réunion qui se partagent les eaux douces de l’île avec son cousin le cabot à tête de lièvre. Les jeunes cabots bouche-ronde sont plus connus sous le nom de "bichiques". La capture de ces petits poissons aux embouchures, les obstacles à leur circulation, et le braconnage des cabots adultes sont responsables du déclin de l’espèce et de son classement en espèce quasi menacée. Afin de compléter cette liste rouge des espèces menacées à La Réunion, l’UICN s’intéresse actuellement à la flore de l’île.
EP
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