
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
30 octobre 2008, par
La dernière évaluation de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) sur les mammifères indique qu’au moins 1.141 espèces sur les 5.487 mammifères de la planète sont menacées d’extinction. Au moins 76 mammifères se sont éteints depuis l’an 1500. Cependant, les résultats montrent aussi que les efforts de conservation peuvent inverser la situation d’espèces proches de l’extinction : 5% des mammifères actuellement menacés montrent des signes de rétablissement à l’état sauvage.
« Au cours de notre vie, des centaines d’espèces pourraient disparaître en raison de nos propres actions, ce qui constitue un signe alarmant sur l’état des écosystèmes où elles vivent », a indiqué dernièrement Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l’UICN. « Nous devons établir des objectifs précis pour l’avenir afin d’inverser la tendance et éviter de laisser comme héritage la disparition d’un grand nombre de nos parents les plus proches ». Et la situation réelle pourrait être bien pire, puisque 836 mammifères sont classés dans la catégorie "données insuffisantes". D’où l’importance, à l’avenir, de mener des actions de conservation étayées par la recherche, non seulement pour améliorer les données et évaluer les dangers relatifs à ces espèces mal connues, mais aussi pour explorer des moyens permettant de restaurer des espèces et des populations menacées. Les résultats indiquent que 188 mammifères se trouvent dans la catégorie la plus menacée, en danger critique d’extinction, parmi lesquels le lynx ibérique, dont la population ne comprend que 84 à 143 adultes et continue de décliner en raison de la raréfaction de sa proie principale, le lapin européen. "Le cerf du père David", d’origine chinoise, est classé dans la catégorie "éteint à l’état sauvage". Cependant, les populations vivant en captivité et en semi-captivité se sont accrues depuis quelques années et il se peut que l’on puisse procéder dans un proche avenir à une réintroduction dans la nature. Il est peut-être trop tard, en revanche, pour sauver les 29 espèces additionnelles classées "en danger critique d’extinction, peut-être éteintes", parmi lesquelles le petit hutia de Cuba, qui n’a pas été observé depuis près de 40 ans. En tout, près de 450 espèces de mammifères sont classées « en danger », dont le diable de Tasmanie, qui a connu un déclin de plus de 60% de sa population mondiale dans la dernière décennie en raison d’une tumeur cancéreuse faciale transmissible et fatale. Le chat viverrin ou chat pêcheur, qui vit en Asie du sud-est, est passé de "vulnérable" à "en danger" à cause de la destruction d’habitats dans les zones humides. Le phoque de la Caspienne a connu le même sort. Sa population a diminué de 90% depuis un siècle et continue de décroître, en raison d’une chasse non durable et de la dégradation des habitats. La destruction et la dégradation des habitats touchent 40% des mammifères de la planète. Le phénomène est plus grave en Amérique Centrale et du Sud, en Afrique Orientale et Centrale, à Madagascar et en Asie du Sud et du Sud-est. Les prélèvements excessifs contribuent à la disparition des grands mammifères, en Asie du Sud-est, mais aussi dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique du Sud.
« Nous n’avons plus d’excuses pour regarder en spectateurs sans rien faire »
Malgré tout, il y a également des bonnes nouvelles. L’évaluation mondiale des mammifères montre que des espèces peuvent se rétablir grâce à des efforts concertés de conservation. Le putois à pieds noirs a vu sa population augmenter après une réintroduction réussie par le Fish and Wildlife Service des Etats-Unis dans huit Etats de l’ouest américain et au Mexique entre 1991 et 2008. De même, le cheval sauvage est passé d’"éteint à l’état sauvage" à "en danger critique d’extinction" cette année, après des réintroductions réussies en Mongolie depuis le début des années 1990. L’éléphant d’Afrique n’est aujourd’hui "que" « quasi menacé », quoique son statut varie considérablement à l’intérieur de son aire de répartition. Cette évolution reflète l’accroissement actuel de populations importantes d’Afrique australe et orientale, qui se poursuit. Cet accroissement compense les éventuels déclins pouvant se produire ailleurs. « Plus nous attendons, plus cela coûtera cher de prévenir des extinctions futures », a indiqué Jane Smart, Directrice du Programme des espèces de l’UICN. « A l’heure actuelle nous savons quelles espèces sont menacées, quelles sont les menaces et où elles se trouvent ; nous n’avons plus d’excuses pour regarder en spectateurs sans rien faire ».
SP (Avec Médiaterre)
Le changement climatique pousse les espèces vers l’extinction
Les premiers résultats d’une étude de l’UICN révèlent que 35% des oiseaux du monde, 52% des amphibiens et 71% des coraux bâtisseurs de récifs en eaux chaudes risquent d’être particulièrement sensibles au changement climatique. Ce rapport identifie plus de 90 caractéristiques biologiques qui pourraient rendre les espèces vulnérables au changement climatique. 3.438 espèces d’oiseaux parmi les 9.856 espèces existant dans le monde présentent au moins une caractéristique qui peut les rendre sensibles au changement climatique. Les oiseaux de mer (albatros, pingouins, pétrels, puffins) risquent tous d’être affectés par le changement climatique, alors que d’autres comme les hérons, les aigrettes, les balbuzards, les milans, les faucons et les aigles seraient moins sensibles. D’après cette étude, 3.217 des 6.222 amphibiens du monde risquent d’être affectés par le changement climatique. 3 familles de salamandres pourraient être particulièrement sensibles, alors que 80 à 100% des grenouilles des Seychelles, des grenouilles fouisseuses indiennes, des grenouilles terrestres d’Australie, des crapauds cornus et des grenouilles de verre sont évalués comme sensibles. Les espèces qui ont besoin d’habitats très spécialisées comme celles dont les larves vivent dans l’eau, ou celles qui ne peuvent pas se déplacer en raison de barrières comme des vastes étendues d’eau, ou des transformations de leur habitat dues à l’homme, sont plus particulièrement en danger. Le rapport montre également que 566 des 799 coraux bâtisseurs de récifs risquent d’être affectés par le changement climatique. La famille des Acroporidae, incluant les coraux cornes de cerf, présente un nombre particulièrement élevé d’espèces sensibles, alors que la famille des Fungiidae, incluant les coraux champignon, ainsi que la famille des Mussidae, incluant certains coraux cerveau, en comportent relativement peu. Les espèces de coraux sont concernées en raison de leur sensibilité aux augmentations de température, à la sédimentation et aux dégâts physiques dus aux tempêtes et aux cyclones. D’autres indicateurs importants comme la faible capacité de dispersion et de colonisation ont été pris en compte. D’où l’importance de travailler sur la conservation de ces espèces menacées mais également sur les espèces qui ne sont pas encore menacées, mais qui pourraient le devenir rapidement si le changement climatique s’intensifiait.
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