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Inondations aux Comores
7 mai 2012
Dans un communiqué diffusé samedi dernier, la PIROI (Plate-forme d’intervention régionale de l’océan Indien) fait un point sur la situation aux Comores. Un Transall des Forces armées de la Zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) a décollé samedi matin de la base aérienne de Gillot à destination de Moroni, en Grande Comore, avec à son bord un premier stock humanitaire de la PIROI. Ce stock a été complété dans les heures suivantes avec du matériel des entrepôts PIROI de Mayotte. Les intertitres sont de “Témoignages”.
Suite aux inondations de ces dernières semaines, de nombreux dégâts sont à déplorer sur les trois îles de l’archipel des Comores (Grande Comore, Anjouan et Mohéli).
Le bilan officiel fait état de 3 morts, 100 blessés et 58.000 personnes sinistrées. On note également 1.600 personnes déplacées, hébergées temporairement au sein des communautés locales.
De nombreuses maisons ont été inondées, la boue est montée à plus de 1 mètre dans certaines habitations, un grand nombre de routes sont impraticables et des ponts ont été emportés par les eaux, compliquant ainsi la circulation des équipes de secours.
Les autorités ont lancé des opérations d’évacuation et de nettoyage des routes avec l’aide de volontaires du Croissant-Rouge comorien afin de rétablir le contact avec certains villages isolés.
La station de pompage principale de Vouvouni, qui permet de fournir de l’eau à la capitale de Grande Comore, Moroni, a été inondée et la distribution d’eau interrompue en raison d’une coulée de boue. Les autorités estiment qu’il faudra plus d’un mois pour relancer la station. Environ 80.000 personnes n’ont désormais plus accès à l’eau potable dans la capitale et ses environs.
Par ailleurs, de nombreuses citernes d’eau de pluies, habituellement utilisées par les communautés villageoises, sont également affectées par la boue et sont inutilisables.
Une recrudescence de maladies endémiques à craindre
Alors que les évaluations se poursuivent, les besoins principaux identifiés portent sur la distribution de produits de première nécessité, l’accès à l’eau potable et la santé.
Le choléra, le paludisme, la dengue et le chikungunya sont des maladies endémiques aux Comores. Une recrudescence de ces maladies est à craindre suite aux inondations.
Le gouvernement de l’Union des Comores a lancé un appel à l’aide international afin d’épauler les équipes locales de secours. La Direction générale de Sécurité civile (DGSC) a activité son centre de crise et coordonne les opérations d’urgence en lien avec agences des Nations unies et le Croissant-Rouge comorien.
Immédiatement après les premières pluies, le Croissant-Rouge comorien a répondu activement, sous la coordination de la DGSC, en lien avec les partenaires nationaux et régionaux (PIROI et Fédération internationale des sociétés Croix-Rouge et Croissant-Rouge).
Les volontaires du Croissant-Rouge comorien des 3 îles participent aux activités de réponse à l’urgence. Ils portent assistance aux populations affectées en réalisant les premiers secours, collaborent dans le cadre des opérations d’évacuation, de nettoyage des routes et des habitations, de restauration des liens familiaux et apportent un soutien psychologique aux familles.
Plus de 200 secouristes mobilisés
Plus de 200 secouristes du Croissant-Rouge comorien sont actuellement mobilisés sur les opérations d’aide à la population.
En parallèle, les volontaires poursuivent les missions d’évaluation et appuient les autorités dans la coordination et la remontée des informations (identification des citernes à nettoyer, assainissement à réaliser, saisie de données...).
Le Ministère de l’intérieur comorien a sollicité le 26 avril, via le Croissant-Rouge comorien, les moyens humanitaires de la Plateforme d’intervention régionale océan Indien (PIROI) afin d’apporter une aide d’urgence aux populations affectées.
A la demande du Croissant-Rouge comorien, en coordination avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), la PIROI a activé son dispositif de réponse aux catastrophes et achemine actuellement 25 tonnes de matériel humanitaire constituées de matériel de traitement d’eau et d’hygiène et de produits de première nécessité afin d’apporter une aide d’urgence à 20.000 personnes, soit 4.000 familles.
Les FAZSOI ont mobilisé un Transall qui a décollé samedi de la base aérienne de Gillot à La Réunion, avec à son bord un premier lot de matériel. Les FAZSOI ont effectué hier une deuxième rotation entre l’entrepôt PIROI de Mayotte et la ville de Moroni afin de compléter ce premier stock d’urgence.
Ces premières opérations sont soutenues par les autorités françaises via l’Ambassade de France à Moroni.
La PIROI prévoit également d’affréter un bateau civil en début de cette semaine, avec l’appui des équipes de la délégation de la Croix-Rouge française de Mayotte, afin de renforcer le dispositif et de transférer un troisième lot de matériel de ses entrepôts de Mayotte vers la Grande Comore.
Enfin, la PIROI a détaché à Moroni, depuis le 29 avril, son coordinateur des urgences pour épauler les équipes du Croissant-Rouge comorien. Deux logisticiens de la PIROI-Réunion sont arrivés également samedi afin de faciliter la mise en œuvre des opérations.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel d’urgence (http://www.ifrc.org/docs/Appeals/12/MDRKM004EA.pdf) pour un montant de 801.629 CHF (667.157 euros) afin de soutenir 20.000 personnes pendant six mois.
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