La pollution de l’air : principal risque environnemental pour les mineurs

La pollution de l’air tue encore 1.200 enfants et adolescents par an en Europe

25 avril 2023

D’après le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), la pollution de l’air cause plus de 1 200 décès prématurés par an chez les moins de 18 ans en Europe et augmente considérablement le risque de maladie plus tard dans la vie.

Malgré des améliorations au cours des dernières années, le niveau des principaux polluants atmosphériques dans de nombreux pays européens reste supérieur aux recommandations sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé, en particulier en Europe centrale et orientale et en Italie, a indiqué l’AEE dans un communiqué.

Bien que les émissions des principaux polluants atmosphériques aient diminué au cours des dernières décennies, les niveaux de pollution atmosphérique en Europe restent trop élevés.

Les enfants et les adolescents sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air car leur corps, leurs organes et leur système immunitaire sont encore en développement. La pollution de l’air nuit à la santé pendant l’enfance et augmente le risque de maladie plus tard dans la vie, selon les données de l’AEE.

L’AEE a estimé que la pollution de l’air cause plus de 1 200 décès prématurés chaque année chez les moins de 18 ans dans les 32 pays membres de l’EEE. Les décès précoces représentent reste élevés, et s’accompagnent d’un fardeau important de maladies chroniques, tant dans l’enfance que plus tard dans la vie.

La santé des enfants est affecté par l’ozone et le dioxyde d’azote (NO2) à court terme, et par les particules fines (PM2,5) à long terme. Ainsi, l’exposition d’une femme enceinte à la pollution de l’air a des risques pour les foetus et les bébés : ces derniers ont un faible poids à la naissance et il y a des risques d’accouchement prématuré.

Après la naissance, la pollution de l’air ambiant augmente le risque de plusieurs problèmes de santé, notamment l’asthme, la diminution de la fonction pulmonaire, les infections respiratoires et les allergies.

Jusqu’à ce que la pollution de l’air soit globalement réduite à des niveaux sûrs, l’amélioration de la qualité de l’air autour d’environnements tels que les écoles et les jardins d’enfants et lors d’activités telles que les déplacements scolaires et les sports peut contribuer à réduire l’exposition des enfants.

"Les niveaux de pollution de l’air à travers l’Europe sont toujours dangereux et les politiques européennes sur la qualité de l’air devraient viser à protéger tous les citoyens, mais surtout nos enfants, qui sont les plus vulnérables aux effets de la pollution de l’air sur la santé. Il est urgent que nous continuions à renforcer les mesures aux niveaux européen, national et local pour protéger nos enfants, qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes. Le moyen le plus sûr de les protéger est de rendre l’air que nous respirons tous plus propre", a expliqué Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE.


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