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COP28, la réunion de la dernière chance
12 juin 2023
Le président émirati contesté de la COP28 déclare que "la réduction des énergies fossiles est inévitable", sans mentionné la fin de ces énergies fossiles.
A six mois de la COP28 à Dubaï, le Sultan Ahmed Al Jaber, président contesté de cette conférence climatique et patron de la compagnie pétrolière émiratie, a reconnu que leur fin était inéluctable, mais sans mentionné de période exacte.
"La réduction des énergies fossiles est inévitable", a déclaré le Sultan Ahmed Al Jaber lors d’une réception à Bonn en marge de négociations préalables à la COP28, prévue en décembre à Dubaï. Cette COP28 est décrite par le patron de l’ONU Climat comme la plus importante depuis celle qui a débouché sur l’accord de Paris en 2015.
"La vitesse à laquelle cela se produira dépendra de la rapidité avec laquelle nous pourrons mettre en place progressivement des solutions de remplacement sans carbone, tout en garantissant la sécurité, l’accessibilité et le coût abordable de l’énergie", a ajouté Sultan Ahmed Al Jaber.
Sa déclaration intervient en réponse à la pression croissante visant à mettre la question de la sortie des énergies fossiles à l’agenda de la COP28. Un objectif qu’aucune COP n’est parvenue à adopter à ce jour. Même l’accord de Paris ne fait aucune mention des énergies fossiles.
N’ayant pas mentionné de date de sortie, Alden Meyer, vétéran des COP au centre de réflexion E3G, a indiqué qu’"il doit dire à quel rythme cela doit intervenir".
Accusé de conflit d’intérêt en raison de sa double casquette de président de la COP28 et de patron du géant pétrolier émiratie ADNOC, Sultan Ahmed Al Jaber peine à convaincre les militants qui l’ont accueilli le 8 juin à Bonn par des manifestations demandant de "virer les gros pollueurs pétroliers".
Une banderole a été placé dans le hall du centre des congrès, sur laquelle était inscrit "Arrêtez les énergies fossiles maintenant". Des milliers de négociateurs des 198 membres de l’ONU Climat étaient réunit pour préparer la COP, du 5 au 15 juin.
La défiance de la société civile envers Sultan Ahmed Al Jaber, jusqu’à un appel à sa démission lancé par des parlementaires américains et européens, a aussi été alimenté par ses déclarations. Ce dernier a mit l’accent sur la réduction des "émissions", considérées comme une défense du pétrole et du gaz grâce au recours à des technologies encore immatures et incertaines de captage du CO2 à la sortie des centrales.
Certains analystes se demandent si les États s’arrêteront sur la réputation d’un président de la COP28 contesté, où les dirigeants iront plus loin pour mettre en place une vraie politique environnementale efface.
D’ailleurs, à Bruxelles, le Sultan Ahmed Al Jaber avait appelé avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à "une transition vers des systèmes énergétiques sans combustibles fossiles sauf avec captage du carbone".
La situation urge car une étude internationale a rappelé que le réchauffement climatique dû aux activités humaines s’accroissait désormais de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit.
"L’ère des énergies fossiles touche à sa fin. Nous n’avons pas mis fin à l’esclavage parce qu’on manquait d’esclave. De la même façon, on doit aller vers la fin l’ère des fossiles avant d’être à court de pétrole", a réagi Mohamed Adow, directeur de l’ONG Power Shift Africa.
Ross Fitzpatrick, de l’ONG humanitaire Christian Aid Ireland a indiqué que "c’est formidable que le président de la COP28 se rende enfin compte que la sortie des énergies fossiles est inévitable", ajoutant que "les Emirats seraient l’endroit idéal pour marquer la fin de l’âge des fossiles."
La route est encore longue, car a tentative, soutenue par plus de 80 pays, d’inscrire cette question à l’agenda des négociations est bloquée depuis le 5 juin. Le point de blocage dans les négociations concerne les centaines de milliards de dollars que les pays en développement attendent des pays riches, en investissements publics comme privés, pour leur permettre de se développer sans énergies fossiles.
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