
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Symposium sur l’eau à Cannes
27 juin 2007
Du 26 au 28 juin, des innovateurs, des décideurs politiques et des professionnels nationaux et internationaux se rencontreront à Cannes pour discuter de “l’or bleu”. La Réunion est l’invitée d’honneur de ce colloque. C’est pourquoi, Philippe Berne, Vice-président du Conseil régional, emmènera une importante délégation réunionnaise à ce symposium.
Sudel Fuma a donné une conférence de presse la semaine dernière sur ce sujet. En tant que responsable de la Chaire Unesco à l’Université de La Réunion, il est le relais de cet événement cannois dont l’un des partenaires est l’UNESCO - l’organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture. Il était notamment entouré de Raïssa Mounien, chargée de mission à l’Environnement au Conseil régional, qui représentait Philippe Berne, Bernard Mas, responsable de la production hydraulique à EDF, et de Guy Fontaine, doyen de la Faculté des Lettres de La Réunion.
Sudel Fuma a rappelé que le symposium sur l’eau avait été créé en 1999 et que cette édition annuelle était donc la neuvième. La Réunion y participe depuis deux ans. Il s’est bien sûr réjoui de constater que son île avait été désignée invitée d’honneur. Cette occasion sera la bienvenue pour valoriser les accomplissements environnementaux qui y sont réalisés, alors que 75 pays doivent participer à l’événement et que pas moins de 26.000 personnes sont attendues. En outre, ce symposium avait été placé de longue date sous le haut patronage de Christian Estrosi, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Or, il est devenu depuis lors Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. De son côté, Raïssa Mounien a souligné la présence de Philippe Berne à Cannes pour représenter La Réunion. Ce dernier fera une présentation du plan climat signé par le Conseil régional avec l’Office National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC).
Une importante délégation réunionnaise
En sus de Sudel Fuma, Philippe Berne, Raïssa Mounien et d’autres Réunionnais partent, comme Bernard Mas, Jocelyne Lauret, Présidente du Comité Régional du Tourisme, Philippe Bachelery, professeur à l’Université de La Réunion. Deux doctorants et un docteur de l’Université verront leurs travaux récompensés : Lionel Richefort (pour ses travaux économiques sur la régulation de la demande en eau et ses applications aux usages agricoles à La Réunion), Gaëlle Damour (pour ses recherches sur l’amélioration de l’irrigation du letchi et du manguier à La Réunion) et Sébastien Marchal (concernant ses études sur la circulation d’eau souterraine en milieu volcanique). En outre, trois entreprises locales effectueront le déplacement : EDF représentée par Bernard Mas ; IDR, cabinet d’ingénierie au Tampon ; Bourbon Plastiques Rotomoulages. Quant à Royal Bourbon, cette entreprise offrira à tous les représentants de l’eau présents à la soirée de gala au Majestic des échantillons de produits réunionnais. Enfin, un Prix spécial sera attribué à Maud Fontenoy, la marraine de cette neuvième édition.
On regrettera l’absence de deux acteurs. Tout d’abord, aucun membre du Conseil général n’est présent à cette manifestation. En tant que responsable de l’Agriculture, cette collectivité aurait pu se renseigner sur des moyens d’économiser “l’or bleu” alors que cette ressource va inévitablement voir son prix augmenter au cours des années prochaines. De même, aucun maire de l’île ne s’est décidé à envoyer un de ses représentants sur place alors que les municipalités sont responsables de l’eau potable et de l’assainissement...
Le décret du 2 mai 2007 sur le rapport annuel sur l’eau rendu par les maires
Michel Barnier, alors qu’il était Ministre de l’Environnement, avait proposé une loi sur l’eau qui avait été adoptée en 1995. On pouvait notamment trouver dans ce texte une obligation, pour les maires, de rédiger un rapport annuel sur le prix et la qualité de l’eau distribuée dans la commune. Or, selon un article de Claire Avignon paru récemment dans le “Journal de l’environnement”, dont nous nous inspirons, ces rapports annuels rendus par les édiles déçoivent. Ce n’est pas tant la qualité de l’eau qui est reprochée aux maires que sa gestion. Les associations de consommateurs ont alors fait connaître leurs désagréments. Cependant, le gouvernement ne s’est vraiment décidé à changer la donne qu’après la parution d’un rapport critique de la Cour des Comptes sur ce point, en 2003. Depuis cette publication, l’élaboration du décret a été lente à être achevée puisqu’il n’est paru que le 2 mai 2007. Avec ce texte, les maires doivent, pour ce qui est de l’eau potable et de l’assainissement, doubler leurs indicateurs techniques et financiers d’éléments sur les actions de performance et de solidarité. Le dispositif sera applicable en 2008. Il faudra donc qu’alors, les maires indiquent dans leur rapport annuel le rendement du réseau de distribution, leurs pertes en réseau, mais aussi le taux moyen de renouvellement des réseaux de collecte des eaux usées. Pour le ministère chargé de l’Environnement, une telle obligation doit être respectée et les préfets ont reçu pour ordre de veiller à ce que les rapports annuels des mairies le précisent bien.
L’Union Européenne menace la France sur les eaux résiduaires
En 2006, la Commission européenne avait 10 dossiers environnementaux sur lesquels elle souhaitait attaquer la France si celle-ci ne réalisait pas rapidement des efforts. Un an plus tard, ce nombre est descendu à quatre. Deux d’entre eux concernent la gestion des eaux. Le premier porte sur la pollution des eaux par les nitrates en Bretagne. Le second concerne plus La Réunion puisqu’il s’agit du non-respect de la directive sur les eaux résiduaires urbaines (ERU). Selon Bérangère Lepetit, du “Journal de l’environnement”, dans un article paru récemment, « l’absence de mise aux normes des stations d’épuration d’une centaine d’agglomérations depuis 1998, (...) pourrait faire payer à la France des amendes exorbitantes (entre 300 et 400 millions d’euros) ».
Matthieu Damian
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