La surrémunération contribue beaucoup à la vie chère à La Réunion
17 janvier, parUne protection contre la vie chère est une principale cause des prix trop élevés
Protéger la faune et la population des nuisances et respecter l’Accord de Paris sur le climat
4 décembre 2024
Chaque année, plus de 50 000 vols touristiques en hélicoptère ou ULM perturbent l’équilibre naturel et la tranquillité de l’île. Le dimanche 1er décembre, plusieurs collectifs et associations — Attac La Réunion, ACSP, Citoyens pour le Climat 974, Greenpeace La Réunion, Kolair 974, Nout Gayar Salazie, XR 974 — se sont mobilisés à travers l’île, notamment à Cilaos, la Saline et Saint-Pierre, pour dénoncer cette situation.
La Réunion, joyau de biodiversité, subit une pression environnementale et sonore croissante. Chaque année, plus de 50 000 vols touristiques en hélicoptère ou ULM perturbent l’équilibre naturel et la tranquillité de l’île. De l’aube au crépuscule, le bruit incessant de ces machines transforme ce paradis en un espace saturé de nuisances sonores.
Le dimanche 1er décembre, plusieurs collectifs et associations — Attac La Réunion, ACSP, Citoyens pour le Climat 974, Greenpeace La Réunion, Kolair 974, Nout Gayar Salazie, XR 974 — se sont mobilisés à travers l’île, notamment à Cilaos, la Saline et Saint-Pierre, pour dénoncer cette situation. Leur revendication est claire : une réduction significative des survols touristiques, pour préserver la santé des habitants, protéger l’environnement et aligner les pratiques locales avec les engagements climatiques mondiaux.
Impact dévastateur pour les habitants et l’environnement
L’exposition prolongée à des niveaux élevés de bruit a des conséquences alarmantes sur la santé humaine, notamment des troubles du sommeil, du stress ou encore de l’anxiété. Malgré cela, aucune étude d’impact sur la santé liée à cette pollution sonore n’a été menée localement, tandis que le coût social du bruit en France est estimé à 147 milliards d’euros par an.
D’un point de vue environnemental, ces vols alimentés par des carburants fossiles vont à l’encontre des engagements climatiques pris dans le cadre des Accords de Paris, aggravant les émissions de gaz à effet de serre (GES). À une époque où la sobriété énergétique est essentielle, promouvoir des loisirs énergivores semble contradictoire, voire irresponsable, soulignent les ONG.
Face à la pression des associations, des groupes de travail ont été instaurés par la Direction de l’aviation civile pour élaborer des chartes de bonne conduite, notamment à Saint-Paul et Saint-Pierre. Cependant, ces initiatives restent basées sur le volontariat des professionnels et ne garantissent aucun changement durable.
Les territoires insulaires comme La Réunion sont en première ligne face aux effets du changement climatique, notamment l’intensification des cyclones. Pour les ONG, il est urgent que les politiques publiques prennent en compte ces enjeux vitaux et privilégient des actions durables pour un avenir respectueux des écosystèmes et des populations locales.
Une protection contre la vie chère est une principale cause des prix trop élevés
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