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Semaine Mondiale de l’Eau
22 août 2006
Dimanche, s’est ouverte, à Stockholm, la Semaine Mondiale de l’Eau. Pendant 7 jours, des experts, des responsables politiques et des militants des ONG du monde entier vont débattre de cette ressource renouvelable mais inégalement partagée... L’eau.
“Témoignages” tout au long de cette semaine va consacrer plusieurs articles à ce thème. Aujourd’hui, nous dressons un état des lieux général au niveau de la planète, pour, dans les jours à venir, revenir sur les solutions (car il y en a !) et sur les problèmes locaux sans oublier ceux que l’on trouve à La Réunion.
1 milliard de personnes n’ont encore pas accès à l’eau. L’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS) estime à près de 20 milliards de dollars par an le coût pour la santé publique de cette mauvaise répartition de l’eau et de l’insuffisance des réseaux d’assainissement.
Les pays riches peuvent manquer d’eau
Les pénuries en eau ont longtemps été considérées comme un problème typique des pays pauvres. Ceux-ci s’inquiètent, plus prosaïquement, de manquer d’eau pour assurer leurs besoins vitaux. Pourtant, le manque d’eau affecte un nombre toujours plus important de pays riches et même quelques-unes des nations les plus prospères au monde. Tel est le cri d’alarme lancé par le WWF qui, à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau, vient de publier un nouveau rapport sur les problèmes liés à l’utilisation de l’eau dans les pays développés. ”Rich countries, poor water” ("Pays riches pauvres en eau") est le premier rapport global entièrement consacré à la situation des ressources en eau dans les pays industrialisés.
La crise mondiale de l’eau
Le rapport démontre comment, suite aux effets combinés du changement climatique, des épisodes de sécheresse et de la disparition des zones humides qui faisaient office de réservoirs, la crise de l’eau est devenue un phénomène de portée mondiale, phénomène encore aggravé par des aménagements inappropriés et une mauvaise gestion des ressources. Le rapport met en avant quelques cas de figures qui illustrent des problèmes liés à l’eau affectant des pays comme l’Australie, l’Espagne, certaines régions du Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Japon.
"Richesse économique ne veut pas forcément dire abondance en eau", déclare Philippe Weiler, responsable du Programme Eau douce au WWF-Belgique . "L’eau doit être utilisée de manière plus rationnelle partout dans le monde : les pénuries et les pollutions sont des phénomènes de plus en plus courants et trouver des solutions incombe tant aux pays riches qu’aux nations pauvres."
Aucun pays n’est épargné, soit par la sécheresse, soit par la pollution
Plusieurs pays d’Europe riverains de l’Atlantique sont confrontés à des sécheresses récurrentes, tandis qu’en Méditerranée, la consommation d’eau à grande échelle liée au tourisme de masse de même que l’irrigation pour l’agriculture mettent en danger les ressources disponibles. En Australie, le continent le plus aride au monde, l’accroissement de la salinité des eaux représente un problème majeur pour une bonne partie des terres agricoles les plus importantes.
Au Japon, un pays qui bénéficie pourtant de précipitations abondantes, la contamination des eaux de consommation constitue un problème extrêmement sérieux en bien des endroits. Dans de nombreuses régions des États-Unis, la quantité d’eau consommée dépasse largement ce que la nature est en mesure de fournir. La situation ne pourra qu’empirer suite au changement climatique, qui va de pair avec une réduction du volume des précipitations, une augmentation de l’évaporation et des changements dans le régime de fonte des neiges.
Surconsommation et fuites
Dans quelques-unes des villes les plus assoiffées au monde, comme Houston et Sydney, le rythme de consommation de l’eau est bien plus élevé que celui de la reconstitution des réserves. À Londres, les pertes et les fuites dues à un réseau de distribution vétuste sont estimées à l’équivalent de 300 piscines olympiques par jour. Il est significatif de constater que des villes comme New York, dont les problèmes d’approvisionnement en eau sont moins graves, ont généralement une tradition plus ancienne de protection des zones de captage et sont agrémentées de grands espaces verts.
"Les pays connaissant une croissance économique rapide ont encore l’occasion de ne pas répéter les erreurs du passé et de s’épargner les coûts élevés qu’entraîne la restauration des écosystèmes d’eau douce après que ceux-ci ont été endommagés", ajoute Philippe Weiler. "Malheureusement, il faut bien constater que la majorité de ces pays a déjà été séduite par de grands projets d’infrastructure comme la construction de barrages, sans qu’il n’ait été tenu suffisamment compte ni du potentiel réel de tels équipements à répondre aux besoins en eau ni de leurs coûts pour les populations et pour la nature".
Même au Brésil, qui se situe pourtant à l’avant-garde au niveau mondial grâce à son plan national d’exploitation des ressources en eau, des inquiétudes subsistent en ce qui concerne plusieurs projets de construction de barrages. Un peu partout en Inde, l’agriculture est menacée par une surexploitation généralisée des ressources en eau. Et les conséquences possibles pour l’environnement et les populations de certains projets d’infrastructures lourdes liées à l’exploitation de l’eau en Chine suscitent une inquiétude au niveau international.
Les problèmes liés à l’eau : des signaux d’alarme d’une planète en péril
"La crise qui affecte les pays riches prouve que le bien-être matériel et la multiplication des infrastructures ne mettent pas à l’abri contre les pénuries, les pollutions, le changement climatique ou la sécheresse et ne constituent en aucune façon des substituts efficaces à la protection des cours d’eau et des zones humides ou à la restauration des plaines inondables", conclut M. Weiler.
Les problèmes liés à l’eau qui touchent aujourd’hui tant les pays riches que les nations pauvres sont des signaux d’alarme qui devraient nous rappeler notre devoir de protéger la nature, la source de toute l’eau dont nous avons besoin. À la veille de la Semaine mondiale de l’eau, les gouvernements doivent trouver des solutions adaptées, pour les riches comme pour les pauvres, notamment en réparant les infrastructures vétustes, en réduisant la contamination des eaux et en modifiant les pratiques actuelles d’irrigation des cultures.
(Sources WWF)
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