La pose de la première pierre des résidences Florès et Malacca a réuni Jean-Yves Langenier, le maire de la ville, Pierre Vergès, le représentant de la Région, Philippe Jouanen, directeur de la SIDR, et Elie Hoarau, député européen. Ces deux immeubles se situent à l’entrée de l’avenue des Chagos, dernière étape du Mail de l’Océan, itinéraire qui reliera la ville et la mer. Cette nouvelle voie urbaine s’étirera du rond-point de la Rose des Vents, à l’entrée de La ville, à la place de la Pointe des Galets et le vieux port redonnant vie au quartier historique du Port (quartier autour de la mairie).
Le projet de Mail de l’Océan est le fruit d’une orientation prise par la municipalité de Paul Vergès en 1971. Ce plan d’urbanisme directeur se définit en 5 axes : changer le climat grâce à la végétalisation, redonner aux Portois l’accès à la mer, bâtir une ville dans son ensemble de manière réfléchie et cohérente, définir un schéma de circulation simple et efficace, et développer des zones d’activités en harmonie avec le milieu urbain. Il s’inscrit également dans la politique de développement durable instaurée par la Ville et se prépare d’ailleurs à accueillir le tram-train. Si « la plaine sèche et rocailleuse de la Pointe des Galets a cédé la place à des milliers d’arbres et de zones vertes, c’est grâce à cette volonté politique », a rappelé l’actuel maire du Port, Jean-Yves Langenier
Le Mail de l’Océan se situe sur 3,6 hectares au cœur de la ville. Il sera ponctué, et plus particulièrement l’avenue des Chagos, de services, d’espaces publics, de commerces, d’une école et d’un équipement de petite enfance.
Le choix du nom de l’avenue des Chagos est l’occasion de rendre hommage aux Chagossiens déportés qui se battent pour retrouver leur archipel et faire de l’océan Indien une zone de paix. « Nous avons tissé des liens depuis de nombreuses années avec les Chagossiens qui mènent un combat difficile », a ajouté le maire.
Dans le cadre de la ZAC du Mail de l’Océan, la municipalité a recherché une meilleure intégration des nouvelles constructions dans le contexte actuel du développement urbain du Port et du développement durable de La Réunion. Les résidences Florès et Malacca suivront ces obligations et répondront aux critères PERENE (orientations réglementaires en matière thermique et acoustique pour les logements neufs). La résidence Florès accueillera 76 appartements en locatifs avec des loyers modérés et 2 locaux commerciaux. Malacca offrira 61 logements étudiants, un besoin pour cette ville qui possède déjà 4 écoles d’enseignement supérieur, et 3 locaux commerciaux. Les deux bâtiments seront entièrement équipés en eaux chaudes solaires, les toitures protégeront des terrasses et accueilleront des équipements photovoltaïques qui produiront de l’électricité. L’eau de pluie sera récupérée afin d’arroser les espaces verts et les parkings seront bâtis en sous-sol pour économiser l’espace.
Tout a été réfléchi pour économiser l’énergie afin de faire de cette opération un exemple en termes de développement durable. C’est aussi le symbole d’une mixité sociale souhaitée par la municipalité.

CF