L’UNESCO réagit à l’incendie du Maido

« Le Centre du patrimoine mondial suit attentivement la situation »

21 octobre 2010

L’UNESCO, qui a pris la décision d’inscrire Pitons, cirques et remparts de La Réunion dans le Patrimoine mondial, a publié hier un communiqué relatif à l’incendie qui touche la région du Maido.

« L’incendie, qui a démarré le 11 octobre dernier dans la forêt du Maïdo dans le Parc national de La Réunion, sur l’île de La Réunion, est le pire que la région ait connu ces 20 dernières années, ravageant près de 1.000 hectares du Parc. Des zones cruciales pour certaines plantes endémiques ainsi que des micro-habitats essentiels à la biodiversité semblent affectés. Parmi la faune sauvage, plusieurs espèces rares sont menacées, selon un rapport préliminaire remis par l’État partie.

Les Pitons, cirques et remparts de l’Île de La Réunion ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en juillet dernier lors de la 34ème session du Comité du patrimoine mondial à Brasilia. Ce bien coïncide avec la zone centrale du Parc national de La Réunion. Il couvre une superficie de plus de 100.000 hectares, soit 40% de La Réunion, une île composée de deux massifs volcaniques située dans le sud-ouest de l’océan Indien. Dominé par deux pics volcaniques, le site présente une grande diversité d’escarpements, de gorges et de bassins boisés qui, ensemble, créent un paysage spectaculaire. Il sert d’habitat naturel à une grande diversité de plantes présentant un degré d’endémisme élevé. On y trouve des forêts ombrophiles subtropicales, des forêts de brouillard et des landes, le tout formant une mosaïque d’écosystèmes et de caractéristiques paysagères remarquables.

Le Centre du patrimoine mondial, qui suit attentivement la situation en coopération avec les autorités françaises concernées, souhaite exprimer sa solidarité aux gestionnaires du site et aux citoyens qui luttent pour sauvegarder leur patrimoine et leur environnement. L’UNESCO est prête à apporter toute son aide en offrant son expertise technique, partout où cela est nécessaire, conjointement avec ses partenaires, particulièrement l’Union internationale de conservation de la nature (UICN), afin de sauvegarder un patrimoine inestimable et irremplaçable pour les générations futures ».

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