Il faut réduire les émissions de manière plus importante et plus rapide

Le chef de l’ONU appelle à accélérer l’action en faveur du climat en réduisant

24 avril 2023

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé le 22 avril la communauté internationale à accélérer l’action climatique en réduisant davantage et plus rapidement les émissions.

Pour ce dernier, il faut intensifier l’action climatique, en réduisant plus drastiquement et plus rapidement les émissions afin de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C.

Il faut également investir massivement dans l’adaptation et la résilience, en particulier en faveur des communautés et des pays les plus vulnérables qui contribuent le moins à la crise climatique.

Des alertes répétées d’Antonio Guterres

"Nous avons également besoin d’investissements massifs dans l’adaptation et la résilience, en particulier pour les pays et les communautés les plus vulnérables qui ont le moins contribué à la crise", a expliqué le chef de l’ONU.

Ce dernier ne cesse de lancer des appels à l’action auprès des dirigeants du monde pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Des appels répétés qui ne trouvent pas d’écho. Malgré tout, Antonio Guterres continue d’alerter et de défendre les nombreux rapports qui attestent de la gravité de la situation.

Il a d’ailleurs rappelé que "nos actions détruisent les forêts, les jungles, les terres agricoles, les zones humides, les océans, les récifs coralliens, les rivières, les mers et les lacs". Le chef de l’ONU a exhorté les pays à réfléchir à "notre relation avec le monde naturel".

"De l’air que nous respirons à l’eau que nous buvons, en passant par le sol où pousse notre nourriture, la santé de l’humanité dépend de celle de notre mère la Terre. Pourtant, nous semblons déterminés à la détruire", a-t-il indiqué.

Antonio Guterres a souligné que "la biodiversité s’effondre à mesure que la Terre s’effondre, un million d’espèces étant au bord de l’extinction. Nous devons mettre fin à ces guerres incessantes et insensées contre la nature".

Les dirigeants ont tous les outils pour agir

Selon lui, la communauté internationale dispose des outils, des connaissances et des solutions pour agir, "mais nous devons accélérer le rythme". Il a indiqué que les écosystèmes sains – des océans et des rivières aux forêts et aux prairies – étaient également essentiels dans la lutte contre le changement climatique.

"Mettons-nous au travail pour mettre en œuvre l’accord historique de l’ONU sur la biodiversité afin de garantir que 30% des terres et des eaux de la planète soient protégés d’ici à 2030", a-t-il recommandé.

Il a exhorté les gouvernements à "montrer la voie à chaque étape du chemin. Mais les entreprises, les institutions et la société civile ont également un rôle crucial à jouer". Il a d’ailleurs demandé que "nous nous inspirions de la sagesse, des connaissances et du sens de la conduite acquis de longue date par les peuples autochtones, qui assurent la bonne intendance de l’environnement depuis des millénaires et détiennent une grande partie des solutions aux crises mondiales du climat et de la biodiversité".

"J’exhorte les citoyens du monde entier à élever la voix et à exiger des dirigeants qu’ils fassent la paix avec la nature". "Agissons toutes et tous à notre niveau afin de protéger notre maison commune, pour le bien de l’humanité et de la planète, aujourd’hui et pour les générations futures", a-t-il conclu.


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