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Route forestière du haut Mafate
26 février 2005
La route forestière 13 a été inaugurée jeudi. Sa réfection favorise l’accès pour tous au cirque de Mafate, ce qui rendra service aux Mafatais, aux touristes et aux commerçants. Les travaux ont été menés particulièrement rapidement.
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Le ruban gris de la route forestière du haut Mafate s’arrête au parking du col, là où la randonnée commence, sur cette crête rocheuse acérée entre les cirques de Mafate et Salazie, léchée par les nuages. "Oui, la route est très bien", ont constaté ces randonneurs qui reviennent d’une nuitée à Mafate, pour reprendre leur voiture stationnée au col des Bœufs. Eddy Nourry, un Salazien qui transporte des fûts de carburant pour Mafate-hélicoptère, confirme : "Depuis que la route a été refaite, on abîme moins les véhicules".
L’objectif des autorités réunionnaises est atteint. Jeudi 24 février, elles inauguraient la route forestière n°13, après les importants travaux menés entre janvier et octobre 2004 entre Grand-Îlet (écart de Salazie) et le col des Bœufs.
Paul Feucht, responsable de la cellule “infrastructures” de l’Office national des forêts, a expliqué l’avantage apporté aux Mafatais, pour qui la RF 13 est l’un des rares accès routiers aux limites du cirque.
"Les Mafatais vont gagner un quart d’heure de trajet, et surtout plus de confort et de qualité de transport." L’intérêt touristique est évident : plus l’accès routier est facile, plus les touristes viendront dormir dans les gîtes mafatais...
Jean-François Rivière, le gardien du parking du col des Bœufs, confirme : "Depuis la réfection de la route, la fréquentation a augmenté de 40%". Paul Feucht a constaté que depuis les travaux, les habitants de Salazie et de Grand-Îlet montent plus qu’avant.
"Vers la double activité agriculture tourisme"
Dans son discours à la mairie-annexe de Grand-Îlet, le maire de Salazie Stéphane Fouassin a tenu à remercier "tout le monde, et en particulier la Région" pour cette nouvelle route. "L’entrée de Mafate se situe maintenant à 70 minutes de Saint-Denis", a-t-il souri, exagérant volontairement les chiffres que le respect des limitations de vitesse autorise. Allons, admettons que le trajet vers le chef-lieu soit réduit à une heure et demie...
Il a insisté sur l’avantage économique de cet axe de circulation rénové, à la fois pour les commerçants et les agriculteurs, "qui pourront faire le pas vers la double activité, agriculture et tourisme".
Philippe Berne, vice-président du Conseil régional, a lui aussi insisté sur "l’intérêt touristique indéniable" de l’opération, et a affirmé "l’exemplaire rapidité" des entreprises qui ont assuré le chantier. Par exemple, les travaux de revêtements ont été effectués en moins de quatre mois. Et, ultime satisfaction, sans aucun accident pour les ouvriers.
Nastassia
Un filet de 2.500 mètres pour maintenir l’éboulement
Suite au cyclone Dina, en janvier 2002, un éboulement avait interdit toute circulation pendant dix mois sur la route forestière 13. Puis la circulation avait été rétablie pour les voitures. En 2004, quinze ouvriers de l’entreprise Elisabeth ont manipulé six à sept mille tonnes de matériaux pour les mettre en gabions, ces rectangles de filets remplis manuellement de galets. Ces 3.050 mètres cubes de gabions servent à soutenir et à sécuriser la route.
Les 22 ouvriers de GTOI (Grands travaux de l’océan Indien) ont assuré le revêtement en enrobés, et "ont terminé une semaine en avance" insistait jeudi Paul Feucht, l’un des responsables de l’ONF.
Sur le site de l’éboulement, un filet d’une surface de 2.500 mètres a été posé, afin de canaliser les roches et de stopper les petits blocs (jusqu’à 100 kg). Il remplit bien son rôle, car on voit nettement les cailloux accumulés autour des barres de clouage : "il est facile de le purger", constate Paul Feucht.
Il manque des toilettes...
"Ce qui manque ici, ce sont des toilettes". Quand on a la chance de voir arriver une route neuve et de garder un parking refait à neuf, on a parfois des goûts de luxe... Jean-François Rivière, accueillant gardien du parking du col des Bœufs, renseigne touristes et randonneurs : "ici, c’est l’accès à Mafate le plus facile avec des marmay". Il connaît les habitudes des Mafatais qui garent leur voiture ici (six véhicules, en tout) avant de marcher une heure pour rentrer chez eux. La rénovation de la route leur fait gagner temps et confort, lorsqu’il faut remonter les achats, les entreposer dans le conteneur avant de les voir héliportés.
Jean-François voit passer pas mal de sportifs ("une trentaine par jour"), et prend visiblement plaisir à rendre service à tous. "Une dame de la Champagne avait oublié son porte-monnaie ici. Je le lui ai renvoyé ; elle m’a envoyé en retour une bouteille de champagne".
Il ne manque plus, à 1.800 mètres d’altitude, que quelques commodités. Paul Feucht, pour l’ONF, en convient. "Le problème ici, c’est qu’il n’y a pas d’eau. Il faut donc installer soit des toilettes chimiques, soit des toilettes biologiques, qui fonctionnent avec la lombriculture". Comprenez : avec des vers de terre qui mangent les déjections. "C’est assez coûteux", précise M. Feucht.
"Cela demande aussi une maintenance, et l’éducation du public, car cela fonctionne avec un tapis roulant : il faut l’utiliser correctement, et ne rien jeter dedans". Et puis, il faut prévoir un accès pour les handicapés, et surtout trouver de la place, sur cette crête rocheuse si ténue entre les cirques de Mafate et Salazie...
An plis ke sa
o 2,4 millions d’euros : le coût de la rénovation de la route forestière de Mafate.
o 6.500 mètres linéaires de chaussée traitée
o 44.000 mètres carrés de surface totale
o 1.122 mètres linéaires de glissières bois-acier ont été posés
o 3.050 mètres cubes de gabions (filets contenant des galets) ont été utilisés
o 5.000 tonnes d’enrobés couvrent la chaussée
o 120.000 usagers annuels de la RF 13
o La Région, maître d’ouvrage et l’ONF, maître d’œuvre.
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