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Greenpeace alerte à nouveau
12 avril 2013
Greenpeace a publié mardi un rapport intitulé “Le déclin des abeilles” qui propose une analyse des facteurs mettant en péril les pollinisateurs et l’agriculture en Europe. Les auteurs du rapport ont analysé les études scientifiques parues récemment dans les revues de référence.
« Des données scientifiques récentes et indiscutables confirment la menace mortelle que représentent certains insecticides pour les abeilles, déclare Anaïs Fourest, chargée de campagne Agriculture durable pour Greenpeace. L’urgence n’est plus à la seule observation scientifique, mais à l’action politique. La publication de ce rapport marque pour Greenpeace le lancement d’une campagne européenne visant à inciter l’Union européenne à protéger les abeilles et à promouvoir l’agriculture écologique, seule capable de garantir des pratiques agricoles et une alimentation saines. L’Union européenne doit augmenter les crédits en faveur de la recherche, du développement et de l’application de pratiques agricoles écologiques. »
Greenpeace révèle dans ce rapport les sept pesticides tueurs d’abeilles qui devraient être interdits en priorité en Europe étant donné leur extrême toxicité pour les abeilles. Il s’agit de l’imidaclopride, du thiaméthoxame, de la clothianidine, du fipronil, du chlorpyriphos, de la cyperméthrine et la deltaméthrine.
Pour les abeilles, il y a urgence
Le déclin des populations d’abeilles et de leur santé n’est pas à mettre sur le compte d’un facteur unique. Il est sans doute le résultat de causes multiples telles que maladies et parasites, le dérèglement climatique et les pratiques de l’agriculture industrielle. Parmi ces pratiques, l’usage de certains pesticides, et notamment des néonicotinoïdes, joue un rôle dévastateur.
Ces pesticides peuvent non seulement empoisonner directement les abeilles jusqu’à provoquer leur mort. Mais leur application à des doses faibles et non létales produit également des effets divers et variés : ils détruisent le sens de l’orientation des abeilles, perturbent leur croissance ainsi que leur capacité à apprendre. Mais aussi, ils les affaiblissent et les rendent très vulnérables aux parasites et aux maladies.
« Les abeilles sont beaucoup trop précieuses pour que les responsables politiques continuent à rester passifs face à leur déclin spectaculaire, ajoute Anaïs Fourest. L’Union européenne doit agir immédiatement afin d’interdire durablement l’ensemble des pesticides les plus destructeurs pour les abeilles. »
UE : un premier pas nécessaire soutenu par Stéphane Le Foll
En attendant l’interdiction de sept pesticides identifiés ci-dessus, Greenpeace demande aux responsables politiques européens, comme première étape, de soutenir l’interdiction de trois néonicotinoïdes proposée par la commission européenne le 15 mars dernier. À cette occasion, les représentants des gouvernements de l’Union européenne n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur l’interdiction partielle. Treize pays ont voté pour (dont la France), neuf pays ont voté contre et cinq se sont abstenus. Un nouveau vote est attendu début mai.
« Greenpeace encourage Stéphane Le Foll à maintenir sa fermeté en faveur de la proposition de la commission et à inciter ses homologues européens à la soutenir également. Cette proposition représente un premier pas indispensable pour accorder un répit immédiat aux abeilles en Europe », conclut Anaïs Fourest.
75% des récoltes impactées « Les insectes pollinisent environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation (Kremen et al, 2007). Sans eux, notre productivité agricole serait bien moindre, et jusqu’à 75% de nos récoltes subiraient une baisse de rendement. Il ne fait aucun doute que la plupart des cultures qui composent notre alimentation – notamment de nombreux fruits et légumes ainsi que certaines plantes fourragères utilisées pour la production de viande et de produits laitiers – seraient gravement affectées par une diminution du nombre d’insectes pollinisateurs, en particulier la production de pommes, de fraises, de tomates et d’amandes. D’après l’étude la plus récente menée sur le sujet, la valeur des cultures dépendant de la pollinisation serait d’environ 265 milliards de dollars (Lautenbach et al, 2012). Bien entendu, il ne s’agit pas là de leur « véritable » valeur, car si la pollinisation était gravement menacée ou venait à disparaître, ce service écosystémique ne pourrait être remplacé et la valeur de ces cultures serait inestimable. Les abeilles – tant les abeilles domestiques que de nombreuses espèces sauvages – constituent le groupe de pollinisateurs prédominant et le plus important en termes économiques dans de nombreuses régions du monde. Cependant, les abeilles domestiques ont été rudement éprouvées ces dernières années, alors que dans le même temps, le nombre de cultures agricoles dépendant de la pollinisation a progressivement augmenté (Kremen and Miles 2012 ; Garibaldi et al, 2013). Ainsi, les pollinisateurs – les abeilles mais aussi d’autres insectes – jouent un rôle de plus en plus important à l’échelle mondiale, et font d’ailleurs l’objet d’un nombre croissant d’études. Par ailleurs, les abeilles sauvages sont menacées par des facteurs environnementaux, notamment par la pénurie d’habitats naturels ou semi-naturels, et par une exposition accrue aux produits chimiques d’origine anthropique. Le nombre d’abeilles et d’autres agents pollinisateurs – sauvages ou domestiques – semble être en diminution dans le monde entier, et plus particulièrement en Europe et en Amérique du Nord. L’absence de programmes régionaux et internationaux fiables visant à surveiller l’état et l’évolution du phénomène fait planer une incertitude considérable sur l’ampleur de cette diminution. Cependant, les pertes identifiées sont alarmantes. Au cours des dernières périodes hivernales, la mortalité des colonies d’abeilles domestiques en Europe se situait autour de 20% (les taux variant de 1,8% à 53% selon les pays) (Williams et al, 2010). » (Source : extrait du résumé du rapport de Greenpeace "Le déclin des abeilles") |
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