Préparation de Rio+20

Le développement durable en débat à l’ONU

5 mai 2010

La 18ème session de la commission des Nations unies sur le développement durable a débuté, lundi à New York, avec des délégués qui se sont penchés sur les meilleurs moyens pour maintenir le développement. ’Changer les modes de consommation non-viables est nécessaire pour maintenir l’équilibre écologique de notre planète’, a déclaré à l’ouverture de la session, Sha Zukang, le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des Affaires économiques et sociales.

Les délégues de la 18ème session des Nations Unies sur le développement durable vont également chercher des voies et moyens pour limiter les tendances actuelles de la consommation qui provoquent la dégradation de l’environnement.

"Changer les modes de consommation non-viables est nécessaire pour maintenir l’équilibre écologique de notre planète", a déclaré à l’ouverture de la session, Sha Zukang, le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des Affaires économiques et sociales.

"Si nous devons réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), faire face aux changements climatiques et garantir un avenir meilleur à tous les hommes, nous devons changer, de manière sérieuse, nos habitudes de consommer les ressources de la planète", a-t-il ajouté.

La session se déroule dans un contexte de préoccupations grandissantes indiquant que les tendances de la consommation ont d’éventuelles conséquences désastreuses sur l’écosystème, le climat, l’alimentation, les réserves en eau et sur la santé des hommes.

La commission va étudier les moyens pour aider les pays à adopter des technologies respectueuses de l’environnement et aider les sociétés à développer des industries vertes et les consommateurs à adopter des styles de vies plus durables.

La question des îles

La session, qui doit durer jusqu’au 14 mai, va également démarrer un nouveau cycle de deux ans qui va étudier la gestion des déchets, le transport, les produits chimiques, les mines et les 10 ans de programmes sur la consommation durable et la production.

Elle va également discuter du développement durable dans les petits Etats insulaires qui sont en cours de développement.

La commission a souligné que la population mondiale actuelle de 6,75 milliards, la consommation et le volume de production vont continuer à augmenter avec la croissance démographique et vont, dangereusement nuire à l’écosystème.

Plus de 60 pour cent de l’écosystème est en train d’être détruit ou mal utilisé, poursuit la commission des Nations unies sur le développement durable.

Elle a également indiqué que le taux de consommation des ressources n’est pas bien partagé, avec 20 pour cent de la population dans les pays à hauts revenus totalisant 77 pour cent de la consommation totale en 2005, alors que les plus pauvres représentant 80 pour cent de cette population n’ont consommé que 1, 3 pour cent.

Segment de haut niveau la semaine prochaine

"Le développement durable nécessite une transformation des valeurs et des principes qui influencent directement les stratégies de développement et les modes de vies", a déclaré Luis Alberto Ferrate Felice, ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles du Guatemala qui préside la commission.

Il a indiqué que la conférence va servir de base pour la mobilisation de la volonté politique afin d’identifier les actions politiques concrètes et les mesures et les partenariats pour accélérer sa mise en ?uvre.

Des ministres venant de presque la moitié des états membres des Nations sont attendus au débat de haut niveau de la commission qui aura lieu du 12 au 14 mai.

Des représentants venant de plus de 1.000 groupes importants vont également prendre part aux débats.

La commission va également servir de table de lancement pour les discussions sur la Conférence des Nations unies sur le développement durable qui aura lieu en 2012.

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