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Un transfert de technologie réussi
19 juin 2012
Paru sous la signature de Mwendwa Kiogora, cet article explique comment un pays de notre région, le Kenya, a décidé de miser sur le développement de l’exploitation des richesses de la géothermie pour faire baisser le prix de sa facture énergétique, lutter contre la pauvreté et réduire sa dépendance à des énergies fossiles dont il ne fixe pas le prix.
Il existe une énergie propre dans le sol du Kenya, et en grande quantité. Le Kenya a déjà pris certaines mesures pour commencer à exploiter les vastes réserves de vapeur enfouies dans la vallée du Rift. Le Gouvernement espère générer quelque 27% de son électricité à partir de sources géothermique à l’horizon 2031.
Le Kenya, qui est la première nation africaine à forer des puits géothermiques, ainsi que d’autres pays en développement bénéficient d’un programme dirigé par des scientifiques d’un autre pays ayant de vastes connaissances en matière de géothermie : l’Islande.
Depuis 1979, le programme de formation relatif à l’énergie géothermique de l’Université des Nations Unies, un partenariat entre l’université et le Gouvernement de l’Islande, œuvre en Islande pour favoriser les projets géothermiques partout dans le monde.
L’énergie géothermique est alimentée par la chaleur générée et stockée dans la terre. De nombreux pays en développement disposent d’importantes ressources géothermiques. Le Costa Rica, le Salvador, l’Indonésie, le Kenya ont entrepris des projets concluants de développement de l’énergie géothermique de moyenne à grande échelle, et figurent parmi les quelque 20 pays du monde qui génèrent déjà de l’électricité à partir de l’énergie géothermique. Plus de 70 pays utilisent les ressources géothermiques dans une certaine mesure pour produire du chauffage.
La plus grande centrale électrique sera géothermique
Au Kenya, les centrales géothermiques d’Olkaria sont en activité dans la vallée du Rift, à 105 km au nord-ouest de la capitale Nairobi. Ces centrales devraient bientôt former le plus grand site de production d’électricité du Kenya et, à terme, augmenter la part que représente l’énergie géothermique sur l’ensemble de l’énergie fournie au niveau national pour que celle-ci atteigne environ 25%.
Anna Wairimu Mwangi, géophysicienne kenyane diplômée du programme de formation relatif à l’énergie géothermique de l’Université des Nations Unies, est assurée que son pays prend la bonne direction. « Je pense que l’énergie géothermique c’est l’avenir », confie-t-elle. « C’est une ressource renouvelable. »
Actuellement, quelque 1,5 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès aux services énergétiques modernes. Un des principaux défis pour garantir une énergie durable à l’avenir est d’abandonner progressivement les énergies fossiles, qui entraînent une surconsommation, et de procéder à une transition sans heurt vers des énergies propres.
Partage des connaissances
L’Islande étant un précurseur dans l’utilisation des sources d’énergie non conventionnelles, ce sont tout naturellement des scientifiques et des ingénieurs islandais qui ont supervisé l’établissement du partenariat. Leur objectif est d’aider les pays en développement en leur dispensant des formations adaptées à leurs besoins à l’intention de spécialistes des technologies géothermiques avancées.
« On peut y échanger nos idées et nos connaissances », déclare Ingvar Birgir Fridleifsson, directeur du partenariat. « Le renforcement des capacités en matière de technologie des énergies renouvelables est essentiel, en particulier dans les pays en développement, car c’est là que la plus grande hausse de consommation d’énergie se produira. »
En 2011, ils étaient 482 spécialistes issus de 50 pays à être diplômés du programme de formation relatif à la géothermie, disposant de suffisamment de connaissances théoriques et d’expérience pratique pour diriger des projets une fois de retour dans leur pays. Les diplômés kenyans font maintenant partie des grands spécialistes qui participent au développement de la géothermie dans la vallée du Rift.
« Ces projets », a déclaré le Premier ministre kenyan Raila Odinga lors d’une cérémonie à Nairobi, « marquent le début d’une nouvelle ère, où le Kenya transformera son secteur de l’énergie et s’engagera sur la voie d’une croissance économique verte ».
Les conservateurs réunionnais ridiculisés
Dans notre pays, certains responsables politiques ont cru bon d’instrumentaliser la géothermie pour combattre le projet de changement de société proposé par l’Alliance lors des élections régionales. Qu’ils soient représentants de la droite ou de la gauche française, ces conservateurs se sont ligués pour empêcher l’application immédiate de ce projet qui leur fait si peur. Alors une campagne a été menée pour faire croire que la géothermie allait détruire le patrimoine naturel de La Réunion. Mais le fond du problème, c’est que la géothermie est un des moyens de lutter contre le pouvoir du monopole des compagnies pétrolières exogènes. Et ces monopoles se sont trouvés un auxiliaire particulièrement dévoué en la présence de Didier Robert et de ses alliés. Dans son discours d’investiture applaudi par Vergoz, le chef du groupe PS à la Région, Didier Robert avait annoncé sa volonté de casser le projet de géothermie. Mais aujourd’hui, quand on constate qu’un pays aussi important que le Kenya décidé de produire près du tiers de son énergie avec la géothermie, les conservateurs réunionnais sont ridiculisés. Mais si le ridicule ne tue pas, le prix en est payé par la population qui voit le chômage augmenter alors que la géothermie peut créer des emplois, contribuer à l’autonomie énergétique, tout en préservant le statut de Patrimoine mondial à nos Pitons, Cirques et Remparts. |
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