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13 juin 2012
Voici un article diffusé sur aufaitmaroc.com le 6 juin 2012.
« Le Maroc entend devenir un pays pionnier en matière de construction bioclimatique, a affirmé le président de l’Association GoodPlanet, le photographe et reporter français Yann Arthus-Bertrand.
Le Maroc dispose d’artisans qui ont un vrai savoir-faire plusieurs fois millénaire dans ce domaine, a ajouté M. Arthus-Bertrand, qui était, mercredi 6 juin, l’invité de Radio Chaîne inter, à la veille de l’inauguration d’une école bioclimatique à Tiriguioute, un village situé au cœur de la palmeraie de Skoura, à une quarantaine de kilomètres de Ouarzazate (Sud du Maroc).
Le projet de cet établissement scolaire, initié par l’Association GoodPlanet et financé par la société Colas, spécialisée dans la construction des routes, a été concrétisé dans ce village, du fait de sa situation rurale et aride, de son contexte économique et de l’éloignement des écoles pour les élèves.
Cette école bioclimatique, dont la construction est en pisé, a démarré depuis le 24 janvier 2012 avec des matériaux locaux. Elle comporte trois salles de classe, une salle multimédia et un réfectoire.
M. Arthus-Bertrand a exprimé sa fierté d’avoir réalisé cette école construite avec la terre locale, « une chose unique au monde ». »
Les Réunionnais, des bâtisseurs réduits au rôle de spectateurs
Cet exemple marocain nous rappelle que tous les peuples de tous les pays du monde ont su, avec les moyens dont ils disposaient localement, construire les bâtiments dont ils avaient besoin en utilisant les matériaux dont ils disposaient sur place et en adaptant leurs bâtiments aux conditions climatiques auxquelles il leur fallait faire face.
La Réunion ne fait pas exception à cette règle
Pourtant, dans notre île, ce savoir-faire local est mis de côté et, tandis que sévit un taux de chômage insupportable, l’État — tous gouvernements confondus — persiste à refuser de recourir aux talents et connaissances des Réunionnais en matière de construction.
Sous tous les gouvernements, en dépit des démonstrations qui ont pu être faites, l’auto-construction encadrée a toujours été rejetée.
En 1979, Paul Vergès avait su convaincre François Bloch-Lainé (Caisse des Dépôts et Consignation) de tenter l’expérience au moment où Le Port devenait le plus grand constructeur de logement social. Cet accord se heurta pourtant à l’intransigeance de Paris : soit on construisait comme Paris l’avait décidé, soit il n’y aurait pas un franc de crédit pour le logement social.
Au lieu de tenter une synthèse entre les acquis de l’expérience, les processus modernes et la valorisation de matériaux locaux, on a préféré brader tout cet acquis et recourir massivement à l’importation avec les coûts que cela induit, d’une part, et réduire les demandeurs de logement au rôle de spectateurs de chantiers, d’autre part, plutôt que de leur permettre d’être des bâtisseurs. « Asseyez-vous et laissez-nous faire », tel est le discours du "décideur" à notre place.
Au Maroc, des bâtiments collectifs, les ksours (ensemble fortifié de casbahs formant une agglomération abritant plusieurs centaines de familles) sont, depuis des millénaires, construits par les habitants eux-mêmes. Ils n’avaient jamais suivi le moindre cours d’école d’architecture et, aujourd’hui encore, nombre d’entre eux sont illettrés. Mais avec les matériaux dont ils disposent sur place : terre, paille, troncs et branches de palmiers dattiers et le savoir-faire hérité de leurs ancêtres, ils ont édifié de vrais chefs d’œuvre dont certains sont classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Certaines de ces constructions bioclimatiques et comportant jusqu’à deux étages ont été bâties il y a plusieurs siècles et sont régulièrement entretenues en utilisant uniquement terre, paille et palmiers.
À La Réunion, le savoir-faire et les matériaux — la pierre abondante, notamment — sont disponibles. Ne serait-il pas temps, avant que ne s’éteignent ces acquis réunionnais, de remettre en question nos modes de bâtir et d’utiliser l’expérience, les talents et les matériaux qui sont à notre disposition ? Le nombre de demandes de logements en souffrance ne commande-t-il pas qu’on cesse de nous imposer des conditions et normes inadaptées ?
Nou lé pas plus, nou lé pas moins, donkalor respèkt anou !
Aimé Habib
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