
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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5 ans après l’Accord de Paris
11 décembre 2020
D’après les Nations Unies, la pandémie de Covid-19 aura un effet « négligeable » sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
La Planète s’achemine vers un réchauffement de +3°, et les objectifs fixés lors de l’Accord de Paris, il y a cinq ans, sont encore très loin. En effet, l’édition 2015 (COP21), organisée par la France, a vu émerger l’Accord de Paris adopté par la majorité des pays membres des Nations Unies.
Cet accord a marqué un tournant dans la lutte contre le réchauffement climatique car il engage tous les pays du monde à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C d’ici à 2100.
Pour les experts des Nations Unies, cet objectif de 2015 peut être atteint, car des solutions existent pour s’approcher des objectifs de la Cop21. Mais pour cela, un engagement clair des États est indispensable. Il faut désormais sortir des discours et entrer dans les programmes gouvernementales.
Le « Sommet ambition climat » prévu d’ici quelque jours prévoit de donner un nouvel élan aux engagements internationaux, afin de maintenir le réchauffement climatique sous 2 °C, et si possible 1,5 °C, par rapport à l’ère pré-industrielle.
D’ailleurs, le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) sonne à nouveau l’alarme et prévient que "la relance post-Covid devra être sérieusement verdie si le monde veut éviter le pire".
Dans son rapport annuel comparant les émissions réelles de gaz à effet de serre et celles compatibles avec les objectifs de Paris, les experts estiment que pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7,6 % par an, chaque année de 2020 jusqu’à 2030.
Auparavant, ces émissions augmentaient en moyenne de 1,5 % par an sur la dernière décennie, pour atteindre un record en 2019, soit 59,1 gigatonnes (ou milliards de tonnes), ce qui représente une hausse de 2,6 % de plus qu’en 2018.
Certains experts pensent que la pandémie de Covid-19 a eu un impact significatif sur les émissions de gaz à effet de serre, notamment avec la réapparition de la faune et la flore dans certains pays très industrialisés.
La pandémie du Covid-19 a ainsi permit une chute brutale des émissions de gaz de manière limitée. Les émissions devraient ainsi baisser d’environ 7% en 2020 pour le CO2, principal gaz à effet de serre, et un peu moins pour les autres, selon les experts.
Or cette crise sanitaire a de fait un effet « négligeable » à long terme, avec environ 0,01 degré de réchauffement évité d’ici à 2050, préviennent les experts onusiens. Pour Inger Andersen, directrice du PNUE, "la solution [au réchauffement] n’est pas de confiner le monde entier et de priver 1,9 milliard de jeunes d’éducation".
D’ici à la fin du siècle, la trajectoire de réchauffement est estimée à 3,2 °C de plus, même si tous les engagements de l’Accord de Paris étaient tenus. Or, avec +1 °C enregistré depuis l’ère pré-industrielle, les effets du réchauffement sont visibles.
Entre 2015 et 2020, les températures ont été les plus chaudes jamais enregistrées et « les feux, tempêtes et sécheresses poursuivent leurs ravages alors que les glaces fondent à un rythme sans précédent ».
En dépit des perspectives moroses, l’ONU a une bonne nouvelle : la pandémie peut servir de leçon et le monde devrait mettre en place une véritable « relance verte » : "un soutien direct aux technologies et infrastructures à émissions zéro, la réduction des subventions aux combustibles fossiles, l’interdiction de construire de nouvelles centrales au charbon et la promotion de solutions fondées sur la nature, notamment la restauration des paysages et le reboisement à grande échelle", selon le PNUE.
Ce plan de relance permettrait de « réduire jusqu’à 25 % les émissions attendues pour 2030 sur la base des politiques pré-Covid-19 » et donnerait 66% de chances de contenir le réchauffement sous les 2 °C.
La question est climat est pour l’heure dans les déclarations, mais pas encore dans les plans de relance économique. Alors que des centaines de milliards sont consacrés par les États au sauvetage de leurs économies, « la fenêtre pour utiliser les mesures de relance afin d’accélérer une transition bas-carbone a globalement été manquée, préviennent les auteurs. Sans un retournement de situation, les objectifs de l’Accord de Paris s’éloigneront un peu plus », ont indiqué les rapporteurs.
Le PNUE encourage donc les États qui ont annoncé des engagements datés de « neutralité carbone » à instaurer rapidement des stratégies pour les atteindre. Car la diplomatie climatique a été perturbée par la pandémie, obligeant les dirigeants à repousser la COP26 de Glassglow, d’un an à novembre 2021, alors qu’elle devait recueillir les nouveaux engagements rehaussés.
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