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Une vingtaine de médiateurs du patrimoine sélectionnée
17 juillet 2008, par
Le Parc National a recruté les premiers agents de terrain. 17 médiateurs du patrimoine prendront leur fonction en août pour informer les promeneurs, en attendant de postuler au concours de garde-moniteur en fin d’année. Objectif, privilégier le recrutement local.
Désormais le Parc National de la Réunion a ses visages. Dix-sept médiateurs du patrimoine ont été sélectionnés par l’ANPE et la BNOI (Brigade nature de l’Océan Indien). Leur mission, être sur le terrain, au contact des promeneurs et pique-niqueurs, pour sensibiliser au respect de la nature. Le recrutement s’est fait grâce à une « procédure rigoureuse, objective », assure Daniel Gonthier, président du Parc national. Une procédure qui plus est exceptionnelle puisqu’il s’agit de favoriser l’embauche locale sur des postes normalement accessibles aux fonctionnaires. Pour ces nouvelles recrues, le Parc National offre l’opportunité d’exercer le métier de médiateur et d’être formés pour réussir le concours d’agent technique de l’environnement en fin d’année. Mesure là encore dérogatoire, le concours de garde-moniteur, concours national, devrait avoir lieu à la Réunion.
Sans distinction d’âge ou de diplôme
La première rencontre a eu lieu hier entre les nouveaux médiateurs du patrimoine et l’équipe du Parc. Ces « pionniers », comme les appelle Daniel Gonthier, ont été sélectionné parmi 550 candidats en fonction de leurs aptitudes et non du diplôme ou de l’expérience professionnelle. La méthode de recrutement par simulation de l’ANPE a été mise à contribution pour évaluer leur connaissance des Hauts (faune et flore), leur capacité à communiquer. La BNOI a ensuite organisé une épreuve physique à Hell-Bourg. C’est chargé d’un « sac de riz de 5kg et de matériel » que les candidats ont du effectuer une randonnée jusqu’à Bélouve en temps limité. Dix-sept candidats ont été retenus mais 21 candidats sont inscrits sur listes complémentaires et bénéficieront également d’une formation pour le concours de garde-moniteur.
Des passionnés de nature
Agés de 23 à 38 ans, ces médiateurs du patrimoine ont une passion commune pour l’environnement, mais des parcours très divers. Titulaire de BEP en électricité, de bac L, de DEUG de biologie, de BP horticole, de licence de chimie ; licencié économique, demandeur d’emploi, guide de nature, enseignant aux USA et en Espagne, réceptionniste, etc. « C’est un mode de recrutement particulier qui a donné sa chance autant aux surdiplômés qu’aux personnes en fin de contrat. Cette année, je suis sûr que ma passion me servira » assure Jean-Paul Antoniama , l’un des médiateurs. Pour Rodolphe, titulaire d’un BEP en électricité, passionné de percussion et de moringue, ancien médiateur dans un collège, « c’est un rêve d’enfant, un honneur de travailler dans un parc national ». Murielle Payet, première au classement à l’épreuve physique, déclare avoir choisi ce métier « par amour de la nature ». Pour Jean-François Bègue alors sans emploi, c’est « le résultat d’un investissement et un nouveau commencement ».
Sur le terrain dès le mois prochain
Les premiers médiateurs prendront leur fonction le mois prochain à la Plaine-des-Palmistes et à Trois-Bassins, puis à la Providence (Saint-Denis) et à Saint-Philippe (ou Saint-Joseph) vers octobre. Ils seront soutenus dans chaque secteur par un garde-moniteur habilité à verbaliser. Les dix-sept médiateurs viennent s’ajouter aux quatre déjà en poste à Mafate, des habitants ou passionnés du cirque, qui exercent à mi-temps et animent des comités d’îlets.
Lors du recrutement, l’ANPE a constaté que près de 150 personnes auraient le profil pour exercer le métier de médiateur du patrimoine. Mais le Président du Parc national a bien souligné le caractère exceptionnel de ces premières embauches. « On ne pourra pas aller au-delà d’une trentaine de mesures dérogatoires ». Quelques "braconniers" pourraient ainsi se reconvertir à la protection de la nature. Des dérogations appliquées surtout aux postes de catégories C et B, et non aux postes de cadre. Médiateurs compris, ce sont une soixantaine de personnes qui font désormais fonctionner le Parc National. Près de 90 fin 2009.
Edith Poulbassia
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